# Téléchargez le programme complet du CTL en format PDF #
CTL_prog_2018S2_prod_web (815 Ko)
# Téléchargez le programme complet du CTL en format PDF #
CTL_prog_2018S2_prod_web (815 Ko)
Evviva Italia!
Avec Lise Chapuis, Christophe Mileschi et Jean-Baptiste Para
Samedi 1er septembre 2018 15h00, Table-ronde
La traduction sur les quais, Morges - Club nautique
Pourquoi certains livres passent-ils mieux que d'autres la frontière ? Qu'est ce qui caractérise la littérature italienne par rapport à la française ? Les traducteurs sont des passeurs, ils sont aux premières loges pour observer une littérature et ses développements les plus récents. Les trois invités de cette table ronde ont découvert et fait découvrir des auteurs, ils en partagent certains, ils enseignent ou publient aussi au-delà de leurs traductions : comme autant de façon de transmettre leur passion de la littérature italophone. Animé par Carlotta Bernardoni-Jaquinta
Moresco, deux VF pour une VO
Avec Florence Courriol et Anita Rochedy
Dimanche 2 septembre 2018 15h00, Joute
La traduction sur les quais, Morges - Grenier bernois
Les deux traductrices confronteront leurs versions traduites d’un même texte inédit en français et défendront leurs choix de mots et tournures de phrases lors d’une joute verbale devant le publicet en présence de l’auteur !
Une occasion ludique de donner à voir les difficultés et la complexité du passage d’une langue à l’autre et de comprendre les choix des traductrices qui doivent faire face à toute une série d’options parfois radicalement différentes. Animé par Pierre Lepori. En présence de l’auteur
D'un monde à un autre
Avec Geetanjali Shree et Nicola Pozza
Dimanche 2 septembre 2018 16h30, Lecture bilingue
La traduction sur les quais, Morges - Grenier bernois
Une place vide (khālī jagah en hindi) s’appuie sur la perte d’un fils pour interroger les thèmes de la violence, de l’absence, de l’adoption et de l’illusoire volonté d’appartenir à un lieu ou à une patrie déterminés.Geetanjali Shree apporte à la littérature hindi contemporaine une note originale grâce à un usage très personnel des lexiques hindi, ourdou et régionaux, mais aussi de la syntaxe et des multiples non-dits qui rendent son écriture complexe et dense. Le traducteur Nicola Pozza rend toute la saveur de ce récit éclaté, fragmenté et poétique, qui touche par son style particulier, empreint de silences et de récurrences. Auteure et traducteur présenteront le livre fraîchement paru aux éditions Infolio et en offriront en lecture quelques morceaux choisis. Présenté par Camille Luscher.
Le Muet prend la parole
Avec Florence Courriol et Anita Rochedy
Samedi 1er au dimanche 2 septembre 2018 13h00,
La traduction sur les quais, Morges - Cellier Hôtel de ville
On dit souvent que personne ne lit aussi bien qu’un traducteur ou une traductrice. Traducteur attitré ou traducteur volage, de multiples langues ou de nombreux auteurs, les traducteurs et les traductrices entretiennent une relation privilégiée avec les œuvres qu’ils travaillent et qui les travaillent. En une vingtaine de minutes, ils se dévoilent et nous révèlent les trésors et les richesses de la littérature qu’ils affectionnent… avec toujours la même visée : transmettre. Animé par Camille Luscher (CTL)
Samedi : Florence Courriol traduit Anna Felder : Sous l’œil du chat; Anita Rochedy traduit Paolo Cognetti, mais aussi Yari Bernasconi; Walter Rosselli traduit Giovanni Orelli, mais aussi Leo Tuor; Dimanche : Lise Chapuis traduit Giosuè Calaciura, mais aussi Antonio Tabucchi; Christophe Mileschi traduit Italo Calvino, mais aussi Léonard de Vinci; Jean-Baptiste Para traduit Alberto Nessi, mais aussi Manganelli.
La Cartothèque
Avec Lev Rubinstein et sa traductrice Hélène Henry
Vendredi 20 septembre 2018 19h00, Lecture bilingue
Fondation Jan Michalski - En bois désert 10, 1147 Montrichier
Lev Rubinstein est un classique du « Conceptualisme de Moscou», cette nouvelle avant-garde qui, vers 1970, a bousculé l’habitus littéraire soviétique en réinventant la forme du poème. Pour Rubinstein, ce fut l’« écriture-sur-fiches ». L’idée de segmenter son texte en l’inscrivant, phrase après phrase, sur de simples fiches perforées, lui a été suggérée par son quotidien de bibliothécaire, par les pratiques picturales de démultiplication du Pop Art américain, et par l’espoir qu’un discours donné à « voir » en pièces détachées serait capable de réveiller le lecteur-auditeur engourdi par le soviétisme ordinaire. Sur chaque fiche perforée figure un énoncé (y compris l’énoncé-zéro, le blanc) issu de territoires variés du langage : formules toutes faites du quotidien, citations, quasi-citations, poèmes authentiques ou fabriqués, dictons et sentences, chansons ou lambeaux de textes narratifs,... Rubinstein découpe les langages, les juxtapose, les mêle et les heurte, dans un système d’échos qui crée un « grand texte » doté d’une cohérence inédite et d’un rythme individuel.
Pour les éditions Le Tripode, Hélène Henry a traduit ces fiches en français dans un épais volume de 500 pages basé sur un recueil complet de ses textes-sur-fiches (1975-2008). paru en 2015 à Moscou (La Grande Cartothèque, Éditions Novoe Izdatelstvo). Le texte-objet, défini par les fiches de carton perforées, écrites à la main, rangées en liasses enserrées d’un élastique, devient texte-performance, actualisé dans une lecture théâtralisée, agie et proférée par Rubinstein lui-même, et par sa traductrice en français. La Fondation Jan Michalski pour l’écriture et la littérature présente les deux aspects de l’œuvre du non-poète russe (puisqu’il refuse de se définir comme « poète ») : à travers une exposition et une lecture bilingue. La lecture sera suivie d’une discussion et d’un apéritif.
# Organisée en collaboration avec la Fondation Jan Michalski ; la rencontre prend place dans le cadre d’un atelier de traduction thématique consacré à la traduction de l’intertextualité.
Tout près du vent
Avec Klaus Merz et sa traductrice Marion Graf
Vendredi 28 septembre 2018 19h00, Lecture
BCU - Palais de Rumine, place de la Riponne, Lausanne
Le quotidien devient poésie sous la plume de Klaus Merz. Tout est matière à littérature ; un représentant en cosmétique, un téléphone portable, des talons aiguilles croisent dans ses textes des éléments plus classiquement poétiques, comme la nuit, les rêves, le deuil. En français, Marion Graf crée une langue qui révèle des aspects cachés des poèmes qu’elle interprète autant qu’elle transpose. Lecture et discussion dans le cadre de la série de rencontre « Ces voisins inconnus ». Deuxième rencontre le 29 septembre à 16h45 à Genève (Bains des Pâquis, Poésie en ville)
# En collaboration avec la Literaturhaus de Zurich, la BCU Lausanne et le soutien de la Fondation Oertli.
J comme joute
Avec Sophie Aslanides et Anatole Pons, sur un texte de Laura Kasischke (en présence de l’auteure)
Samedi 29 septembre 2018 14h00, Joute
Café de l'Union - Le Bourg 12, 1610 Oron-la-Ville
Pour sa 2e édition, le Festival L’Amérique à Oron (27-29 sept.) accueille une joute de traduction. Deux traducteurs, Sophie Aslanides et Anatole Pons recevront avant le festival une nouvelle inédite de l’auteure américaine Laura Kasischke. Le jour J comme Joute, munis de leurs traductions, ils découvriront le texte de leur «adversaire» et pourront ainsi confronter leurs versions, défendre et expliquer leurs choix devant les spectateurs. Cette lutte verbale et linguistique est l’occasion pour le public d’apprécier la complexité de la traduction et la multiplicité des solutions.
Peter Bichsel, choniqueur de son temps
Avec l'écrivain et son traducteur Alexandre Pateau
Mardi 30 octobre 2018 12h30, Lecture-discussion
Café littéraire à la Mediathèque Valais - Avenue du Simplon 6, 1890 St-Maurice
Traduit par Alexandre Pateau, Le Buson – ou les nouvelles amours de Maguelonne, suivi de quelques autres contes de policiers et d’ivrognes (En bas, 2017), rassemble huit fables modernes oscillant entre le fantastique et l’inquiétant – voire le cruel. Huit histoires drolatiques stylisées par l’oralité de la langue, huit variations virtuoses sur l’art du conteur. Lecture et discussion avec l’écrivain et son traducteur.
L’après-midi, Alexandre Pateau donnera un atelier-conférence au Collège de Saint-Maurice aux côtés de Ursula Gaillard, également traductrice de Bichsel (La Couleur Isabelle, En bas, 2012).
# En collaboration avec la Médiathèque Valais – St-Maurice et le Collège de Saint-Maurice.
Creative Practices of Literary Translation: Linguistic, Cultural and Intersemiotic Translation
A symposium on translation and South Asian literatures
Jeudi 18 et vendredi 19 octobre 2018 16h00
Univertsité de Lausanne, Amphimax 414
The aim of the symposium is to discuss various practices of translation. Starting from the assumption that translation is a creative literary activity and the translator the ‘recreator’ of a text in another language or medium, we would like to focus on the case of South Asia and discuss questions related to this area and its literatures. How can translation be a creative activity and how does it transpose tradition in new ways of writing or expressing it?
Be it from one language to another (Hindi to English by Jason Grunebaum and Apurva Narain) or from father to son (Hindi poetry of Kunwar Narain revisited in English by Apurva Narain) or from one media to another (the graphic novels revisiting epic events from the Mahābhārata by Amruta Patil), the processes of translation imply choices, rethinking and options which allow to discover not only what is at stake in the process but also new ways to write or to relate to the Indian world.
Rather than discussing translational theories in general, we wish to elaborate on the specificities related to the Indian context and to the personal experiences of the participants. What are the problems inherent in translating Hindi into English, be it novels or poetry? What does it mean to illustrate, for a modern reader, episodes of the Mahābhārata in form of a graphic novel? Who is the intended audience and how do these translations and transpositions relate to a Western or an Indian audience?
Each participant is invited to present and discuss his/her practice of translation and put it into perspective with the other participants. Discussants will respond to the papers and speak from the perspective of their own preoccupations with translation, be it on a theoretical or practical level. A larger audience than Indologists is expected, hence the authors should address their questions in a way they can be understood also by a wider academic public.
# En collaboration avec la Section de langues et civilisations slaves et de l'Asie du Sud
Écrire en traduisant
Symposium suisse de traduction littéraire
Samedi 17 novembre 2018 11h00
Bibliomedia - César-Roux 34, 1005 Lausanne
Lieu de rencontres et d’échanges, le symposium s’attache aux aspects pratiques de l’exercice de la profession. Pour sa dixième édition en 2018, c’est le processus créatif nécessaire à toute traduction qui sera au centre des discussions. La journée s’emploiera ainsi à définir les contours et les limites de ce processus à travers une table ronde – ou à les repousser, dans les ateliers de l’après-midi, regroupés par langue cible en allemand, français et italien.
La manifestation est organisée par l’association Autrices et auteurs de Suisse AdS, qui regroupe également les traductrices et traducteurs littéraires, en collaboration avec le Collège de traducteurs Looren, la Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia et le Centre de traduction littéraire de Lausanne (CTL) – ainsi que Bibliomedia Suisse qui accueille la manifestation.
La journée se prolongera avec la cérémonie de remise du Prix lémanique de la traduction à Elisabeth Edl et Jean-Pierre Lefebvre.
Les traductrices et traducteurs de Suisse sont tous cordialement invités, quelle que soit leur combinaison de langue !
# En collaboration avec AdS
Remise du Prix lémanique de la traduction
Avec Jean-Pierre Lefebvre et Elisabeth Edl
Samedi 17 novembre 2018 18h00
Bibliomedia - César-Roux 34, 1005 Lausanne
Le douzième Prix lémanique de la traduction est décerné à Elisabeth Edl (Allemagne) et Jean-Pierre Lefebvre (France) pour l’excellence de leur oeuvre de traduction. Ces deux traducteurs contribuent depuis de nombreuses années à stimuler les échanges littéraires et intellectuels entre le français et l'allemand. La qualité de leurs traductions a déjà été honorée en d'autres lieux. Doté de deux fois CHF 10'000.- et d’un séjour au Collège de traducteurs Looren, le Prix lémanique de la traduction est décerné tous les trois ans à deux personnes, l'une traduisant de l'allemand vers le français et l'autre du français vers l’allemand.
Cette année, la cérémonie de remise du Prix lémanique se déroulera dans le cadre du 10e Symposium suisse des traductrices et traducteurs littéraires, consacré aux limites et libertés de la traduction comme création littéraire, le samedi 17 novembre 2018 à 18h00, Bibliomedia Suisse, César-Roux 34, 1005 Lausanne.
Lectures des oeuvres, musique. Les allocutions en l'honneur des lauréats seront prononcées par Isabelle Kalinowski et de Edi Zollinger.
Traduire le temps du français en japonais
Avec Naoko Kasama, Université de Kokugakuin (Tokyo)
Mercredi 28 novembre 2018 8h30, Rencontre
Université de Lausanne - Anthropole 5157
Quel est le système du temps des verbes dans la langue japonaise ? Comment peut-on traduire en japonais l'expression de la durée, de l'attente ou du souvenir des textes narratifs français ? Présentation à partir d’exemples de traduction de Flaubert, de Maupassant et de Ramuz.
Naoko Kasama est maître de conférences de langue et de culture françaises à l'université Kokugakuin (Tokyo). Elle a traduit en japonais Marie NDiaye (Tous mes amis, Mon cœur à l'étroit, Le souhait) et Flaubert (Novembre, Salammbô [version abrégée]). Sa traduction de Notre cœur de Maupassant ainsi que celle d'un recueil de nouvelles de Ramuz sont à paraître. Lauréate du prix Konishi 2010 pour la traduction de littérature française.
# Dans le cadre du séminaire "Übersetzungszeiten – les temps de la traduction" de Prof Irene Weber Henking
Traduire et éditer en Suisse romande entre 1960 et aujourd'hui
Avec Stéfanie Brändly, assistante en traductologie à la section d’allemand, UNIL
Mercredi 21 novembre 2018 8h30,
Université de Lausanne - Anthropole 5157
Quel est le rôle des éditeurs dans la sélection des livres traduits, des langues traduites, et dans les processus de traduction ? Pourquoi traduisent-ils alors qu’il s’agit d’une activité réputée chère et peu rentable ? Que leur apportent les traductions ? La Suisse romande a-t-elle un rôle particulier à jouer dans l’histoire des traductions vers le français ? Et comment fait-on l’histoire de la traduction au juste ?
Ce sont là quelques-unes des questions qui seront abordées par Stéfanie Brändly, assistante-diplômée en traductologie, dans le cadre de la présentation de son projet de thèse aux étudiants de Master de la section d’allemand. Elle donnera un bref aperçu de la genèse de son projet de thèse, des problèmes de méthode rencontrés et des premiers résultats obtenus, mais également de son travail quotidien de doctorant·e, notamment avec les documents d’archives, et de quelques fonds d’archives croisés au cours de ses recherches qui mériteraient d’être étudiés plus en profondeur par d’autres aspirants chercheurs et chercheuses. Avis aux intéressé·e·s !
# Pour un résumé très synthétique du sujet de la thèse ici.
Traductrices en dialogue
Avec Yla von Dach et Anita Rochedy
Lundi 3 décembre 2018 20h00, Rencontre
Cinéma Bellevaux - Route Aloys-Fauquez 4, 1018 Lausanne
Yla von Dach, (Prix Spécial de traduction 2018), traduit depuis près de 30 ans la littérature suisse romande : Catherine Colomb, Michel Layaz, Antoinette Rychner ou Jean-Pierre Rochat, pour ne citer que quelques noms de sa longue bibliographie. Anita Rochedy est entrée en traduction avec la publication retentissante du Garçon sauvage de Paolo Cognetti (Zoé 2016). Pour Les huits montagnes, du même auteur (Stock, 2018), lui a valu le Prix Médicis étranger, et Prix Terra Nova de la traduction littéraire de la Fondation Schiller. Rencontre entre deux passionnées de langues et de mots.
# En collaboration avec Tulalu ?!