Questions personnelles
Petit, vous vouliez être…?
Ebéniste. C’est mon côté manuel. Mon côté chirurgical.
Votre livre de chevet?
J’aime les livres qui traitent de spiritualité, une nourriture qui repose avant de s’endormir.
Le film qui vous accompagne?
Spontanément, je pense à Master & Commander, de Peter Weir.
Un ou une artiste qui vous inspire?
J’aime la musique baroque et prébaroque. Bach, Purcell. J’essaie d’ailleurs de chanter comme ténor dans un chœur, quand le temps me le permet.
La ville de vos rêves?
Peut-être Lalibela en Ethiopie. Une ville taillée dans la roche, surnommée la « Jérusalem éthiopienne ».
Un lieu, un jardin secret où vous aimez vous ressourcer?
Mon refuge valaisan : j’ai un chalet de famille à La Fouly, un site magnifique.
La fleur que vous aimez?
La fleur de l’amandier.
Un animal-totem?
L’aigle.
Quel don souhaiteriez-vous posséder?
Tout bien réfléchi, c’est la capacité de voler qui m’enchanterait le plus.
Et si vous aviez un superpouvoir?
Un superpouvoir me serait certes utile dans mon métier, mais je ne suis pas sûr d’être un homme de pouvoir.
Vos héros/héroïnes dans l’Histoire?
S’agissant d’histoire de la médecine, j’ai été fasciné comme jeune étudiant en médecine par la personne de Jean Bernard dont j’ai dévoré l’ouvrage intitulé Grandeurs et tentations de la médecine.
Et si vous étiez un personnage de fiction?
Un explorateur débarquant sur une terra incognita. Pour moi, l’émerveillement est un moteur.
Technophile, technophobe?
Techno-tolérant.
Vos 3 priorités aujourd’hui?
D’abord ma famille. Ensuite, au niveau professionnel, mettre sur les rails la relève. Enfin, réussir ma retraite !
Votre devise?
Celle de ma famille : « semper fidelis ».
Votre rêve de bonheur?
Le salut par la beauté : « la beauté sauvera le monde », dit le prince Mychkine dans L’idiot de Dostoïevski, J’espère pouvoir rester sensible à la beauté, sous toutes ses formes. La beauté me tire les larmes.
Comment aimeriez-vous mourir?
J’aimerais partir en paix avec mon entourage, et entouré des miens.
Quelle forme de spiritualité vous inspire?
Pour moi, la spiritualité est l’expression suprême de la liberté humaine pour autant qu’elle débouche sur un chemin de libération personnelle, que seuls les fruits de l’amour authentifient. C’est donc un acte de liberté, avec une dimension d’amour. La foi est une découverte et non une invention, elle ne se prouve pas, mais s’éprouve. Mais même si c’est très intime, je ne la conçois pas sans une dimension communautaire : s’il n’y a pas de partage, cela reste stérile.