Version du 12 novembre 2024
depuis le 1er janvier 2024 - Centre universitaire romand de médecine légale
Les recherches de Diana Hall portent sur la génétique forensique, avec un accent particulier sur le développement de méthodes moléculaires. Le travail de la spécialiste a permis des avancées significatives dans les techniques d'analyse des traces biologiques mixtes, un défi majeur tant dans les enquêtes criminelles que dans les applications cliniques. Diana Hall étend également l'application de ses méthodes aux tests de paternité prénatals non invasifs, au suivi des greffes d'organes et à l'étude de la génétique des populations humaines. Cette approche interdisciplinaire a ouvert de nouvelles perspectives en science forensique, tout en offrant des opportunités pour des applications pratiques et fondamentales.
Experte en génétique forensique, Diana Hall obtient son diplôme de Master en biologie en 1995 sous la direction de la professeure Irene Bozzoni à l'Université La Sapienza de Rome. En 2000, elle soutient sa thèse de doctorat à l'Université catholique de Rome sous la supervision de la professeure Anna Di Rienzo de l'Université de Chicago où elle a travaillé sur la génétique humaine et des populations. De 2000 à 2004, Diana Hall effectue un premier postdoctorat, en génétique humaine, à la Rockefeller University, à New York. Elle poursuit ensuite ses recherches postdoctorales de 2004 à 2009 au Centre intégratif de génomique (CIG) de l’Université de Lausanne, dans le laboratoire du professeur Bernard Thorens, où elle approfondit son expertise en génétique et génomique intégrative. En 2010, la scientifique rejoint le Centre universitaire romand de médecine légale (CURML), où elle est responsable de recherche et développement à l’Unité de génétique forensique. Depuis 2012, elle enseigne également à l'École des sciences criminelles de l’UNIL). Elle devient privat-docent en 2019 avant d’être nommée, en 2024, professeure associée à la Faculté de biologie et de médecine de l’UNIL.