« Traduire un poème, c’est chaque fois une expérience neuve, même si vous avez déjà une pratique de la traduction, même si vous n’êtes pas novice. Chaque poète, chaque poème, c’est toujours quelque chose d’absolument nouveau qui vous reconduit à un état de nudité : vous vous sentez démuni, et c’est dans cette condition qu’il vous faut trouver le chemin. (...) Car le traducteur doit presque nécessairement prendre pour devise ce propos de Kierkegaard : “Il n’y a pas de solution, il n’y a que des décisions !” Précisons cependant qu’on ne traduit pas des mots, terme à terme, mais un poème, et que d’autres facteurs entrent en jeu dans un choix qui ne se résume pas à un dilemme lexical. »
Jean-Baptiste Para, extrait de : « Le visage du poème apparaît lentement dans sa propre lumière », entretien avec Marie Savoret et Elsa Pallot (revue Secousse, vingt-et-unième)
Programme détaillé ci-dessous:
flyer master class 2019.pdf (782 Ko)