15 personnalités influentes

| Arthur Dunkel | Marc-Antoine Muret | Raymond Gafner | Louis Guisan | André Gavillet | Jean-François Leuba | Gaston Bridel | Dominique Rivier | William Cuendet | Henri Meylan | Pierre Freymond | Raymond Devrient | Pierre Michel Genton | Noël Genton
 

Qu'allez-vous trouver dans cette partie?

Vous trouverez ici 15 courtes biographies de présidents représentant au mieux les profils dominants des membres de notre échantillons. Nous avons sélectionné 15 parcours qui montrent parfaitement les postes-clefs et les parcours de pouvoir qui caractérise les présidents Zofingiens. Vous retrouverez d’anciens Conseillers d’État, des chefs d’entreprise, des Directeurs d’associations reconnues comme le GATT ou le CIO et d’autres personnalités qui illustrent parfaitement leurs rôles dans des postes de commandement des grandes hiérarchies institutionnelles.

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Carte postale représentant des Zofingiens, via site Zofingue VD

Les présidents de Zofingue sont des hommes de pouvoir car il détiennent des postes de commandement stratégique de la structure sociale (MILLS: 2012) dans la plupart des sphères de la société. Ces positions leur permettent de transcender l’univers quotidien des hommes ordinaires et sont en ceci perçus comme des hommes « extra ordinaires ». Nous illustrerons ici cette affirmation par 15 présidents qui se sont particulièrement illustré publiquement durant le XXe siècle.

Ces hommes ont commandé les principales organisations de la société moderne vaudoise , suisse (Marc-Antoine Muret, Raymond Gafner) et même internationale (Arthur Dunkel). Ils ont structuré le monde spirituel, journalistique ou académique (Henri Meylan, Dominique Rivier, William Cuendet, Gaston Bridel) ; ils ont administré des compagnies ou on été des membres influents de l’économie (Pierre Freymond, Raymond Devrient), ils étaient ingénieurs (Pierre-Michel Genton) ou médecins (Noël Genton); ou ils ont enfin fait marché la machine de l’Etat et ont assumé les plus hauts mandats politiques (André Gavillet, Jean-François Leuba, Louis Guisan).

Méthodologie et sources

La sélection de ces 15 personnalités a été faite selon la carrière entreprise et les rôles de pouvoir assumés au cours de la vie des présidents. Nous avons sélectionné sur la base de notre analyse quantitative et la mise en avant de positions dominantes des personnalités qui représentaient particulièrement bien ces tendances, pour les différentes sphères de la société (économie, politique, administration, académique, culturel, spirituel). Nous avons également sélectionné ces personnalités, notamment via Scriptorium, en fonction de leurs occurrences dans les médias au cours du XXe siècle. Dans ce cas il s’agit de démontrer au travers de ces exemples concrets les parcours de vie et les types de mandats qu’ont exercé les présidents Zofingiens au cours du XXe siècle.

A noter que vous retrouverez bien plus de présidents actifs au début et au milieux du siècle principalement parce que les dossiers ATS et articles DHS sur ces personnes sont plus complets et en raison des normes de protection des données.

Sources: Nous avons établis ces profils sur la base des articles du Dictionnaire historique de la Suisse DHS, couplé aux éventuels articles Wikipédia et aux dossiers de presse, regroupant l’ensemble des articles mentionnant ces personnalités.

 

. . Le top . .

 

Arthur Dunkel

(∗ 28.8.1932 à Lisbonne, † 8.6.2005 à Meyrin)

Arthur Dunkel est probablement une des personnalités les plus connues et médiatisées des présidents regroupés dans notre base de données. Ambassadeur délégué de la Suisse aux accords commerciaux en 1976, puis Directeur général du GATT de 1980 à 1993, sa posture internationale a fait de lui un des personnages des plus influents de la politique internationale de la fin du XXe siècle.

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Arthur Dunkel © Edy Motta dans l’article du 24heures, « Quand l’Uruguay Round aura réussi je serai le plus heureux des hommes », 16.06.1993.

Etudes

Arthure Dunkel est diplômé de la Faculté des Hautes études commerciales de l’Université de Lausanne. Il obtient une licence ès sciences économiques et commerciales en 1956.

Il est président de la société en 1955.

Arthur Dunkel est la parfaite illustration d’une élite à des postes de commandement stratégies, notamment de l’administration. Dès la fin de ses études en 1056, il entame une carrière de négociateur et grimpe les échelons de l’administration fédérales à une vitesse folle. Conseiller, consultant, « faiseur d’opinion » il est très vite directement au dessous des postes les plus proches des élus fédéraux.

Carrière

1956: Carrière de négociateur à l’Office fédéral des affaires économiques extérieures (dès la fin de ses études).
> 1960: Chef des sections chargées des questions concernant l’OCDE (1960),
> 1964: Chef de la coopération avec les pays en développement (1964)
> 1971: Chef de la politique commerciale mondiale (1971)
1973: Représentant permanent auprès du GATT.
1976: Délégué du Conseil fédéral aux accords commerciaux et Ambassadeur.
1980: Directeur général du GATT.
1997: Directeur de l’IDHEAP.
1999: Administrateur de Nestlé et du Crédit Suisse.

Il est par ailleurs un fervent adhérent de la libéralisation commerciale et c’est dans cette ligne qu’il s’intègre parfaitement au GATT, où il est chargé des questions de politique commerciale mondiale et des relations commerciales avec les pays en développement. Comme Directeur général du GATT de 1980 à 1993, il a présidé en particulier les négociations de l’Uruguay Round qui ont abouti en 1991 à la création de l’OMC!

Arthur Dunkel termine sa carrière à la tête de l’institut de hautes études en administration publique (IDHEAP), après avoir reçu les distinctions de docteur honoris causa de l’Université de Bâle et de Fribourg. Et comme, il n’y en a jamais assez, Dunkel a assumé à la fin de sa carrière le rôle d’administrateur de Nestlé et du Crédit Suisse.

DHS (Dictionnaire historique de la Suisse)

Wikipédia

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Arthur Dunkel © Iseli dans l’article du 24heures, « OMC à Seattle, début d’un ordre commercial vraiment mondial ? », 27.10.1999.

Articles – Tribune de Genève (15.07.1992), 24heures (23.09.1998; 27.10.1999; 04.05.1999), Le Matin (14.01.1997; 29.05.1997), via scriptorium.

 

« Comme la richesse et le pouvoir, le prestige tend à devenir cumulatif: plus on en a, plus on peut en avoir »
(Mills 2012)

 

 

. . Politique et administration . .

 

Marc-Antoine Muret

(∗ 16.02.1913, † 07.04.1998)

Marc-Antoine Muret s’est particulièrement distingué par son engagement de Directeur du Comptoir Suisse, manifestation nationale certes à but commercial, mais qui donne aussi au pays l’occasion de présenter une sorte de baromètre du progrès et constitue un excellent moyen de la construction d’une identité collective (Ruedi Brassel-Moser, DHS).

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Marc-Antoine Muret © ASL, 24heures du 07.04.1998.

Etudes

M.-A. Muret est diplômé de la Faculté des Lettres de l’Université de Lausanne, dans laquelle il obtient un baccalauréat sciences et lettres en 1932 et 1935.

Il est président de la société en 1935.

Sa formation de publicitaire durant les premières années de sa carrière lui a probablement été utile pour assumer tour à tour les rôles de président de la Commission cantonale de l’économie vinicole, de président de la Société des exportateurs de vins suisses et à la Direction de l’Officie des vins vaudois, années durant lesquels il est un « grand défenseur de l’image de marque des vins vaudois » (24heures, 07.04.1998).

Carrière

A la direction du Comptoir suisse, il est l’initiateur de la construction des grandes halles délimitant le pourtour de l’enceinte de Beaulieu mais également de l’ouverture du Palais de Beaulieu à d’autres manifestations. Le 24heures (07.04.1998) rapporte à sa mort que « dans l’histoire du comptoir Suisse, Muret a indiscutablement apporté le dynamisme nécessaire à la revitalisation de la foire ».

La vie associative a également occupé M.-A. Muret puisque après Zofingue, il a été membre du Rotary-Club, de la Fondation Edouard et Maurice Sandoz ou de l’Abbaye de l’arc.

Articles – Tribune de Genève 15.07.1992, 24heures (07.04.1998), La Tribune de Lausanne (05.01.1978), via scriptorium.

Raymond Gafner

« Il a marqué l’histoire du parti radical vaudois, l’histoire médicale du canton et l’histoire olympique » (NRJP, 31.01.2003)

(* 17.2.1915 à Lausanne, † 26.11.2002 à Lausanne)

Raymond Gafner est un excellent exemple de l’attachement au Canton de Vaud que nous avons observé, par leurs positions cantonales, chez de nombreux présidents de notre base de donnée. Selon la Nouvelle Revue et Journal Politique (31.01.2003), journal d’opinion du parti Radical vaudois, « Raymond Gafner avait le format pour devenir conseiller fédéral, mais il a préféré s’engager dans son canton pour doter ses habitants d’un hôpital moderne, à l’image de la renommée de la Faculté de médecine de Lausanne, puis pour la promotion du sport au plus haut niveau ».

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Raymond Gafner © asl, in Nouvelle revue et journal politique, 31.01.2003

Etudes

Raymond Gafner est diplômé de la Faculté de Droit de l’Université de Lausanne, dans laquelle il obtient une Licence en 1937, puis un Doctorat en Droit en 1945.

Il est président de la société en 1936.

Il est d’abord collaborateur de son père jusqu’en 1952, année durant laquelle il devient Directeur de l’hôpital cantonal vaudois de 1954 à 1980. Il dirige l’Hôpital pendant 26 ans et participe à la construction et la mise en place du CHUV.

Raymond Gafner est aussi un grand sportif, scout dans sa jeunesse, il occupe des postes importants dans la hiérarchie du scoutisme et du sport, notamment en étant Directeur national du hockey sur glace. De 1947 à 1985, il s’engage dans le mouvement olympique et devient membre du Comité olympique suisse (1947-1965), puis devient son président jusqu’en 1985. Elu au CIO en 1969, administrateur délégué, puis membre honoraire en 1990. Il est aussi un des fondateurs du Musée olympique de Lausanne, inauguré en 1993.

Raymond Gafner est aussi très impliqué dans la politique vaudoise puisqu’il est Député pendant 25 ans, mandat extrêmement long! Il est en plus Président du Parti radical vaudois en 1973.

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Titre de l’article à sa mort, in Nouvelle revue et journal politique, 31.01.2003

Carrière

1937: Doctorat en Droit
1945: Collaborateur de son père
1954-1980: Directeur de l’hôpital cantonal vaudois (participe à la mise en place du CHUV).

1947: Membre du Comité olympique suisse.

1965: Président du Comité olympique suisse, élu au CIO en 1969
1993: Un des fondateurs du Musée olympique à Lausanne

Politique
1953-1978: Député au Grand Conseil Vaudois
1973: Président du Parti radical vaudois

Sport
Commandant de la Brigade de Sauvabelin (scoutisme).
Président de la Ligue Suisse de Hockey.
Joueur de Hockey et de tennis.
Arbitre international de sport.

Culture
Auteur et écrivain vaudois, auteur de six ouvrages.
1953: Réalise plusieurs interviews avec le Général Guisan pour la Radio suisse romande

Raymond Gafner se fait aussi connaître dans un autre genre puisqu’il publie six livres tout au long de sa vie. Colonel de l’infanterie motorisée, Raymond Gafner mène une série d’entretiens avec le général Guisan en 1953 pour la Radio suisse romande.

DHS

Wikipédia

Articles: 24heures (27.11.2002, pp. 15-16), Nouvelle Revue et Journal Politique (31.01.2003).

Louis Guisan

« La grande figure du libéralisme vaudois » (24heures, 16.07.1998).

(* 12.6.1911 à Lausanne, † 13.7.1998 à Lausanne)

Louis Guisan est fils du professeur de Droit, François Guisan, lui-même président de Zofingue en 1900 (pour une idée des « mécanismes dynastiques » de l’élite, lire la partie sur les origines sociales). Il est sans conteste la figure dominante de l’élite professionnelle de la politique, faisant carrière dans les conseils et exécutifs des échelons locaux aux Chambres fédérales. Il est notamment parlementaire fédéral pendant 20 ans!

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Louis Guisan © 24heures, 16.07.1998

Etudes

Louis Guisan fait des études de Droit à l’Université de Lausanne, qu’il complète dans les universités de Berlin, Kiel et Rome dans lesquels il termine sont Doctorat en 1936. Il obtient son brevet d’avocat en 1938.

Il est président de la société en 1930.

Conseiller communal libéral à Yverdon, Conseiller d’Etat en charge des affaires militaires, des assurances, puis de la Justice et police) pour les législatures 1954-1966, puis conseiller national de 1955 à 1963 et enfin conseiller aux Etats jusqu’en 1975. Il est par ailleurs représentant de la Suisse au Conseil de l’Europe et il assume durant les années 1972 à 19786 la présidence du Parti libéral suisse!

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Annonce dans la Revue de Lausanne, 03.04.1938

 

Avocat de profession, Louis Guisan exerce dès l’obtention de son brevet en 1938. Dès cette date et jusqu’à son élection au Conseil d’État, il pratique le barreau à Yverdon puis à Lausanne où il reprend l’étude du conseiller d’État Antoine Vodoz, fait extrêmement intéressant puisque Vodoz, à la carrière politique presque similaire à celle de Louis Guisan (!), est lui aussi ancien Président de la société de Zofingue! Bon exemple ici des liens créés par la société de Zofingue entre ses membres et des similitudes de parcours qu’elle façonne. Selon Mills (2012), « l’idée d’une couche dominante  implique que la plupart de ses membres entretiennent un réseau de relations amicales, et que dans une certaine mesure les postes sont interchangeables dans les diverses hiérarchies de l’argent, du pouvoir et de la célébrité ».

Louis Guisan est assurément une figure marquante du libéralisme romand et en donne un élan particulier dans le canton de Vaud en combattant les milieux d’extrême droite qui ont notamment tenté de mettre la main sur la Gazette de Lausanne, dont Guisan s’est assuré qu’elle garde sa mouvance libérale-démocrate. Il dirige ce journal de mouvance libérale de 1966 à 1969.

Carrière

1938: Avocat à Yverdon
1951: Avocat à lausanne
1966-1969: Directeur de la Gazette de Lausanne

Politique
1941-1952: Conseiller communal à Yverdon
1954-1966: Conseiller d’Etat
1955-1963: Conseiller national
1963-1975: Conseiller aux Etats
1972-1976: Président du Parti libéral suisse
1967-1978: Président de l’Organisation des Suisses à l’étranger

Il a enfin siégé dans la commission d’experts pour la révision totale de la Constitution fédérale entre 1973 et1977, où il s’est montré « passablement allergique aux audaces novatrices, et a affiché un conservatisme institutionnel et un fédéralisme sourcilleux » (24heures, 16.07.1998). Grande figure de la politique cantonale et nationale, Louis Guisan est sans doute très représentatif du milieu libéral vaudois – dont il incarne l’idéal conservateur – propre à l’idéologie dominante de la société Zofingue!

DHS

Wikipédia

Article: 24heures (16.07.1998).

André Gavillet

Le grand argentier socialiste du canton de Vaud

(* 25.9.1924 à Lausanne, † 14.7.2014 à Lausanne)

André Gavillet est un cas particulièrement intéressant puisqu’il est un des seuls membres de notre base de donnée qui ne se fond pas dans l’idéologie libérale-radicale dominante dans la société de Zofingue. Membre du parti socialiste, fondateur de la section socialiste de Moudon, le personnage n’est néanmoins en aucun point déviant des profils dominants des Président de Zofingue, il est même une figure de la carrière politique cantonale: Conseiller communal à Moudon, puis Lausanne, il devient le grand argentier du Canton durant 11 ans. N’oublions pas que l’élite au pouvoir est aussi socialiste!

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André Gavillet © Jean-Claude Curchod, 24heures, 29.11.1984.

Etudes

André Gavillet fait des études de Lettres à l’Université de Lausanne entre 1942 et 1946. Il obtient un Doctorat en 1957, thèse d’études sur Aragon.

Il est président de la société en 1944.

Docteur ès Lettres, André Gavillet est enseignant au collègue à Moudon puis à Lausanne et devient enseignant au Gymnase du Belvédère jusqu’à son élection au Conseil d’Etat. Car, c’est en effet la carrière politique qui caractérise le socialiste, carrière qu’il mène en parallèle de sa carrière professionnelle. Le 9 mars 1970 il est élu au Conseil d’Etat du canton de Vaud et prend la tête du Département des finances, qu’il dirige jusqu’en 1981. Il siège notamment au gouvernement cantonal de 1978 à 1981 avec son ancien amis Zofingien libéral Jean-François Leuba, amis très probablement utile à Gavillet pour trouver au Conseil des ententes aussi à droite.

Carrière

1946: Doctorant à l’Université de Lausanne
1949-1957: Enseignant de français, latin et histoire au collège secondaire de Moudon
1957: Enseignant à Lausanne au collègue secondaire
1962: Enseignant au Gymnase du Belvédère jusqu’à son élection au Conseil d’Etat

Politique
1954: Fondateur de la section socialiste de Moudon.
1954-1957: Conseiller communal à Moudon.
1957-1970: Conseiller communal à Lausanne
1962: Crée l’hebdomadaire indépendant de gauche Domaine public
1970: Conseiller d’État du canton de Vaud (Département des finances jusqu’en 1981).

1981-1995: Président de Pro Aventico.

1981-1986: Professeur extraordinaire en Lettres à l’UNIL à titre personnel.

Durant ses trois mandats politiques, il a été appelé à assumer plusieurs fonctions: il a notamment dirigé les groupes responsables du bon déroulement de la construction du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), en chantier de 1971 à son inauguration en 1982 (très probablement en collaboration avec son Directeur Raymond Gafner); il a aussi participé au rachat par le canton de la Maison de l’Élysée et à la fondation du Service cantonal de recherche et d’information statistiques.

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Cortège politique à l’occasion du 60e Comptoir, avec la présence de deux présidents Zofingiens, André Gavillet et Jean-François Leuba © Laeser, 24heures, 14.09.1979.

En 1963, il crée l’hebdomadaire indépendant de gauche Domaine public, dans lequel il est rédacteur responsable, puis collaborateur régulier. Il y rédigera plus de 1500 articles jusqu’à sa mort. Ce journal devient rapidement une référence dans la vie romande et a probablement conféré à André Gavillet une stature de penseur politique reconnu. A sa démission, la presse reconnait unanimement le « bilan positif » du Conseiller et sa capacité à satisfaire tant les attentes de la droite que de la gauche.

DHS

Wikipédia

Articles: 24heures (11.11.1980)

Jean-François Leuba

(* 16.7.1934 à Lausanne, † 22.10.2004 à Lausanne)

Jean-François Leuba est un exemple de plus de la figure dominante de la carrière politique et est un des représentants des plus fervents défenseurs du libéralisme dans le canton de Vaud. Il est notamment le père de l’actuel Conseiller d’Etat Philippe Leuba, lui aussi président de la société Zofingue en 1990.

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Jean-François Leuba @ Curchod, 24heures, 20.02.1978.

Etudes

Jean-François Leuba suit des études de Droit à l’Université de Lausanne et obtient sa licence en 1957. Il fait sa thèse à Heidelberg et y obtient son Doctorat en 1962. Il obtient enfin son brevet d’avocat en 1965.

Il est président de la société en 1957.

Jean-François Leuba s’illustre particulièrement par sa carrière politique et par son long mandat de Conseiller d’Etat. Il est notamment grâce à cette fonction, à l’origine de la construction du palais de justice de l’Hermitage, c’est-à-dire du Tribunal cantonal, inauguré en 1968. Il est Conseiller d’Etat en même temps que son collègue André Gavillet.

Carrière

1965-1978: Avocat

Politique
1970-1978: Conseiller communal à Puidoux.
1973-1978: Président du parti libéral vaudois.
1974-1978: Député au Grand Conseil.
1978-1990: Conseiller d’État en charge de la Justice, police et des affaires militaires.
1987-1998: Conseiller national.
1999-2002: Coprésident de la Constituante vaudoise.

DHS

Wikipédia

Articles: Le Matin (06.10.1979), 24heures (13.09.1979).

 

. . Spirituel, culturel et académique . .

 

Gaston Bridel

(* 01.12.1895 à Montreux, † 25.5.1982 à Prilly)

Issus de la grande famille vaudoise des Bridel, qui a vu se succéder une quinzaine de théologiens, dont de nombreux pasteurs, de professeurs à l’académie ou à l’université et jouant un rôle en vue dans l’Eglise libre. Gaston Bridel suit cette tradition familiale puisqu’il suit des études de Théologie et de Lettres à l’Université de Lausanne.

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Gaston Bridel © Laester, in Tribune de Lausanne, 25.05.1982.

Etudes

Gaston Bridel est diplômé de la Faculté de Théologie et de Lettres de l’Université de Lausanne.

Il est président de la société en 1918.

Gaston Bridel s’illustre particulièrement par son insertion dans la vie culturelle et journalistique vaudoise. Malgré la tradition de théologiens dans sa famille, il devient dès la sortie de ses études journaliste à la Gazette de Lausanne, dont il deviendra secrétaire général pendant plus de dix ans, avant de diriger jusqu’à sa retraite la Tribune de Genève. Gaston Bridel est par ailleurs Président de l’Association de la presse suisse de 1944 à 1946.

Carrière

1919: Journaliste à la Gazette de Lausanne
1927-1938: Secrétaire général à la Gazette de Lausanne
1938-1960: Directeur-Rédacteur en Chef de la Tribune de Genève, chroniqueur théâtral
1930-1938: Directeur du Théâtre du Jorat à Mézières
1944-1946: Président de l’Association de la presse suisse

Gaston Bridel est également très impliqué dans la sphère culturelle romande puisqu’il est chroniqueur théâtral et dirige le Théâtre du Jorat à Mézière de 1930 à 1938, où il y joue le Major Davel. Bridel siège également au bureau de l’Alliance culturelle romande.

Wikipédia (De)

Articles: Tribune de Lausanne (25.05.1982), 24heures (25.05.1982).

Dominique Rivier

(* 12.11.1918 à Jouxtens-Mézery, † 30.6.1998 à Jouxtens-Mézery)

La tradition académique est forte dans la famille protestante de Dominique Rivier, puisque ses deux frères sont professeurs à l’Université de Lausanne. D. Rivier fait ses études en sciences à l’Université de Lausanne où il obtient un Doctorat en Physique en 1948. Il complète ses connaissances en physique quantique dans les prestigieuses universités anglo-saxonnes de Princeton University et au National Research Council à Ottawa jusqu’en 1953 ou il devient Professeur de l’Université de Lausanne (retour aux sources).

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Dominique Rivier © 24heures, 03.01.1983.

Etudes

Dominique Rivier est licencié en sciences à l’Université de Lausanne. Il obtient un Doctorat en Physique en 1948.

Il est président de la société en 1938.

A l’Université de Lausanne, il devient Recteur en 1968, fonction qu’il exercera plus de dix ans, et durant laquelle il sera un fervent défenseur et à l’initiative du mouvement d’autonomie des Universités vis-à-vis du monde politique. Il fait d’ailleurs partie d’un groupe de frondeurs radicaux qui désavouent en 1968 les actions du Chef du Département de l’instruction publique, le socialiste H. P. Tschudi. Il se bat notamment pour cette autonomie dans la plupart des comités ou conseils politiques et académiques dans lesquels il siège.

Carrière

1950: Stage à Princeton University
1952: Stage au National Research Council à Ottawa
1953: Professeur extraordinaire à l’Université de Lausanne
1957-1988: Professeur ordinaire de physique expérimentale et théorique (mécanique quantique et relativité générale).
1968-1979: Recteur de l’Université de Lausanne
1965-1978: Membre de la Commission fédérale pour l’encouragement des recherches scientifiques.
1968-1984: Membre du Comité permanent de la Conférence régulière sur les problèmes universitaires du Conseil de l’Europe.
1979-1982: Président de la Conférence régulière sur les problèmes universitaires du Conseil de l’Europe.

Politique
1974-1986: Municipal et syndic de Jouxtens-Mézery.

Défenseur de l'autonomie des Universités

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UNI-Lausanne no 4, 10.1972.

DHS

Articles: UNI-Lausanne (no 4, 10.1972), 24heures (03.01.1983).

William Cuendet

(* 26.6.1886 à Tizi-Ouzou (Algérie), † 29.10.1958 à Lausanne)

William Cuendet est la figure dominante du profil qu’avaient les présidents de Zofingue au début du XXe siècle. Pasteur, protestant (membre de l’Eglise libre) après une licence en Théologie à l’Université de Lausanne et une thèse en 1913 sur la philosophie de Rousseau. William Cuendet est fils d’un missionnaire en Algérie.

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Titre d’un article de la Revue de Lausanne, 30.10.1958.

Etudes

William Cuendet est licencié en Théologie à l’Université de Lausanne. Il obtient son titre de Docteur en 1913 sur la philosophie religieuse de Rousseau.

Il est président de la société en 1909.

Fondateur des Amis de la pensée protestante, Président de la Société vaudoise de théologie, Pasteur à Zurich, il joue un rôle éminent dans la colonie romande mais aussi dans la vie intellectuelle de Zurich. Il occupe ensuite dès 1924 le poste de Pasteur à la paroisse libriste de Marterey à Lausanne, il joue un rôle considérable dans la vie sociale et théologique du canton de Vaud. Il joue aussi un rôle par ses mandats dans le comité de la Mission suisse en Afrique du Sud.

Carrière

1909: Doctorant à L’Université de Lausanne
1911: Pasteur à l’Eglise français de Zurich
1921-1957: Membre de la Commission de gestion de la Collection graphique de l’EPFZ.
1924-1949: Pasteur à la paroisse de Marterey à Lausanne

Passionné pour l’art, il devient un grand collectionneur de gravures et donne de nombreuses conférences sur Rembrandt dont il possède justement une collection de gravures célèbre en Suisse.

DHS

Articles: Revue de Lausanne (30.10.1958), Feuille d’avis de Lausanne (30.10.1958)

Henri Meylan

(* 29.10.1900 à Lausanne, † 9.3.1978 au Mont-sur-Lausanne)

Henri Meylan est proprement un des meilleurs représentants de l’élite purement académique et spirituelle, puisqu’il a été Professeur honoraire de l’Université de Lausanne dans laquelle il a enseigné durant plus de quarante-deux ans, puis Doyen de la Faculté de Théologie et Recteur de l’Université. Il a été très impliqué dans le monde des historiens. Les titres de docteur honoris causa lui ont été décernés par non moins six universités: Neuchâtel, Caen, Strasbourg, Genève, Saint-Andrews (Ecosse) et Montpellier, ce qui montre la bonne réception de son travail.

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Henri Meylan © UNI-Lausanne no 22, 4.1978.

Etudes

Henri Meylan est licencié en sciences religieuses de l’Université de Lausanne, licencié ès Lettres de la Sorbonne et archiviste-paléographe diplômé de l’Ecole des Chartes de Paris.

Il est président de la société en 1921.

Henri Meylan est Professeur de l’histoire ecclésiastique et de l’histoire des dogmes à la faculté de théologie de Lausanne entre 1928 et 1970. Il en est le Recteur entre 1946 et 1948. Meylan est un historien de la Réformation et de l’Université de Lausanne. Il est l’un des artisans de la réunion des deux églises protestantes du Canton de Vaud, soit de l’Eglise libre et de l’Eglise nationale vaudoise: il s’est notamment attaché à montrer que les raisons de la séparation n’existaient plus. Concrètement, il réussi à réunir les deux facultés de théologie lausannoise.

Carrière

1928-1970: Professeur de l’histoire ecclésiastique et de l’histoire des dogmes à la faculté de théologie de Lausanne.
1966 et 1968: Doyen de la Faculté de Théologie.
1946-1948: Recteur de l’Université de Lausanne

Il a travaillé durant plusieurs années avec l’Université de Genève dans le cadre de la Société du Musée historique de la Réformation. Il a achevé avant sa mort le neuvième volume de cette entreprise. A côté de ces travaux, il a été Président de la commission de la recherche scientifique de l’UNIL, Président de la société vaudoise et suisse d’histoire.

DHS

Article: UNI-Lausanne (no 22, 04.1978)

 

. . Economie et politique . .

 

Pierre Freymond

(* 06.09.1921 à Yverdon, † 11.4.1971 à Duillier)

Pierre Freymond est incontestablement une personnalité à la fois politique et économique du canton de Vaud. La liste des groupements politiques, des entreprises, partis qui lui rendent hommage le jour de sa mort à 50 ans après une crise cardiaque est impressionnante (cf. image ci-dessous). Politicien radial, c’est surtout dans la sphère économique qu’il semble le plus s’illustrer, notamment en étant un avocat d’affaire réputé. De plus en plus dominé par des grandes entreprises, le canton de Vaud et la Suisse Romande avait probablement besoin de tels personnages pour les unir par des liens administratifs ou politiques. Pierre Freymond semble véritablement avoir fait partie de ces groupes qui détiennent les clés des décisions économiques.

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Pierre Freymond © Nouvelle chronique vaudoise, 13.04.1971.

Etudes

Pierre Freymon suit ses études à l’Université de Lausanne, puis à Bâle, Cambridge et à l’académie de droit international à La Haye. Il est licencié ès sciences politiques en 1946, puis Docteur en Droit en 1947.

Il est président de la société en 1924.

Pierre Freymond suit des études dans plusieurs universités européennes et est d’abord conseiller juridique à l’Organisation européenne de coopération économique, dans laquelle il fait ses premières armes entre le monde politique et économique. Il fait ensuite son entrée au barreau vaudois en 1954 et crée rapidement son étude qui devient « une des plus en vue de la place de Lausanne » (Feuille d’avis de Lausanne, 13.04.1971). Il est avocat d’affaire et se voit attribuer des affaires économiques des plus délicates.

Carrière

1947: Conseiller juridique à Paris à l’OECE.
1953: Avocat à Lausanne.

Economique
1962-1965: Membre du Club d’efficience de Suisse romande
Président d’Uvavin.
Membre du Conseil d’administration et Direction S.A. des produits alimentaires Knorr.
Membre du Conseil d’Administration de la Fiducière Firel S.A à Lausanne.
Membre de la compagnie d’assurance Nationale, appelé à faire partie de son Conseil d’administration.
Membre du Conseil d’administration de la Banque Pasche

Politique
1967-1971: Député radical au Grand Conseil vaudois.
1962-1965: Conseiller national
Membre du Cercle Démocratique

Sur le plan politique, il est élu en 1965 comme municipal à Duiller, puis l’année suivante au Grand Conseil. Il est ensuite Conseiller national dès 1967, où il s’impose aussi sans peine et où il devient porte-parole du conseiller fédéral Hans Schaffner ce qui lui vaut de représenter la Suisse à la conférence de la FAO. Il fait notamment partie du Cerlce Démocratique de Lausanne, société patriotique, historiquement attachée au mouvement radical, sans être lié formellement au parti vaudois.

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Nombreux hommages rendus dans les pages mortuaires pour P. Freymond, 24heures 12.04.1971

Il est parfaitement intégré dans les milieux d’affaire puisqu’il est Président d’Uvavin, membre du Conseil d’administration et Direction S.A. des produits alimentaires Knorr, membre du Conseil d’Administration de la Fiducière Firel S.A à Lausanne, membre de la compagnie d’assurance Nationale, appelé à faire partie de son Conseil d’administration, et membre du Conseil d’administration de la Banque Pasche.

Il membre du Club d’efficience de Suisse romande, lobby et groupe de réflexion économique. Au travers de ses dîners d’affaires, voyages d’affaires, forum économique ou du parrainage d’entreprises, le Club Efficience tend à fédérer des personnalités du monde économique.

DHS

Articles: Nouvelle chronique vaudoise (13.04.1971), Nouvelle revue de Lausanne (14.04.1971).

Raymond Devrient

Il avait la prudence du patron vaudois qui tient à se faire conseiller et à mûrir ses décisions.(24heures, 01.02.1987)

(* 23.04.1904 à Saint-Pétersbourg, † 27.1.1987 à Pully).

Raymond Devrien est issu d’une famille argovienne et est né à St-Peterbourg mais vient s’installer dans sa jeunesse dans le canton de Vaud. Il est l’illustration de l’entrepreneur mais qui reste toujours impliqué dans les sphères politiques, et fait le lien entre les sphères politiques et économiques. Directeur de Publicitas de 1938 à 1943, puis Directeur de la compagnie d’assurance La Suisse, dont il est administrateur jusqu’en 1970, il est très présent dans les groupes d’intérêts patronaux, notamment au Vorort, à la Fédération vaudoise des corporations entre 1938 et 1943, puis à la Chambre vaudoise de l’industrie entre 1954 et 1970.

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Raymond Devrient © E.O 24heures, 01.02.1987.

Etudes

Raymond Devrient fait des études de Droit à l’Université de Lausanne où il obtient un Doctorat en 1931.

Il est président de la société en 1925.

Raymond Devrient, après avoir entamé sa carrière au Vorort devient très tôt Directeur de la compagnie Publicitas qui existe encore aujourd’hui. Il préside la compagnie d’assurance La Suisse dès l’âge de 44 ans. Il est un expert des assurances privées et du contexte économique, politique et social dans lequel elle s’inscrit, « ce qui lui permet de donner à ce groupe un essor qui le hisse parmi les principales compagnies du pays » (24heures, 01.02.1987). Il semble très apprécié ce qui le hisse à la présidence dès 1961 de l’association professionnelle faîtière des assurances, en même temps qu’au Comité européen des assurances.

Carrière

1927-1930: Secrétaire du Vorort de l’Union suisse du commerce et de l’industrie.
1938-1943: Directeur de Publicitas.
1943-1978: Directeur de la compagnie d’assurance La Suisse, dont il est administrateur jusqu’en 1970, et président du conseil d’administration jusqu’en 1978.
Président de la société Baumgartner Papiers.

Associations d’intérêts
1938-1943: Président de la Fédération vaudoise des corporations.
1954-1970: Président de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie.

Membre de l’association professionnelle faîtière des assurances.

Membre du Rotary-Club.

Mandats
Siège au comité de la Banque Nationale suisse (1974)
Siège au conseil d’administration du Crédit Suisse.
Siège au conseil de la défense nationale
Siège au conseil d’administration du Comptoir suisse.
Vice-Président de la société la Tribune de Genève.
Fondation protestante de Crêt-Bérard

Mais l’assurance ne constitue pas le seul domaine dans lequel il s’est illustré puisqu’il Il préside la Chambre vaudoise du commerce dès qu’elle se sépare de l’actuelle Union vaudoise des associations industrielles, commerciales et de métiers. Selon le 24heures, « il n’hésite pas à s’engager, lorsqu’il estime que l’intérêt général le justifie, dans des opérations de sauvetage d’entreprises comme celui de Baumgartner, autre épisode délicat de la vie économique vaudoise ». Il exerce de plus de nombreux mandats dans différents conseils d’administration et dans des associations d’intérêts. Il participe également à des institutions religieuses, comme la Fondation Vrêt-Bérard.

Il reçoit notamment un Doctorat honoris causa de l’Université de Lausanne pour « reconnaître le mérite exemplaire d’une carrière consacrée au développement économique du pays et au progrès de ses institutions de prévoyance » (24heures, 1.02.1987).

DHS

Articles: Nouvelle revue de Lausanne (31.01.1987), 24heures (01.02.1987).

Pierre Michel Genton

(* 02.07.1944 à Lausanne, …)

Pierre-Michel Genton représente une bonne illustration de la figure croissante dans les années 1960 des ingénieurs diplômés de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, qui devient en 1969 la deuxième haute école technique de la Confédération. C’est d’ailleurs la même année que Pierre M. Genton y obtient son titre d’ingénieur en génie civil. Il fait quelques années plus tard une formation en « Executive Development » que lui délivre en 1980 l’International Management Development Institute (IMD) de Lausanne.

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Pierre-Michel Genton © Jane Way, 24heures, 11.04.1990.

Etudes

Pierre-Michel Genton obtient un diplôme de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne d’ingénieur en génie civil en 1969, qu’il complète en 1980 par une formation de « Executive Development » que lui délivre en 1980 l’International Management Development Institute (IMD) de Lausanne.

Il est président de la société en 1969.

Il est dès 1971 ingénieur en chef pour Electrowatt Engineering Service pour la planification et la construction de différents systèmes de transports, d’infrastructures énergétiques et de tunnels en Suisse. Il travail aussi dans divers groupes de projets pour des constructions à l’étrangers et dans la Société Suisse de Surveillance, expert externe pour la validité de projets d’infrastructure. Il est membre de l’Etat-major de contrôle et de coordination du transit alpin de 1997 à 2000, commission extra-parlementaire du DETEC.

Carrière

1971- 1975: Ingénieur en chef pour Electrowatt Engineering Service (planification de différentes infrastructures).

1976-1978: Directeur de Swiss Consultants en Irak pour la planification d’un système de transit rapide en Irak.

1978-1980: Expert et assistant du Ministère des Transports de Philippines.

1981-1983: Membre de la Société Générale de Surveillance à Genève (SGS).

1981-2009: Arbitre consultant pour divers projets d’infrastructures.

Mandats
1997-2000: Membre de l’Etat-major de contrôle et de coordination du transit alpin de 1997 à 2000. Commission extra-parlementaire du DETEC.
1998-2003: Commissaire nommé par le Secrétaire général de l’ONU pour examiner les demandes de construction découlant de la guerre du Golfe (Commission d’indemnisation des Nations Unies).

Politique

Conseiller communal d’Ecublens.

Président de la commune d’Ecublens.

Président du groupe Libéral.

 

Membre du Rotary Club.

Site personnel

Article : 24heures (11.04.1990)

 

. . Médecine . .

 

Noël Genton

(*26.12.1925 à Lausanne, …)

Noël Genton (pas un parent proche de Pierre-Michel Genton) est Docteur en médecine de l’Université de Lausanne. Il est la figure du médecin Zofingien, troisième formation suivie par les présidents de la société. Il illustre bien le fait que les médecins de notre base de donnée ne se contentent pas de pratiquer la médecine mais recouvrent aussi toute sorte de rôles stratégiques de l’administration publique (Chef de clinique dans un hôpital, Directeur d’un centre médical cantonal, etc.), ou de places prestigieuse de la société.

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Prof. Noël Genton © UNI-Lausanne (06.1977).

Etudes

Noël Genton fait ses études de médecine à l’Université de Lausanne, qui lui décerne un Doctorat en médecine en 1953.

Il est président de la société en 1949.

Noël Genton obtient donc son Doctorat en médecine de l’Université de Lausanne en 1953. Il suit ensuite ses stages en tant que jeune diplômé dans différents services à Lausanne et à Zurich avant d’être nommé en 1958 chef de clinique de chirurgie du Kinderspital, puis médecin-chef en 1961 de chirurgie infantile du Service universitaire de chirurgie de Lausanne, date de sa création. Assez tôt il s’oriente en pédiatrie et en chirurgie infantile.

Carrière

1951 : Stage à l’Hôpital de Nyon.
1953 : Stage au Service universitaire de Chirurgie à Lausanne et à la Clinique infantile universitaire de Lausanne
1956 : Stage au Service de chirurgie du Kinderspital de Zurich.
1958 : Nommé chef de clinique de chirurgie du Kinderspital.
1961 : Chef du Département de chirurgie infantile du Service universitaire de chirurgie de Lausanne.

Académique
1964 : Privat-docent à la Faculté de médecine de l’UNIL.
1967 : Professeur associé à l’UNIL.
1970 : Professeur extraordinaire à la Faculté de médecine de l’UNIL.
1976 : Professeur ordinaire de l’UNIL.

Mandats
Membre fondateur de la Société suisse de chirurgie pédiatrique
Président Collège des chefs des services CHUV (1976 à 1980)
Membre du Conseil de santé

Dès 1964, il entame une carrière académique de Professeur de médecine et de chercheur très impliqué dans le développement de la chirurgie infantile. Noël Genton est un des fondateurs de la chirurgie pédiatrique à Lausanne, d’abord sous la forme d’une petite unité indépendante qu’il crée en 1961 pour devenir un Service autonome en 1971. Il est membre fondateur de la Société suisse de chirurgie pédiatrique, président Collège des chefs des services CHUV (1976 à 1980) et membre du Conseil de santé.

Articles : UNI-Lausanne (06.1977), UniScope (01.09.2000), Brochure du Symposium en l’Honneur du Professeur Noël Genton « Qu’est devenue la chirurgie pédiatrique 20 ans après ? » (08.09.2011).

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