Festival de rhétorique: déclamations à la Grange de Dorigny

La journée du festival, ouverte au grand public et à toute la communauté universitaire, s'est divisée en deux parties presque identiques. Les élèves du projet ont été répartis dans l’une ou l’autre session selon leur degré de scolarité: secondaire 1 le matin et gymnase l’après-midi.

Dans un premier temps, le public a pu assister à des performances d’élèves et à différents exercices déclamatoires d’étudiants participant à l’Atelier de rhétorique dirigé à l’UNIL par la prof. Danielle van Mal-Maeder. Ensuite il a été invité à se livrer au jeu de la déclamation en se confrontant à un sujet ancien inspiré de la mythologie.

Chaque demi-journée s'est terminée par une représentation théâtrale de deux discours latins se basant sur le thème «Le mur aux traces de main ensanglantée». Les textes, adaptés en français, ont été joués par Matteo Capponi et Stella Giuliani, deux comédiens membres de la Compagnie STOA.

Le programme de l’après-midi prévait, en plus, une intervention d'Aline Fuchs et de Brian Favre, étudiants de l’UNIL qui ont remporté un concours international de rhétorique contemporaine en 2014.

Déroulement d'une session
 

• Accueil et introduction
  Performances déclamatoires d’élèves participant au projet Agora et d’étudiants universitaires de l’Atelier de rhétorique (voir les textes ci-dessous)
   
• Intervention d'Aline Fuchs et de Brian Favre, vainqueurs à Paris du championnat du monde de débat francophone 2014 (voir l'article paru dans l'Uniscope 595)
   
• Atelier de déclamation: suasoire dont le thème était de convaincre Agamemnon, en s’adressant à lui, qu’il doit sacrifier sa fille Iphigénie, ou alors y renoncer à tout prix. (Sénèque le Père, Suasoire 3, thème: Deliberat Agamemnon an Iphigeniam immolet, negante Calchante aliter navigari fas esse. "Agamemnon délibère s’il doit immoler Iphigénie, du moment que Calchas déclare que, sinon, les dieux empêchent la flotte de naviguer.")
   
• Spectacle « Le mur aux traces de main ensanglantée », par Matteo Capponi et Stella Giuliani
   
• Conclusion