Colloques 2012-2013

Figures, ethos et postures de l'auteur au fil des siècles | Usages de l'objet - littérature, histoire, arts et techniques, XIXe-XXe siècles
 

Figures, ethos et postures de l'auteur au fil des siècles

Jeudi 20 et vendredi 21 juin 2013

UNIL, Institut de droit comparé, salle 334-335 / Alfred E. von Overbeck.

Colloque organisé par le Prof. Jean-Claude Mühlethaler (français médiéval), projet FNS, en partenariat avec la Formation doctorale interdisciplinaire; org. responsable: Jérôme Meizoz. 

Des littératures antiques à la modernité, ce colloque interrogera les figures, postures et scénographies auctoriales qui régissent le travail littéraire. L’auctorialité est à la fois une fonction (Foucault 1969) et une pratique au fil des siècles (Chartier 1998). Elle est une pièce essentielle d’une pragmatique historique de la communication littéraire, telle qu’on l’envisagera ici à la suite d’historiens de la littérature comme Alain Vaillant (2010).

Un éventail large de questions peut être ouvert, à partir de cet axe, et selon les corpus qui sont les vôtres: Quels régimes d’auctorialité ont cours simultanément ou successivement? Peut-on dessiner un répertoire historique des figures et des postures d’auteurs? Parmi celles-ci: Quel est le poids des modèles auctoriaux antiques sur les littératures modernes? Peut-on parler de poètes «engagés» avant que la «littérature» ne représente un champ autonome, c’est-à-dire pour le Moyen Âge et la Renaissance? Quels emprunts les auteurs font-ils aux figures prophétiques, mythologiques ou aux discours religieux? Quel rôle joue la manifestation des émotions dans la posture d’auteur, notamment à partir du XIIIe siècle, quand émerge la subjectivité littéraire (Zink 1985)? Comment se présentent les figures auctoriales féminines qui apparaissent à la fin du Moyen Âge, puis s’affirment à la Renaissance et par la suite? Plus généralement: comment se manifeste, dans l’énonciation, l’ethos auctorial? Comment la prise de parole se justifie-t-elle dans des paratextes comme la préface, le discours préliminaire, voire dans des documents externes comme la correspondance? Pouvons-nous décrire ce travail de légitimation nécessaire à la parole auctoriale des différentes époques? Quel est le rôle des médias et médiations diverses dans la construction d’une figure d’auteur (par la Cour, les Académies, la presse, les médias, le public, etc.)? Comment la posture auctoriale modélise-t-elle son destinataire idéal, le lecteur construit par le texte ? En quoi les logiques énonciatives sont-elles liées aux cahiers des charges des divers genres littéraires?
 

Appel à contributions


Programme

Jeudi 20 juin 2013
UNIL, ISDC, 2e étage, salle 334-335 / Alfred E. von Overbeck

9h00-9h15 Ouverture du colloque par Jean-Claude MÜHLETHALER

Présidence: Jérôme MEIZOZ
9h15-10h00 Conférence de Dominique MAINGUENEAU: Le recours à l’ethos dans l’analyse du discours littéraire. Quelques réflexions
10h00-10h35 Laurence VAN NUIJS, La "mythomanie" comme posture: le cas de Bernard Frank 
10h35-11h00 Pause
11h00-11h35 Véronique ROHRBACH, L’auteur des lecteurs. Simenon à travers le courrier de ses lecteurs «ordinaires»
11h35-12h10 Delphine BURGHGRAEVE, La figure de l’écrivain-chevalier dans les œuvres de Thomas de Saluces, "Le Chevalier errant" et Jean de Courcy, "La Bouquechardière": du lecteur à l’auteur
12h10-12h45 Claire-Marie LOMENECH, Philippe de Mézières: Le Vieil Pèlerin et son jeune lecteur
13h00-14h30 Repas en commun

Présidence: Hélène HAUG
14h30-15h05
Céline BARRAL, Kafka et Kraus: deux postures antithétiques pour des positions identiques?  Sur une proposition de Pascale Casanova
15h05-15h40 Katarzyna MATUL, "Une chemise neuve chaque jour…": la "posture d’auteur" des créateurs d’affiches en Pologne après 1945
15h40-16h00 Pause
16h00-16h35 Nicolae VIRASTAU, Philippe de Commynes et Blaise de Monluc: l’ethos mémorialiste et sa réception à la Renaissance
16h35-17h20 Conférence d’Emma CAYLEY: "Je ne suis que l’escripvain": La figure de l’auteur dans les débats poétiques au Moyen-Âge

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Vendredi 21 juin 2013
UNIL, ISDC, 2e étage, salle 334-335 / Alfred E. von Overbeck

Présidence: Emma CAYLEY
8h30-9h15
Conférence d’Hélène HAUG: Vielles croniques et choses nouvelles. Réception de la littérature contemporaine en milieux courtois (XIVe – XVe siècles)
9h15-9h50 Leticia DING, Heldris de Cornouailles ou la construction d’une image auctoriale, du "Roman de Silence" au "Chevalier Silence" 
9h50-10h15 Pause
10h15-10h50 Viviane GRIVEAU-GENEST, L'Autorité de l'homélie: polyphonie et ethos auctorial dans les sermons de Jean Gerson
10h50-11h25 Marguerita ROMENGO, Edition et réception des figures auctoriales féminines de la Renaissance: le cas de Marguerite de Navarre
11h25-12h00 Maël GOARZIN, Vies de philosophes et vies de saints: sur l’utilisation des figures de Moïse et de Pythagore par les biographes de l’Antiquité Tardive
12h15-14h15 Repas en commun

Présidence: Marta CARAION
14h15-14h50
Denis SAINT-AMAND, A propos de l’auto-discours des groupes littéraires fin de siècle
14h50-15h30 Emilie SAUNIER et Frédérique GIRAUD, Ressorts stratégiques et intimes de la posture: les cas d’Emile Zola et d’Amélie Nothomb
15h30-15h50 Pause
15h50-16h30 Anaïs GOUDMAND, L'ethos du feuilletoniste: interventions d'auteur chez Eugène Sue
16h30-17h15 Conférence de Raphaël MICHELI: L’image de soi saisie à travers le choix des arguments et la manifestation des émotions: interactions de l’ethos avec le logos et le pathos dans le discours théorique d'un écrivain

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Usages de l'objet - littérature, histoire, arts et techniques, XIXe-XXe siècles

Mercredi 10, jeudi 11 et vendredi 12 octobre 2012

UNIL, Anthropole, salle 3128 (10 octobre) et BCU, salle de conférence 511 (11-12 octobre).

Colloque international organisé par la Section de français et la Formation doctorale interdisciplinaire, soutenu par le "Fonds national suisse de la recherche scientifique", le "Stiftung Mercator Schweiz" et la "Fondation du 450e anniversaire"
Org. responsable: Marta Caraion.

Au XIXe siècle, les objets ont envahi la littérature. L’industrie les produit, de plus en plus nombreux et accessibles, le roman les décrit, tout aussi abondants. Il faudra plus d’un siècle pour que leur présence en littérature apparaisse comme une imposture. Vers la fin des années 1950 en France, le Nouveau Roman, dans son combat contre les catégories du récit réaliste, revendiquera une séparation entre les choses et les âmes afin de dégager la littérature de l’enduit psychologisant que le XIXe siècle a minutieusement appliqué sur les personnages et leur environnement. La fin de cet attachement, saisie par les nouveaux romanciers, n’a de sens que si on lui suppose un début et une histoire. Car c’est au moment où la relation entre les êtres humains et les objets devient problématique et compliquée, soit au début du XIXe siècle, que ceux-ci viennent saturer la prose romanesque. L’apparition des objets dans les textes romanesques est un fait littéraire, mais aussi un phénomène culturel au sens plus large, englobant des données sociales, historiques, économiques et esthétiques qu’il s’agira d’interroger dans le cadre de ce colloque.

De manière schématique on peut montrer que le courant réaliste fait apparaître avec force l’objet en littérature et qu'il y apparaît par le biais de la description. C'est parce que la description acquiert un statut littéraire nouveau dans le roman du XIXe siècle, que deviennent visibles tous les accessoires que possèdent les personnages. Des bottines aux maisons, tout ce qui peut donner aux héros des contours de personnes réelles, campées dans un milieu défini, mérite d’être détaillé. Les objets s’installent en littérature dans le confort bourgeois que le réalisme a pour but de restituer. Leur première fonction – la plus visible et la plus durable – sera de construire un univers référentiel. Les personnages gagnent des généalogies, il sont dotés d’histoires familiales, et ils possèdent, convoitent, acquièrent des choses. Celles-ci, par un phénomène d’échange symbolique, vont les représenter, en signifier le milieu, le niveau socio-culturel et économique, puis, de manière plus intime, certains traits de caractère, le jeu des désirs et des répulsions, les secrets penchants. A une relation d’équivalence entre l’objet littéraire et l’objet réel se superposera une signification sociologique, psychologique, structurelle. Ou, plus simplement, les objets se contenteront de faire vrai, de produire un «effet de réel», n’ayant dès lors d'autre fonction que d'être les instruments propres à rendre crédible la fiction, les pièces à conviction qui vont sceller un pacte de vérité, en-dehors de toute signification intrinsèque. La réalité s’exhibe au travers de ces choses sans finalité qui apparaissent comme des excroissances inutiles mais authentiques, proches de ces détails qui, dans la même période, fascinent les amateurs de la photographie. Nombre de critiques, dans les années 1840-1850, s’enthousiasment pour tel brin d’herbe ou telle anodine présence qui dans l’arrière-plan d’une photographie atteste incontestablement que l’image non seulement imite la réalité, mais la dédouble jusque dans ses imperfections. De semblable manière, le roman s’emplit d’objets témoins chargés de fabriquer chez les lecteurs une réaction similaire d’allégeance au réel.

Or, précisément, le réel change. En prenant le problème à rebours, disons qu’au niveau socio-historique l’objet suit un même processus de valorisation et de transformation sémiologique qu’en littérature. La rencontre bourgeoisie-industrie s’incarne de manière hyperbolique dans le triomphe de l’objet (Marx dirait de la marchandise, Baudrillard parlera de consommation). Les objets se multiplient, cessent d’être uniques pour devenir toujours plus reproductibles: si la relation affective paraît plus difficile, la pulsion de possession peut en revanche être plus intense. Les objets donnent une légitimité à une bourgeoisie qui manque de fondement historique et culturel, et l’accumulation compulsive apparaît comme une déviance nouvelle. Avec la construction des grands magasins, s’exprime aussi une autre relation au monde : le désir – sentiment diffus et permanent de manque – devient un moteur socio-économique qui réglemente non seulement le rapport aux choses, mais aussi les rapports aux hommes. Quelle est la quantité d’héroïnes dépensières qui mènent leurs amants à la ruine dans la littérature du siècle? Le décompte serait inquiétant. C’est bien plus qu’un topos, c’est une véritable hantise collective exprimée par ce canevas récurrent.

Le mouvement d’expansion ne touche pas seulement le nombre d’objets disponibles et leurs modes de présentation. Un processus sans précédent de création d’objets nouveaux s’institue. L’époque est aux inventions: objets fantasmatiquement riches (la chambre noire, la locomotive, le téléphone, le phonographe…), qui réalisent de vieux rêves, fixer l’éphémère, arrêter le temps, franchir les distances; machines de plus en plus sophistiquées et spécialisées (objets servant quelquefois à en produire d’autres, dans un mécanisme paradoxal d’auto-génération); diversification des accessoires. Tous ces objets – des machines aux curiosités de la décoration – seront un bon terrain de prospection pour les artistes avides de renouvellement. Simultanément, sur le plan théorique, apparaissent des débats autour du bien-fondé d’une collaboration entre les arts, l’industrie et les sciences. Dans la pratique, des artistes, et non des moindres, s’emparent des sciences et de leurs instruments, de l’industrie et de ses machines pour prospecter des voies esthétiques et des sujets nouveaux. Le phénomène va s’accentuant de Jules Verne aux surréalistes.

On observe alors un phénomène paradoxal d’autonomisation de l’objet. Face à l’omniprésence indistincte des choses qui envahissent la société, on élabore des stratégies de mise en valeur. Les objets s’exposent, et pas seulement les objets d’art; on décontextualise pour exhiber. Parallèlement à la démarche patrimoniale qui incite à la conservation et à la présentation d’objets d’art et de mémoire dans des musées de plus en plus nombreux, les Expositions Universelles, fastueuses manifestations à la gloire des produits de l’industrie, deviennent des institutions-vitrines du siècle. Voilà l’objet industriel (réputé reproductible) présenté tel un objet d’art (par définition unique). L’exposition se déploie à tous les niveaux: bibelots dont la bourgeoisie décore ses intérieurs, brocantes, collections, musées, Salons et autres magasins, on s’occupe de tout montrer, au risque de ne rien voir. En découle un certain brouillage des valeurs que les artistes ressentent comme un danger: à l’Exposition Universelle de 1855, moment de grand ébranlement idéologique qui éveille parmi les intellectuels des polémiques sur le rôle et le statut de l’art, la halle de machines est bien plus fréquentée et admirée que la section de peinture.

Forte de tous ces changements, la création littéraire et artistique va décliner l’ensemble des possibilités et combinatoires du rapport entre la société industrielle bourgeoise, le progrès matériel et scientifique, la position précaire de l’artiste et le problème des objets.

Simultanément à un mouvement de surcharge descriptive, dont la fonction est factuelle et informative (qu’il s’agisse de littérature, de peinture, de musées, de patrimoine), on observe un mouvement déviant de récupération transgressive de l’objet (pensons à la littérature fantastique, à l’art surréaliste, aux théories futuristes, à certains objets décadents, à la fascination du bric-à-brac, et jusqu’à l’art brut). Le délitement des frontières de l’art menacé par le monde scientifico-industriel, redouté par les intellectuels du milieu du XIXe siècle, se traduit dans une fascination de l’hybride (dans une inquiétante perméabilité entre les attributs – inanimé/animé, chose/humain, tout/partie…). La définition même de ce qu’est un objet devient problématique, en art comme en littérature.

Le colloque vise à croiser des études d’histoire littéraire avec des interrogations d’histoire sociale, histoire des représentations, sociologie, histoire de l’art, histoire des sciences et des techniques. Seront privilégiées les études qui permettront de dresser le panorama d’une période ou de problématiser une question à perspective large, plutôt que les études ponctuelles et ciblées sur une œuvre particulière à intérêt exclusivement monographique.


Agenda et contact

Les propositions de communications (titre, résumé d’une page et bibliographie sélective) sont à envoyer à Marta Caraion (Marta.Caraion@unil.ch) d’ici le 15 juin 2012.


Appel à contributions


Programme

Mercredi 10 octobre
UNIL, Anthropole, salle 3128

14h00-14h20 Ouverture du colloque par François ROSSET, doyen de la Faculté des lettres (UNIL)
14h20-14h40 Introduction par Marta CARAION (UNIL)
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L'OBJET ET SES POSSIBLES
Modération: Marta CARAION (UNIL)
14h40-15h20
José-Luis DIAZ (Univ. de Paris 7), La société des choses
15h20-16h00 Frank MÜLLER (UNIL), L’urne et autres objets funéraires dans l’Electre de Sophocle. Transactions tragiques et méta-théâtrales
16h00-16h30 PAUSE
16h30-17h10 Philippe KAENEL (UNIL), Objets composés et corps décomposés: J‐P. Witkin et la nature morte photographique
17h10-17H50 Sabine CHÂTELAIN (UNIL et HEP) et John DIDIER (UNIL et HEP), La présence de l’objet dans l’enseignement des arts et techniques. A propos des relations entre le visible et l’invisible

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Jeudi 11 octobre
UNIL, BCU, salle de conférence 511

L'AMONCELLEMENT DES OBJETS, LITTERATURE, COLLECTION, PUBLICITE
Modération: Jérôme MEIZOZ (UNIL)
8h30-9h10
Valérie STIENON (FNRS – Univ. de Liège et Columbia Universtity), «Physiologie» de l’objet: de la série à l’emblème
9h10-9h50 Anaïs GOUDMAND (UNIL, EHESS – Paris), Le statut narratif de l'objet dans le roman-feuilleton (1836-1848)
9h50-10h30 Gleya MAÂTALLAH (Univ. de Manouba), De la bricabracomanie au culte de l’objet chez Balzac
10h30-11h00 PAUSE
Modération: José-Luis DIAZ (Univ. de Paris 7)
11h00-11h40 Dominique PETY (Univ. de Savoie), Sémiotique de la pièce de collection
11h40-12h20 Laurence GUELLEC (Univ. Paris Descartes – Sorbonne Cité), Du harcèlement des objets à l'appel publicitaire des choses (d'après Simmel, Valéry, Perec et quelques autres)
12h20-13h00 Gaspard TURIN (UNIL), Le sujet éclipsé par l'objet, de Perec à Quignard, Ernaux et Chevillard
13h00-15H00 PAUSE-REPAS
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PRATIQUES ET USAGES: OBJETS D'ICI ET D'AILLEURS
Modération: François Vallotton (UNIL)
15h00-15h40 Manuel CHARPY (Univ. de Lille 3), «Au voleur! Au voleur!» Romans à intrigues et policiers et culture matérielle domestique (Paris, 1830-1914)
15h40-16h20 Camille LORENZI (Univ. de Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Aquariums et plantes d’appartement au XIXe siècle: le détournement des objets par les amateurs
16h20-16h50 PAUSE
16h50-17h30 Sylvain VENAYRE (Univ. de Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Des choses à voir aux souvenirs à rapporter: l’histoire du voyage du point de vue des objets
17h30-18h10 Lancelot ARZEL (IEP, Paris), Redonner chair à la colonisation. Réflexions autour de l’objet colonial à la fin du XIXe siècle (France, Belgique, Royaume-Uni)

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Vendredi 12 octobre
UNIL, BCU, salle de conférence 511

CONSCIENCE DE L'OBJET: POESIE ET CULTURE MATERIELLE
Modération: Antonio RODRIGUEZ (UNIL)
8h30h-9h10
Nicolas WANLIN (Univ. d’Artois), Une poésie des objets est-elle possible au XIXe siècle?
9h10-9h50 Christophe IMPERIALI (UNIL), L'absent de toute anthologie. L'objet dans la poésie du XIXe siècle
9h50-10h30 Hugues MARCHAL (Univ. de Bâle), Un fantôme encombrant? Francis Ponge et le spectre de Delille
10h30-11h00 PAUSE
EXPOSITIONS UNIVERSELLES, INDUSTRIE, ANTHROPOLOGIE
Modération: Christophe IMPERIALI (UNIL)
11h00-11h40
Nicolas RIEDER (UNIL), L’objet et les sciences anthropologiques au XIXe siècle: apports scénographique et théorique
11h40-12h20 Jean-François LUNEAU (Univ. de Clermont-Ferrand), Les objets industriels ont-ils une âme?
12h20-14h20 PAUSE-REPAS
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POSTERITE DE L'OBJET
Modération: Gaspard Turin (UNIL)
14h20-15h00
Claire BAREL-MOISAN (Ecole Normale Supérieure de Lyon), Fonctions des objets dans les romans d'anticipation scientifique
15h00-15h40 Marc ATALLAH (UNIL et Maison d’Ailleurs, Yverdon), Lego: histoire d'une bifurcation
15h40-16h00 Conclusion
16h APERITIF



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Résumés des présentations

Résumés des présentations: 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actes du colloque

Usages de l'objet. Littérature, histoire, arts et techniques. XIXe-XXe siècles,

Edité par Marta Caraion, Champ Vallon, "Détours", 2014.

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