ARCHIVE - Johanna Marin Carbonne

carbonne.jpg

Johanna Marin Carbonne, professeure assistante en prétitularisation conditionnelle

Johanna Marin Carbonne a été nommée professeure assistante en prétitularisation conditionnelle au sein de l’Institut des sciences de la Terre à partir du 1er août 2018.

Version du 16 juillet 2018

De nationalité française, Johanna Marin Carbonne est née le 29 mai 1982. Elle est diplômée de l’Ecole nationale supérieure de géologie de Nancy (France) en 2006. Elle obtient la même année un autre Master en géosciences, en planétologie et cosmochimie, pour un travail intitulé « Oxygen isotopic composition of Precambrian cherts » de l’Institut national polytechnique de Lorraine. En 2009 elle défend avec succès au sein de la même université, au Centre de recherche pétrographiques et géochimiques (CRPG, Nancy) sa thèse intitulée « Silicon and oxygen isotopic composition of Precambrian cherts : paleo environmental implications ».

Johanna Marin Carbonne a effectué un premier post-doctorat à UCLA entre 2010 et 2012, puis un deuxième à l’Institut de physique du globe, rattaché à l’Université Paris Diderot, jusqu’en 2014. Elle est ensuite nommée professeure assistante à l’Université Jean Monnet à Saint-Etienne en France et rattachée au Laboratoire magmas et volcans de Clermont-Ferrand.  

Ses recherches portent sur l’évolution biologique et environnementale des conditions de surface de la Terre primitive. Elle combine une approche de minéralogie détaillée associée à des analyses à haute résolution spatiale d’isotope stables traditionnels (oxygène, carbone, soufre) et non traditionnels (silicium et fer) par sonde ionique (Secondary Ion Mass Spectrometry, SIMS). Ses recherches tendent à reconstruire de manière quantitative les conditions de surface de la Terre primitive et à mieux comprendre l’évolution de la vie durant cette période.

Elle est lauréate d’une bourse européenne, ERC Starting Grant obtenue pour la période 2018-2023 pour son projet STROMATA. Ce projet vise à définir de nouveaux traceurs de biogénécité via l’étude de micropyrites associées à de la matière organique dans des stromatolites anciens. 

Suivez nous:        

Les liens

Partagez: