Monique Saint-Hélier «pour un anniversaire»
SOMMAIRE
Dominique AURY - «Pour Monique Saint-Hélier» (p. 3)
LOUISE LABÉ
José-Flore TAPPY - Préface (p. 7-18)
Monique SAINT-HÉLIER - La Fiancée de Gargantua [Louise Labé] (inédit) (p. 19-80)
ETUDES
Adrien PASQUALI - Une réjouissance éplorée (p. 83-90)
Charles Edouard RACINE - La présence de la faute dans l'œuvre de Monique Saint-Hélier (p. 91-106)
Dans le prolongement des études consacrées au tragique de l’amour chez Monique Saint-Hélier, cette lecture tente de montrer les causes de l’impossibilité d’être heureux en amour, en repérant notamment les traces du texte biblique dans l’œuvre; ainsi, la notion de la Faute telle qu’elle apparaît dans l’ensemble des romans est presque toujours liée à la question de la transgression amoureuse, cet enfer en dehors duquel il n’y a pas grand-chose.
Anne SILVA MONNIER - Le thème de la peinture dans Le Martin-pêcheur de Monique Saint-Hélier (p. 107-130)
En lisant Le Martin-pêcheur, on est frappé par le rôle accordé aux portraits dont la vie semble aussi réelle que celle des vivants. Comment expliquer cette «animation»? Sans essayer d’apporter une réponse définitive, nous allons tenter de montrer qu’elle découle de l’idéal esthétique propre à un auteur qui cherchait le «mot magique» permettant d’ouvrir les barrières qui séparent la vie de la mort.