Questions personnelles
Petite, vous vouliez être…?
Eleveuse de chiens d’aveugles. J’ai appris le braille à neuf ans, je voulais lire les inscriptions dans les ascenseurs…
Votre livre de chevet?
Aujourd’hui, un livre de Murakami. Plus jeune, j’aurais dit un livre d’Hermann Hesse, comme Demian.
Le film qui vous accompagne?
The Hours, de Stephen Daldry. Beaucoup pour la musique de Philip Glass.
Un ou une artiste qui vous inspire?
Camille Claudel.
La ville de vos rêves?
Si je devais vraiment choisir, je dirais une ville du Sud chargée d’histoire, comme Séville. Mais j’ai envie de dire aucune, je ne suis pas une fille de la ville.
Un lieu, un jardin secret où vous aimez vous ressourcer?
La nature, un lieu bucolique quelque part entre la montagne et la plaine. Le Jura ?
La fleur que vous aimez?
Le tournesol. J’hésite avec le gerbéra, mais un tournesol c’est plus solide.
Un animal-totem?
Le chat sauvage.
Quel don souhaiteriez-vous posséder?
La zénitude.
Et si vous aviez un superpouvoir?
Transmettre cette zénitude à tout le monde. On vivrait mieux non ?
Vos héros/héroïnes dans l’Histoire?
La papesse Jeanne.
Et si vous étiez un personnage de fiction?
Pas un être humain. Spontanément, je pense à un oiseau, un petit oiseau chanteur.
Technophile, technophobe?
Technophile. Cela vient beaucoup de mon père, informaticien.
Vos 3 priorités aujourd’hui?
1. Rester moi-même
2. Travailler ma zénitude
3. Réussir à poursuivre mes projets, tout en restant fidèle à 1) et 2).
Votre devise?
Cela peut paraître un peu ressassé, parce que je le dis souvent, et cela ne vient même pas de moi. C’est une citation d’Albert Jaccard : « Il faut remplacer l’exploit solitaire par la réussite solidaire ».
Votre rêve de bonheur?
Je vais me répéter : j’aspire à un respect mutuel, qui amène à la zénitude.
Comment aimeriez-vous mourir?
Sans douleur, tranquillement.
Quelle forme de spiritualité vous inspire?
Difficile de répondre. Disons que je tends vers une attitude respectueuse, ouverte, authentique, transparente, non-méfiante.