Questions personnelles
Petite, vous vouliez être…?
Petite, je voulais être actrice, juriste, chirurgienne, thérapeute, musicienne…
Mais dès mon adolescence, j’avais décidé que je serai pédopsychiatre.
Votre livre de chevet?
En ce moment, Der Trafikant, de Robert Seethaler.
Le film qui vous accompagne?
Love Actually, de Richard Curtis.
Un ou une artiste qui vous inspire?
L’artiste danois Per Kirkeby.
La ville de vos rêves?
J’ai vécu dans plusieurs d’entre elles: Munich, Bergen, New York, Copenhague et Lausanne.
Un lieu, un jardin secret où vous aimez vous ressourcer?
Un lieu virtuel, puisqu’il n’existe plus: le jardin de mes grands-parents. Un lieu magique, plein de mystères pour une enfant.
La fleur que vous aimez?
La rose. Surtout des roses anglaises anciennes.
Un animal-totem?
J’ai découvert le milan royal en Suisse, et cet oiseau me correspond bien, du moins c’est comme cela que j’aimerais être: il prend son temps, il «encercle» le problème, il observe, et puis il se lance.
Quel don souhaiteriez-vous posséder?
Le don de médiation entre des parties en conflit. Je pense – j’espère – que j’en suis déjà un peu dotée, mais on n’en a jamais assez!
Et si vous aviez un superpouvoir?
Celui de résoudre tous les problèmes climatiques.
Vos héros/héroïnes dans l’Histoire?
Janusz Korczak, un pédiatre et pédagogue polonais, auteur de livres pour enfants, défenseur des droits de l’enfant, qui a choisi d’être déporté à Treblinka avec les pensionnaires juifs de son orphelinat pendant la 2e Guerre mondiale.
Et si vous étiez un personnage de fiction?
Fifi Brindacier.
Technophile, technophobe?
Par nature, plutôt –phobe, mais je ne peux pas passer à côté en raison de mon métier et de mes recherches.
Vos 3 priorités aujourd’hui?
Atteindre l’équilibre.
Arriver à prévoir, à anticiper les conflits. C’est-à-dire, dans mon domaine, travailler dans la continuité plutôt que dans l’urgence uniquement.
Tisser des liens positifs avec les personnes de mon entourage.
Votre devise?
«Frisch gewagt ist halb gewonnen», ou en français: «La fortune sourit aux audacieux».
Votre rêve de bonheur?
Que tout se passe bien avec mes enfants, mes petits-enfants; il faut tenir compte des différences de regard entre les générations, c’est un enrichissement.
Comment aimeriez-vous mourir?
En paix avec les personnes importantes pour moi.
Quelle forme de spiritualité vous inspire?
Une spiritualité qui souligne l’importance du moment: être dans l’instant présent, dans l’écoute, dans le dialogue.