Un nouveau souffle pour la géologie en Suisse romande
Grâce au projet GeoNova, l'UNIL acceuille deux professeurs venus de Neuchâtel.
Grâce au projet GeoNova, l'UNIL acceuille deux professeurs venus de Neuchâtel.
Version du 17 septembre 2008
Né le 24 février 1961, de nationalité française, Eric Verrecchia a obtenu une maîtrise de géographie physique et de pédologie à l'Université de Paris VII en 1983 et un doctorat de l'Université des sciences Pierre et Marie Curie en 1992 sur le rôle de la sédimentation, de l'activité biologique et de la diagenèse dans l'édification des nari-calcrètes. Il a ensuite obtenu un dossier d'habilitation à diriger des recherches de l'Université de Bourgogne en 1996.
Chercheur au CNRS de 1988 à 2000, nommé chargé de recherche seconde classe en 1989 au CNRS, il a été ensuite chargé de recherche première classe au CNRS en 1992, à Caen en France. Après une année au Laboratorium voor Mineralogie en Petrologie (Université de Gent en Belgique en 1994), il retourne en 1995 comme chargé de recherche première classe au Laboratoire de biogéosciences à l'Université de Bourgogne, Dijon en France. Depuis 2000, il est nommé professeur ordinaire à l'Université de Neuchâtel et y dirige le Laboratoire de géodynamique de la biosphère. Il s'est occupé de nombreuses directions de mémoires de second cycle et de thèses.
Le professeur Eric Verrecchia s'intéresse essentiellement aux interactions entre microorganismes et minéraux, et leurs conséquences environnementales. Celles-ci sont pluridisciplinaires par essence. Il se repose sur les méthodes développées en biogéochimie, en géologie de la surface, en écologie microbienne et en sciences des matériaux. Il s'intéresse tout particulièrement au cycle du carbonate en domaine continental. Son équipe a aussi développé des outils d'analyse et de simulation des interactions organo-minérales utilisant les mathématiques (traitements statistiques avancés, traitement du signal, morphométrie, simulations fondées sur des moteurs stochastiques ou sur des modèles analytiques).
Ses activités de recherche sont documentées dans 50 publications internationales, 8 chapitres de livres et de nombreux résumés de colloques. Il a obtenu 1.2 millions de francs de fonds tiers pendant les cinq dernières années (dont huit requêtes au FNRS depuis 2000).