Automne-hiver 2007

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Donna bomba
Avec Ivana Sajko et Ljiljana Avirovic
Samedi 22 septembre 2007, 11h30, rencontre en italien
Festival de littérature et traduction Babel, Castelgrande, Bellinzona

Donna bomba, c'est le titre percutant du premier livre d'Ivana Sajko qui paraîtra en italien en 2008 aux éditions Federico Motta, dans une traduction de Patrizia Almesberger. Jeune dramaturge et comédienne croate, Ivana Sajko a écrit une douzaine de pièces, dont plusieurs ont été couronnées de prix et qui sont traduites et jouées en diverses langues. Ses textes associent la tension dramatique de certains faits réels à un entrelacs complexe de cauchemars et de phobies imaginaires. L'auteure dialoguera avec Ljiljana Avirovic, traductrice renommée pour la littérature croate, qui a accompagné le passage de Donna bomba en italien. Ljiljana Avirovic enseigne la traduction à l'Université de Trieste. # Programme complet sur www.babelfestival.com

 

Thomas Hürlimann
Lundi 24 septembre 2007
, 19h, lecture bilingue
Palais de Rumine, Place de la Riponne, Lausanne

En Suisse romande, Thomas Hürlimann est d'abord connu pour sa pièce L'Ambassadeur, traduite par Gilbert Musy (Ed. d'en bas). Mais Thomas Hürlimann est aussi un auteur de romans et de nouvelles. Il lira ainsi des extraits de Mademoiselle Stark, best-seller en Allemagne, traduit en français par Colette Kowalski (Ed. Seuil). Passant un été chez son oncle prélat du couvent de Saint-Gall, le jeune narrateur s'initie à la vie de la bibliothèque comme aux premiers émois des sens. L'auteur a reçu le Prix Schiller 2007 pour son dernier roman Vierzig Rosen (Ed. Ammann).
# En collaboration avec la Literaturhaus Zürich et la BCU Lausanne

 

Existe-t-il une littérature autrichienne ?
Par Peter Landerl
Vendredi 5 octobre 2007, 13h30, conférence en allemand
Université de Lausanne, Anthropole, Salle 5060

Si l'on admet qu'une oeuvre littéraire n'est pas uniquement le produit d'un auteur, mais qu'elle dépend aussi des instances littéraires, il convient de s'interroger sur les conditions de production dans lesquelles s'inscrivent les écrivains. La conférence montrera comment le champ littéraire autrichien a développé ses propres lois et systèmes de valeurs, distincts des champs allemands et suisses. A l'aide de quelques spécificités, il s'agira de voir comment cette littérature s'est constituée en littérature nationale. Le contexte éditorial, le paysage des revues littéraires, l'état du soutien à la littérature et le rôle des associations d'auteurs marqueront les points forts de l'exposé. # Dans le cadre du séminaire de traductologie de Prof. Bernard Banoun

 

Aspirations partagées
Avec Händl Klaus, Simon Koch, Heidi et Rolf Abderhalden
Samedi 6 octobre 2007, 16h, rencontre avec repas et représentation
Grange de Dorigny, Lausanne

La Grange de Dorigny ouvre sa saison avec la pièce du jeune Autrichien Händl Klaus J'aspire aux Alpes ; Ainsi naissent les lacs, jouée par la Cie Mapa Teatro. En marge d'une des représentations, l'auteur discutera avec son traducteur Simon Koch des questions soulevées par la transposition d'une langue à une autre. Les metteurs en scène Heidi et Rolf Abderhalden seront également présents pour évoquer une transposition d'un autre ordre, du texte à la scène. Cette pièce au style dense et ramassé, suggérant une nouvelle forme de saga alpine, est disponible en édition bilingue dans la série des Cahiers du CTL. # Réservation obligatoire sur www.grangededorigny.ch

 

Autrement dit
Avec Christa Schuenke
Vendredi 9 novembre 2007, 20h15, rencontre en allemand
Müllerhaus für Literatur und Sprache, Lenzburg

Depuis 25 ans, Christa Schuenke traduit de l'anglais des oeuvres de tous genres littéraires pour le public germanophone d'Allemagne, d'Autriche et de Suisse. Mais Christa Schuenke est aussi curieuse de savoir ce que pensent les autres de la traduction. La traduction est-elle le signe du propre ou de l'étranger ? La traduction est-elle le résultat de la culture ou son synonyme ? Pourquoi dit-on qu'une traduction vieillit ? Et que se passe-t-il si une oeuvre se démultiplie sous l'effet de plusieurs traductions dans une même langue ? La discussion menée avec Christa Schuenke permettra d'approfondir ces questions, par une approche herméneutique de la traduction telle qu'elle se dessine dans plusieurs publications récentes.

 

Klaus Merz, Marion Graf et Donata Berra
Dimanche 11 novembre 2007
, 17h, lecture trilingue
Müllerhaus für Literatur und Sprache, Lenzburg

Les traductrices Marion Graf et Donata Berra se réunissent autour d'un texte de Klaus Merz qu'elles ont chacune traduit en 1998 : Jakob schläft (Ed. Haymon) devient Frère Jacques avec Marion Graf (Ed. Zoé) et Jakob dorme avec Donata Berra (Ed. Marcos y Marcos). Ce bref roman raconte l'histoire d'une famille marquée par la maladie et la mort. Rien de morbide pourtant dans cette suite de tableaux, mais une gaieté, une vigueur paradoxales qui animent la prose insolite de Klaus Merz. Près de dix ans après la sortie du roman, l'auteur et ses traductrices en liront des extraits dans leur langue respective.

 

Traduire le langage des sens
Avec Anne-Lise Grobéty et Irma Wehrli
Samedi 17 novembre 2007, 11h, rencontre
Journées Lettres frontière, Saint-Maurice

Comment traduire ce qui se lit dans l'autre langue ? Et comment exprimer ce qui ne se dit pas, mais se sent aussi dans la langue d'arrivée ? Les auteurs francophones ont une pratique littéraire de l'intime souvent étrangère à la grande majorité du public germanophone et la traduction agit alors comme un révélateur de ces différentes sensibilités. Articulée autour du roman Infiniment plus d'Anne-Lise Grobéty (Ed. Campiche), traduit par Irma Wehrli sous le titre Unendlich mehr (Ed. Benziger), la rencontre explorera ces questions en se nourrissant des expériences contrastées de l'auteure et de sa traductrice. Anne-Lise Grobéty fait partie de la Sélection Lettres frontière 2007 pour son dernier roman La Corde de mi. # Programme complet sur www.lettresfrontiere.net

 

Traduire le théâtre d'Elfriede Jelinek
Par Elisabeth Kargl
Vendredi 30 novembre 2007, 13h30, conférence en allemand
Université de Lausanne, Anthropole, Salle 5060

Les textes d'Elfriede Jelinek sont un déplacement langagier permanent et le travail subversif de destruction, qui est toujours aussi construction, crée une langue propre, une grammaire individuelle, à l'origine d'une nouvelle théâtralité. En s'appuyant sur les réflexions de Wilhelm von Humboldt et de Friedrich Schleiermacher, il s'agit de voir comment transposer cette « machine textuelle » en français. A partir d'extraits de plusieurs pièces et de leurs traductions, la conférence cernera les enjeux traductifs soulevés par cette écriture particulière et résumera les différentes approches de traduction. # Dans le cadre du séminaire de traductologie de Prof. Bernard Banoun

 

S'écrire soi-même
Avec Anne Weber
Mardi 11 décembre 2007, 10h, rencontre en allemand
Université de Lausanne, Anthropole, Salle 5060

« Je me réveille plus près de moi-même que je ne l'ai jamais été. Il est zéro heure zéro zéro : de l'oeil gauche, je me vois naître, de l'oeil droit je me vois mourir, au milieu de mon front s'ouvre un oeil qui me voit écrire. » Avec ce récit à la Première personne (Ed. Seuil), c'est à un voyage à l'intérieur de sa tête que nous invite l'auteure, dans un récit fantasmatique et méditatif, où s'entremêlent réflexion, fable et rêve. Anne Weber est allemande, vit en France, écrit tantôt en allemand, tantôt en français, et finit toujours par se traduire dans l'autre langue. # Dans le cadre du séminaire de littérature allemande de Prof. Christiaan Hart Nibbrig

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