Capone Stefania

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Chercheuse affiliée à l'ISSR
Antropologue

Téléphone : +33-646264792
Email : stefania_capone<at>yahoo.com

 

Domaines de recherche:

Directrice de recherche au CNRS
Centre d'Etudes en Sciences Sociales du Religieux (CéSor, EHESS), Paris
 

 

 

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Parcours de recherche

Stefania Capone est anthropologue, membre du Centre d’Études en Sciences Sociales du Religieux (CéSor, EHESS, Paris). Elle mène depuis 1983 des recherches ethnographiques au Brésil, où elle a  résidé pendant plus de 10 ans. Elle a étudié de façon intensive les religions afro-américaines, d’abord au Brésil, puis à Cuba et aux Etats-Unis. Après l’obtention en 1991 d’un Mestrado en anthropologie sociale au Museu Nacional (UFRJ) de Rio de Janeiro, elle a soutenu en 1997 une thèse de doctorat en ethnologie à l’Université de Paris X-Nanterre. En 2000, elle a intégré le CNRS et, en 2006, est devenue Directrice de recherche. De janvier 2009 à juillet 2010, elle a été Visiting Scholar à la New York University (NYU).

Dans son premier ouvrage La quête de l’Afrique dans le candomblé : pouvoir et tradition au Brésil (Paris, Karthala, 1999 ; Édition brésilienne, Pallas/Contracapa, 2004 ; Édition américaine, Duke University Press, 2010),  elle a analysé les processus de construction de la « tradition africaine » dans le candomblé brésilien. L’approche du champ religieux afro-brésilien en tant que continuum l’a amenée à étudier les processus de « réafricanisation » et de reconstruction d’une mémoire africaine, qui éclairent, sous un nouveau jour, l’institution d’une culture africaine « authentique », valorisée et épurée par le travail des anthropologues.

Dans une visée comparatiste, elle s’intéresse à la transnationalisation des religions afro-américaines et à leur relocalisation. Dans son second livre Les Yoruba du Nouveau Monde : religion, ethnicité et nationalisme noir aux Etats-Unis (Paris, Karthala, 2005 ; Édition brésilienne, Pallas, 2011), elle a analysé l’ethnicisation des identités religieuses, ainsi que les liens entre mémoire, territoire et identité ethnique, dans la diffusion des religions afro-cubaines aux Etats-Unis.

 

Thèmes de recherches

Ses thèmes de recherche incluent l’exploration de nouvelles formes de culte issues de la transnationalisation des religions afro-américaines et l’analyse des mécanismes permettant la création d’un espace social transnational, reliant la Terre-mère africaine à la diaspora. Il s’agira d’analyser comment, dans les processus de transnationalisation ou, selon les contextes, de « diasporisation », les rituels afro-américains sont resignifiés par rapport à une conscience panafricaine englobant l’ensemble des pratiques religieuses d’origine africaine. Cet espace « panafricain » est balisé par des lieux de mémoire qui sont aussi au centre des stratégies de patrimonialisation de la « religion des orisha ».

 

Rattachement

Stefania Capone est responsable de l’axe « Transnationalisation du religieux » du Centre d’Études en Sciences Sociales du Religieux (CéSor, EHESS). Elle est aussi membre associé du Laboratoire d’anthropologie et d’histoire de l’institution de la culture (Lahic, EHESS), avec lequel elle mène des recherches sur la patrimonialisation des religions afro-brésiliennes, et de l’Association de Sciences Sociales des Religions du Mercosul (ACSRM). Elle est membre du comité scientifique de L’Homme, ainsi que des comités éditoriaux des Archives des Sciences Sociales des Religions (EHESS, Paris), de Civilisations (ULB, Bruxelles), de Civiltà e Religioni (Université de Padoue, Italie) et de plusieurs revues scientifiques brésiliennes (Revista Pós Ciências Sociais, Debates do NER, Ludere…).

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