Sociologie et histoire du XX et XXIème siècle entre continuité et rupture.
Sociologie et histoire du XX et XXIème siècle entre continuité et rupture.
Délaissée par les sciences sociales depuis plusieurs années, l’étude des élites a connu récemment un regain d’intérêt, notamment grâce aux travaux de nos professeurs André Mach (Institut d’études politiques et internationales) et Thomas David (Institut d’histoire économique et sociale) portés sur les « Élites suisses au XXe siècle » (pour plus d’informations, consultez le site du nouveau Observatoire des élites suisses).
Au semestre d’automne 2014, ceux-ci nous ont proposés de suivre un séminaire de master « expérimental » intitulé « Politique, argent, sexe et pouvoir. L’Université de Lausanne et ses élites ». « Expérimental » car nous proposant de travailler collectivement sur différents axes de recherche avec, en ligne de mire, la publication de nos résultats sur internet. La présente plateforme en constitue l’aboutissement.
Mais avant d’aborder plus en détail le contenu de nos recherches, accordons-nous sur une définition commune de la notion d’élite.
Suivant les travaux de Mills, seront considérés membres de « l’élite » les personnes qui occupent des positions de pouvoir dans différents sous-mondes institutionnels et qui, de par ces positions, ont accès à des ressources – économiques, politiques, etc. – leur permettant d’avoir un impact considérable sur les prises de décisions façonnant l’organisation de nos sociétés (Mills : 1969). Toujours selon cet auteur, nous assisterions dans nos sociétés à une concentration du pouvoir (militaire, politique, économique,…) aux mains de « l’élite » – ou des élites –, pouvoir dont seraient en partie dépossédés les membres de classes sociales inférieures. Par ces considérations, Mills entretient donc une perspective positionnelle s’agissant de définir les élites. En effet, selon lui : “les personnes occupant des positions considérées comme des positions de pouvoir dans un champ particulier sont constitutives de l’élite de ce champ” (Beetschen, 2014: 17-18).
Nous adhérerons à sa définition positionnelle de l’élite; et ainsi en va de même pour l’élite académique : sont membres de l’élite académique les personnes occupant des positions privilégiées ou de pouvoir au sein du monde académique, et dans notre cas, du monde académique lausannois.
Cette définition a par ailleurs l’avantage de souligner l’importance des champs (économique, politique, académique…) dans lesquels évoluent les élites, des champs que nos travaux tenterons également d’examiner sous l’angle de leurs potentielles imbrications.
Finalement, nous questionnerons aussi les processus de formation des élites, une question que Mills a quelque peu délaissée dans ses travaux, mais que d’autres auteur-e-s après lui ont su problématiser. Parmi ces auteur-e-s, Bourdieu, qui s’est interrogé sur les mécanismes à l’oeuvre dans la (re)production des élites, et du rôle que pouvait y jouer le système éducatif (les universités ou les « grandes écoles ») (Bourdieu : 1989).
L’étude des élites académiques lausannoises
Quiconque s’intéresse à l’UNIL et à son histoire pourrait être surpris – compte tenu de ses aprioris sur le sujet – par les nombreux ouvrages commémoratifs et scientifiques, les dictionnaires, les conférences, les thèses ou encore les articles dont elle a pu faire l’objet. Ces productions ont souvent été le fait même de l’Université puisqu’elles émanaient d’une demande interne, qu’il s’agisse de la commémoration d’un évènement ou de la volonté de contribuer à l’étude de l’histoire de l’institution.
En ce qui concerne les ouvrages historiques, ces derniers s’attachent avant tout, et d’une manière pertinente, à mettre en œuvre une approche institutionnelle de l’histoire de l’Université. Sont ainsi abordés plusieurs aspects de cette institution particulière et de ses relations avec le reste de la société. L’étude de Laurent Tissot permet notamment de comprendre le développement de l’Université depuis la fin du XIXe siècle jusqu’à la Première Guerre mondiale en lien avec le contexte international et national qui caractérisait cette période comme la prégnance d’un modèle allemand de l’université ou le rôle des autorités cantonales et du parti radical (Tissot : 1996). François Wisard a continué cette entreprise en s’intéressant à la période suivante, de la Première à la Seconde Guerre mondiale (Wisard : 1998). Plus récemment, dans un ouvrage consacré au mode de gouvernance des universités, Jean-Philippe Leresche et al. se sont intéressés aux projets de coordination interuniversitaires – auxquels l’UNIL et l’EPFL avaient été associées – en les considérant comme des catégories d’action, et dès lors en s’attachant à rendre compte de leur construction historique et sociale (Leresche & al. : 2011).
Quand bien même ces ouvrages mettent en œuvre une histoire institutionnelle de l’UNIL, ils ne se limitent pas à une histoire interne de l’institution. Au contraire, leur apport apparaît décisif quant aux nombreux éléments de contexte (légal, politique, financier, international) qu’ils mettent en lumière et sans lesquels nous n’aurions aucune base pour appuyer notre raisonnement.
Force est toutefois de constater que peu de place est accordée aux acteurs importants de cette institution, en particulier à ses professeurs. Si ceux-ci font parfois l’objet d’un chapitre sur la question de leur nationalité, comme dans l’ouvrage de François Wisard, d’un sous-chapitre, comme dans l’ouvrage de Laurent Tissot, ou encore s’ils sont mentionnés en fonction de leur participation directe ou indirecte à des projets de coordination, les professeurs de l’UNIL et de l’ancienne École polytechnique de l’Université de Lausanne (EPULE – actuelle EPFL) ne font pas l’objet d’études systématiques, ni sur des périodes longues (XXe siècle) ni plus restreintes. Ainsi, lorsqu’ils sont mobilisés pour rendre compte d’un événement ou de la création d’une nouvelle chaire, ils le sont de manière quelque peu décontextualisée d’un point de vue sociologique. L’exemple le plus parlant pourrait être la démarche biographique, à l’instar des nombreux travaux menés sur la vie de Vilfredo Pareto.
S’intéresser aux élites du monde académique lausannois nous permet donc d’éclairer ce qui apparaît comme un angle mort de l’histoire de cette institution. En outre, en considérant les liens que ces élites académiques – professeurs avant tout – entretiennent avec d’autres sphères sociales, en particulier économique et politique, nous reprenons à notre compte la visée scientifique des historiens et sociologues précédents, celle de ne pas se limiter à une étude interne de l’institution.
Nous vous souhaitons une bonne visite !
Méthode de recherche collective
Cette recherche collective s’est déroulée sur une année (semestres d’automne 2014 à printemps 2015), année durant laquelle nous nous sommes rencontrés à plusieurs reprises pendant nos heures de cours. Durant ces périodes nous avons longuement discuté pour nous mettre d’accord sur la constitution des différents groupes de travail (finalement au nombre de 8), sur le contenu de nos investigations et sur la définition d’une thématique et d’axes de recherche communs, transversaux, en mesure d’endiguer nos intérêts divers et variés ; le tout avec un objectif en tête : l’inauguration d’un seul et même site internet dont la cohérence soit rendue intelligible pour le public.
Si chaque groupe de travail présente une méthodologie propre que nous vous invitons à découvrir au fil des pages, plusieurs groupes se sont appuyés sur le dictionnaire biographique relatif aux professeurs engagés au sein de l’Université de Lausanne (1890 – 2000). En fonction des thématiques étudiées, l’équipe enseignante nous a mis à disposition des extractions de données issues du dictionnaire biographique intitulé Dictionnaire des professeurs de l’Université de Lausanne dès 1890 rédigé par Olivier Robert et Francesco Panese. Vous en trouverez toutes les références ici.
Quelques indications encore concernant les illustrations photographiques de notre site internet : il s’agit des photos d’identité de ces mêmes professeurs consignés par Olivier Robert et Francesco Panese dans leur dictionnaire, des photos retouchées par les soins d’une de nos collaboratrices, Elisabeth Holm.
Problématique commune
Huit sous-groupes de recherches se sont ainsi formés en fonction des intérêts d’étude de chacun des collaborateurs et dans le but de déterminer « qui sont les élites académiques de l’UNIL et de l’EPFL et que font-elles ? ».
Le thème fédérateur que nous avons choisi est de déterminer les ruptures et continuités dans la production et l’évolution des élites académiques sur l’ensemble du XXe siècle. Ce thème nous a permis d’étudier les élites pas seulement dans leur encrage à l’université ou l’école polytechnique, mais selon deux axes de recherche traversant chacune de nos contributions. Le premier a trait aux déterminants sociaux de l’élite académique lausannoise, soit à ses caractéristiques sociales, d’origine ou acquises, sous l’angle de la classe, du genre, de la nationalité ou encore de la mobilité [qui compose l’élite académique ou quels sont les critères pour en faire partie]. Le deuxième axe a trait aux relations d’interdépendance que peuvent entretenir la sphère académique et ses élites avec les sphères politiques et/ou économiques [le milieu académique aux prises avec la société, ses politiques, nationales ou locales, ses programmes économiques, ses médias et ses opinions publiques]. Thème fédérateur donc large qui révèlera par des ruptures et des continuités à certaines périodes historiques, les changements sociaux au sein des élites académiques de l’Université de Lausanne et de l’EPFL. C’est donc en nous focalisant sur les « ruptures et continuités » des élites académiques de l’Université de Lausanne que nous espérons pouvoir retraduire la complexité dynamique des processus socio-historiques qui ont lieu dans le champ académique lausannois. Autrement dit, c’est dans ses régularités ou ses irrégularités, dans son homogénéité ou dans son hétérogénéité que nous tenterons saisir cet objet d’étude si particulier que constitue la sphère académique.
Voici un bref résumé du contenu de nos recherches respectives :
La thématique des Origines sociales s’attarde sur les origines socio-économiques des professeur-e-s du XXe siècle, avec pour hypothèse de recherche que des origines bourgeoises rendent plus probable l’accès à l’élite universitaire. Les évolutions temporelles et facultaires de cette hypothèse seront étudiées de manière à déterminer si nous avons « véritablement » assisté ou non à une démocratisation du champ académique.
La thématique Socialisation s’interroge sur une association d’étudiants connue sous le nom de Zofingue. Cette association est étudiée comme un lieu de socialisation et de sociabilité, aidant à la création d’un réseau et comme espace d’objectivation de pratiques, attitudes et discours des élites. La société, bien inscrite dans le paysage de l’Université de Lausanne et de la société vaudoise, est un indicateur important des étudiants qui ont plus de facilité à s’inscrire dans les relations publiques collectives et à occuper l’espace public.
Le groupe Féminisation s’attache à étudier la féminisation du corps professoral de l’Unil. Majoritairement masculin, ce dernier voit le nombre de femmes croître depuis quelques années, mais s’agit-il d’une démocratisation? Le groupe analyse également les discours officiels du Dies Academicus pour voir comment est problématisée la présence des femmes dans le corps enseignant. Au travers d’évènements de ruptures (l’arrivée d’une première femme professeure en 1957, la loi instaurant l’égalité des sexes en 1981, la grève des femmes en 1992 et l’ouverture du BEC en 2000) et de profil de femmes professeures, nous tentons de questionner l’existence de la démocratisation et d’ainsi contribuer à la mosaïque commune de l’analyse des élites académiques de hier et d’aujourd’hui.
La thématique de l’Internationalisation appréhende les phénomènes liés à l’internationalisation des « profils » des professeurs de l’Unil et en analyse l’évolution de 1910 à 2000. Connaissant ces dernières années (tout particulièrement) une croissance exponentielle, l’internationalisation du milieu académique lausannois constitue un facteur non négligeable pour expliquer les changements institutionnels auxquels l’université a été confrontée. C’est en s’intéressant aux lieux d’obtention du doctorat, aux carrières ainsi qu’à la proportion d’enseignants étrangers que nous proposerons d’analyser cette thématique.
La thématique des Scandales sonde le pouvoir représentatif conféré aux élites universitaires et les répercutions que l’abus de ce pouvoir peut avoir en interaction avec d’autres sphères élitaires. La cohésion et l’unicité de l’élite de l’Université de Lausanne sera également mis à l’épreuve par l’étude de deux cas particuliers.
La thématique Institutionnalisation s’attarde sur l’émergence et le développement de facultés ou de disciplines académiques et en interroge les implications sur le milieu académique lausannois et sur le profil de ses élites.
Le premier cas étudié est celui de la Faculté des HEC. De la création d’une école en 1911 puis sa transformation en Faculté près de 60 ans plus tard, cette étude nous renseigne sur l’institutionnalisation d’une discipline plus « professionnalisante » dans le cadre académique, la gestion, qui a vu le jour notamment sous l’impulsion des élites politiques et économiques.
Le deuxième cas étudié est celui des Neurosciences, discipline relativement récente et actuellement principalement ancrée au sein de L’EPFL (en ce qui concerne la Suisse romande du moins). Un premier travail examine le contexte d’émergence puis les conditions institutionnelles de son ancrage au sein de l’EPFL. Un second travail, consacré plus spécifiquement à l’institut des neurosciences, vise à éclairer les profils disciplinaires et académiques des professeurs de l’institut, ainsi que de ceux ayant participé de son développement.
Le troisième et dernier cas étudié est celui des Études Genre. En questionnant son institutionnalisation, sont révélées les porosités existantes entre le monde académique et politique. Relativement jeune et émanant d’un milieu militant, ce cas nous renseigne sur certaines des dynamiques plus globales animant le milieu académique lausannois.
Institutionnalisation des études genre
ARLETTAZ, Dominique, « Inauguration Du Centre En Etudes Genre LIEGE de l’UNIL », Université de Lausanne, 23 septembre 2008.
Entretien avec Dominique Arlettaz, actuel recteur de l’Unil.
Entretien avec Patricia Roux, anciennement Professeure d’études genre à l’Unil.
Divers journaux et tracts issus des Archives de l’Unil.
Internationalisation
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Féminisation du corps professoral
Discours du Dies Academicus et de l’installation de recteurs depuis 1948 à 2010, sur Archivore et sur le site de l’Unil, en libre accès.
Commission fédérale pour les questions féminines, « Femmes Pouvoir Histoire 1848–2000 », 2009.
Uni Lausanne, « La femme à l’université », n° 55, 1988/2
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Socialisation des élites
SPOTHELFER Jean-Marc (1995), Les Zofingiens : Livre d’Or de la Section vaudoise, Yens, Saint-Gingolph : Ed. Cabédita.
Journal hebdomadaire suisse romand 24Heures online ; analyse ATS ; Archives Cantonales Vaudoises.
Scandales
ACV, PP 285/315, Fonds du Parti Ouvrier et Populaire du canton de Vaud : procès Bonnard.
ACV, SB 100/10/2734, Police de sûreté : André Bonnard, accusé de service de renseignement politique pour l’Est [n°2734]. Consultation avec l’autorisation du Chef d’état-major de la Police Cantonale Vaudoise.
Archives universitaires de Lausanne, Fond des ressources humaines (1010), Dossier André Bonnard.
Archives universitaires de Lausanne, Dossiers documentaires (6400), Dossier Nicolas Herzen.
Procès-verbaux des Commissions universitaires de l’Université de Lausanne de 1949 à 1957.
Institutionnalisation HEC
Programme des cours de l’Université de Lausanne de 1921 à 1998
Rapport annuel de la Faculté de Droit de 1910
Fichier xls sur les origines sociales et parcours académiques des professeurs à partir du Dictionnaire des professeurs de l’Université de Lausanne dès 1890, ROBERT, Olivier, PANESE, Francesco, DELESSERT, André (préf.), Lausanne : Université de Lausanne, (coll. « Études et documents pour servir à l’histoire de l’Université de Lausanne »), 2000, 1433 p.
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Féminisation du corps professoral, parcours et profil sociologique des femmes professeures
Yasmin Labidi
Alevtina Zhukova
Irina Gorodetskaya
Socialisation des élites dans Zofingue
Marco Di Corcia
Maxime Mellina
Scandales à l’UNIL
Auguste Bertholet
Edouard Hediger
Origines sociales et famille académique / Administration du site Internet
Karim Lasseb
Antonin Zurbuchen
Roberto Di Capua
Elisabeth Holm
Institutionnalisation
des Neurosciences (sa discipline et ses élites)
Léa Stiefel
Paul Turberg
des Etudes genre
Armelle Weil
Albane Berthoud
Agnès Aubry
des HEC
Joël Praz
Céline Gerber
Liens nationaux et internationaux
Laëtitia Oeljeklaus
Lionel Rérat
Sandy Fernandez, également administratrice du site Internet
Nous tenons à remercier l’ensemble des collaborateurs de cette recherche et tout particulièrement nos professeurs, André Mach et Thomas David, ainsi que leurs assistant-e-s dont le soutien fut précieux, Marion Beetschen, Thierry Rossier et Pierre Benz.