Version du 11 septembre 2020, mise à jour le 12 juin 2024
Nommé professeur ordinaire de l’UNIL et médecin-chef au CHUV au 1er décembre 2018, Marc Froissart est le responsable du Centre de recherche clinique (CRC).
Marc Froissart a effectué toute sa formation à travers l’Internat des Hôpitaux de Paris. Il décrit lui-même son parcours comme «non linéaire»: il creuse plusieurs sillons en parallèle, et se lance dans la recherche à côté de spécialisations en néphrologie et en médecine nucléaire. La recherche est d’ailleurs le véritable «fil rouge» de sa carrière, dans ses propres termes. Il commence par la recherche fondamentale, dans le domaine de la physiologie cellulaire rénale, puis de l’imagerie cellulaire, initiant la plateforme d’imagerie cellulaire à l’Institut des Cordeliers. Des travaux qui le conduisent par capillarité vers l’imagerie médicale, puis la recherche translationnelle.
Entre recherche de base et recherche clinique, le chef du CRC ne voit pas de rupture, mais au contraire un «continuum». C’est donc naturellement qu’il met sur pied en 1999 avec deux collègues parisiens la cohorte multicentrique NephroTest, formalisant le suivi de la maladie rénale chronique chez près de 2000 patients. En parallèle, Marc Froissart s’implique dans les projets du nouvel Hôpital européen Georges Pompidou ; il y construit notamment l’Unité de médecine nucléaire et développe les explorations rénales et métaboliques.
Investigateur principal de NephroTest, mais aussi investigateur dans plusieurs essais cliniques internationaux, il répond en 2011 à l’invitation à rejoindre la société de biotechnologie Amgen comme directeur médical de la recherche clinique cardio-rénale et métabolique. C’est donc l’occasion du départ pour la Suisse, direction Zoug et le siège européen de la société californienne. Après plusieurs années à piloter essais cliniques et cohortes à Amgen, Marc Froissart rejoint la FBM et le CHUV, où il s’attelle, dès 2017, à faire repartir du bon pied le CRC, plateforme de support à la recherche du DFR (Département formation et recherche du CHUV), et participe aux réflexions de l’institution sur la filière de la recherche clinique.
Sous son égide, le CRC a pris un nouvel envol: il a actuellement un portfolio actif d’environ 170 projets, avec une cinquantaine de nouveaux projets traités en 2018, une centaine en 2019, et pour 2020, malgré – ou en lien avec - le Covid, déjà 132 nouveaux projets à fin août. Les effectifs sont eux passés de 7 personnes en 2015 à 25 aujourd’hui, incluant l’intégration de l’Unité du consentement à la recherche en 2020: «Mais les ressources humaines courent toujours derrière la forte hausse de notre volume d’activité».
1962 | Naissance |
1987 | Concours de l’Internat des Hôpitaux de Paris |
1991 | Certification en épidémiologie et biostatistique, Université Paris 11 Sud |
1992 | Spécialisation en néphrologie |
1993 | Spécialisation en médecine nucléaire |
1999 | PhD en physiologie rénale, Université Pierre & Marie Curie |
1996-2000 | Professeur associé en physiologie, Université Pierre & Marie Curie Chef de l’Unité de médecine nucléaire, Hôpital Broussais |
1997-2002 | Responsable de la plateforme d’imagerie cellulaire de l’Institut des Cordeliers |
2000-2004 | Chef de l’Unité de médecine nucléaire, Hôpital européen Georges Pompidou |
2000-2010 | Professeur associé en physiologie, Université Paris Descartes |
2005-2010 | Responsable de recherche en épidémiologie rénale, Inserm 1018, Villejuif |
2011-2015 | Directeur médical de la recherche clinique, Amgen Europe, Zoug |
2015-2018 | Professeur invité à la FBM |
2017-2022 | Directeur du CRC |
dès 2018 | Professeur ordinaire de l’UNIL et médecin-chef du CHUV |