ARCHIVE - Jasquelin Pena

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Jasquelin Pena, professeure associée

Jasquelin Pena a été nommée professeure associée de minéralogie environnementale au sein de l’Institut des dynamiques de la surface terrestre à partir du 1er août 2015.

Version du 13 juillet 2018

Jasquelin Pena est née en 1980 et est de nationalité américaine. Elle obtient un Bachelor en génie de chimique à l’Université de Yale en 2001 puis un Master en génie de l'environnement à l’Université de California, Berkeley en 2004. Sa recherche porte sur l’interaction entre des minéraux et siderophores, molécules biogéniques produits pour l’acquisition de fer. En 2009 elle obtient un Doctorat en génie de l'environnement avec une spécialisation en qualité de l’eau avec une thèse intitulée : Contaminant metal attenuation by biogenic manganese oxide nanoparticles : Implications for natural attenuation and bioremediation.

Jasquelin Pena travaille au Lawrence Berkeley Lab (LBL) dans la Section de sciences de la Terre d'abord en tant qu'associée de recherche (2001-2003) et puis en tant que postdoc (2009-2011). Au LBL, elle effectue des recherches sur la biogéochimie de l’uranium dans des sédiments pollués, sur la répartition de colloïdes à l’interface air-eau, et sur l’utilisation de rayon X et microscopie électronique à haute résolution pour étudier des minéraux à l’échelle nanométrique. 
 
En 2011, elle débute à l’UNIL en tant que professeure assistante grâce à un prix de la Fondation de la Famille Sandoz pour le soutien de la relève académique. Entre 2011 et 2015, elle mène des projets de recherche financés par le Fonds national suisse, reçoit le prix scientifique de la Fondation BCV (2012) et l’Hebdo (2015) la présente comme une des 100 personnalités qui font la Suisse romande.

Sa recherche à l’UNIL se concentre à la biogéochimie environnementale.  Elle s’intéresse aux interactions entre l’eau, les minéraux, la matière organique, les microorganismes, l’avenir de polluants inorganiques tels que l’arsenic et les métaux lourds ainsi que la chimie des minéraux biogénique et nanométrique. Son but est d'utiliser son expertise en science environnementale à l'échelle moléculaire pour répondre à des questions fondamentales, mais au même temps de développer des solutions aux défis sociétaux qui touchent l'eau et le sol. Dans cette optique, elle a dirigé trois thèses de doctorat et huit mémoires de master entre 2011 et 2015. 

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