Othmar Jaeggi est nommé professeur associé en archéologie classique à l'Institut d'archéologie et des sciences de l'Antiquité. Il a pris ses fonctions le 1er août 2020.
Othmar Jaeggi est nommé professeur associé en archéologie classique à l'Institut d'archéologie et des sciences de l'Antiquité. Il a pris ses fonctions le 1er août 2020.
Othmar Jaeggi a terminé ses études en archéologie classique et histoire ancienne à Bâle, sa ville natale, en 1992. La soutenance de sa thèse de doctorat sur le monde ibérique et les influences hellénistiques a eu lieu à Bâle en 1997, après un séjour de trois ans l’Institut allemand d’archéologie de Madrid. Après une recherche portant sur les sculptures grecques et romaines de la collection Condes de Lagunillas à La Havane, il a préparé son habilitation en archéologie classique à l’université de Fribourg-en-Brisgau avec une thèse sur le portrait grec antique en 2005. En 2012, il est devenu privat-docent à l’Université de Bâle. De 1999 à 2012, il a été collaborateur du Lexicon Iconographicum Mythologiae Classicae et responsable des projets numériques de la fondation du LIMC. En 2009, il a été chercheur invité, et en 2011, professeur suppléant à la Humboldt-Universität de Berlin.
Il est l’auteur de quatre monographies (dont une sous presse), d’une trentaine d’articles et d’un ouvrage collectif. Ses recherches récentes portent sur la céramique peinte grecque et sur l’archéologie de la mer Noire, notamment sur la région du littoral nord, avec un intérêt particulier pour les contacts entre les cultures et la réception des images importés dans un environnement culturel exogène.
Actuellement, il développe un projet de reconstitution des sculptures des frontons du Parthénon à Athènes, en collaboration avec des partenaires en Grèce et en Suisse. Deux méthodes complémentaires seront utilisées : la réalisation à l'échelle 1:1 à l'aide de moulages en plâtre et la technologie 3D pour la documentation numérique des vestiges architecturaux des frontons et de leurs sculptures ainsi que pour leur reconstitution.
Un deuxième projet sera dédié à l’iconographie grecque, comprenant l’application de l’intelligence artificielle pour assister au classement des images et l’identification des schémas iconographiques.