Questions personnelles
Petit(e), vous vouliez être…?
A vrai dire, j’ai suivi une formation pour être professeur de musique, en me spécialisant dans le chant grégorien et byzantin. Comment en suis-je arrivé à être infirmier, mystère!
Votre livre de chevet?
J’aime les polars historiques, les livres de Peter Tremayne, Paul Doherty ou encore Christian Jacq.
Le film qui vous accompagne?
The Hiding Place, un film qui relate la vie de Corrie ten Boom, une femme qui a caché des Juifs pendant la guerre, aux Pays-Bas, et dont toute la famille a été déportée. C’est un exemple, une leçon sur comment trouver la compassion en face d’une grande souffrance. J’ai d’ailleurs rencontré Corrie ten Boom il y a quelques années à Amsterdam.
Un ou une artiste qui vous inspire?
Paul Klee.
La ville de vos rêves?
Boston.
Un lieu, un jardin secret où vous aimez vous ressourcer?
Le monastère de Bec Hellouin, en Normandie.
La fleur que vous aimez?
La rose, plus précisément la variété Gertrude Jekyll.
Un animal-totem?
Pendant mon PhD, lors d’un stage en Alberta, je me suis un jour égaré, au volant de ma voiture, dans un parc national. J’étais complètement perdu. C’est alors qu’un loup a surgi et s’est planté devant ma voiture. Nous nous sommes fixés pendant vingt minutes. Un collègue d’Edmonton m’a dit qu’il devait s’agir de mon totem, qui était là pour me «garder». Cela me va.
Quel don souhaiteriez-vous posséder?
Voler. Je déteste les aéroports et j’y passe beaucoup de temps.
Et si vous aviez un superpouvoir?
Pouvoir disparaître dans certaines situations?
Vos héros/héroïnes dans l’Histoire?
Je n’en ai pas vraiment. Peut-être Gandhi? Ou alors Daniel O’Connell, un des premiers artisans de l’indépendance de l’Irlande.
Et si vous étiez un personnage de fiction?
Tintin.
Technophile, technophobe?
Ni l’un ni l’autre, mais plutôt tendance phobique. Je sais toutefois que j’ai beaucoup à apprendre.
Vos 3 priorités aujourd’hui?
Développer un programme de recherche pour infirmières en soins palliatifs. Je veux laisser quelque chose qui fasse la différence pour le soin des personnes en fin de vie. Améliorer mon français, ce qui revient aussi à améliorer ma compréhension d’une autre culture. Apprendre à skier? Parce que la neige, ça n’existe pas en Irlande!
Votre devise?
Tous les jours de la vie sont importants.
Votre rêve de bonheur?
Vu que j’espère rester ici un bon moment, trouver de nouveaux amis en Suisse.
Comment aimeriez-vous mourir?
J’aimerais avoir le temps de dire au revoir.
Quelle forme de spiritualité vous inspire?
Je suis catholique bien sûr, mais je me réclame aussi de la spiritualité celtique, avec ses rituels. En Irlande, il y a toujours un continuum entre christianité celtique et catholicisme romain.