Les responsables hiérarchiques regroupent toutes les personnes qui dirigent des équipes, comme par exemple : les chef·fe·s de groupes, de laboratoires ou de centres de recherche ; les directions/chef·fe·s d’institut, d’école, d’unité, de département, ou de section ; les doyen·ne·s ; les membres de la Direction.
En tant que personne exerçant une fonction d’encadrement ou de supervision à l’UNIL, vous avez un rôle clé dans la garantie d’un climat de travail et d’études serein et propice au développement de chacun·e. Vous êtes également tenu·e de respecter certaines obligations légales en ce qui concerne la prévention et la gestion de situations problématiques. Des ressources sont à votre disposition pour mener à bien votre mission.
Vos droits et devoirs
En tant que personne exerçant une fonction d’encadrement ou de supervision à l’UNIL, vous avez un rôle clé dans la garantie d’un climat de travail et d’études serein et propice au développement de chacun·e. Vous êtes également tenu·e de respecter certaines obligations légales en ce qui concerne la prévention et la gestion de situations problématiques. Des ressources sont à votre disposition pour mener à bien votre mission.
Vous avez également l’obligation de signaler à la Direction les cas de harcèlement psychologique ou sexuel, de discrimination et de violence dont vous avez connaissance, en vertu de l’article 321a du Code des obligations (voir "Niveaux de confidentialité" ci-dessous).
De plus, les personnes exerçant une fonction d’encadrement ou de supervision à l’UNIL :
- Adoptent un comportement adéquat envers leurs étudiant·e·s, subordonné·e·s ou collègues ;
- Veillent à ce que leurs étudiant·e·s, subordonné·e·s ou collègues aient un comportement adéquat et respectueux les un·e·s envers les autres ;
- Relaient auprès de leurs étudiant·e·s, collaboratrices et collaborateurs les mesures de prévention et les procédures d’intervention mises en place à l’UNIL afin de prévenir les conflits, le harcèlement psychologique, le sexisme, le harcèlement sexuel ou toute autre forme de discrimination ;
- Interviennent sans délai pour faire cesser tout comportement inadéquat dans une relation de travail ou d’études ;
- Sollicitent les instances compétentes désignées par la Direction pour offrir de l’aide à tout·e membre de la communauté universitaire qui demande un soutien ;
- Protègent les personnes concernées en cas de plaintes et d’enquêtes ;
- En cas de cyberharcèlement, signalent à leur hiérarchie les propos problématiques échangés sur un réseau social entre des membres de la communauté universitaire.
Que faire dans un cas de conflit ?
En tant que responsable hiérarchique, si vous constatez ou êtes informé·e de difficultés relationnelles dans votre entité, vous pouvez procéder de la manière suivante :
- Clarifier la situation : lors d’un entretien avec la ou les personnes concernées, posez des questions pertinentes afin de déterminer ce qui s’est passé, qui est en cause, où, depuis quand, etc. Sans mener un interrogatoire, vous pourrez ainsi clarifier la situation.
- Créer le dialogue : écoutez de manière active, attentive et respectueuse les parties au conflit.
- Consigner les éléments principaux : prenez des notes et écrivez ce qui s’est passé, quand et où les faits se sont produits, dans quel contexte et en présence de quelles personnes. Ces notes vous seront utiles pour vous référer à des faits concrets au moment de régler le conflit.
- Formaliser une solution : trouvez une solution avec les parties au conflit.
Si aucune solution n’est trouvée, vous pouvez envisager d’autres mesures :
- Proposer une médiation par une personne de confiance : contactez une personne de confiance formée en médiation.
- Mandater les services de médiation d’un autre partenaire : contactez la Direction de l’UNIL afin qu’elle décide du principe et des modalités de la mesure envisagée : direction@unil.ch
- Coaching individuel ou d’équipe : contactez la Direction de l’UNIL afin qu’elle décide du principe et des modalités de la mesure envisagée : direction@unil.ch
- Audit relationnel : contactez la Direction de l’UNIL afin qu’elle décide du principe et des modalités de la mesure envisagée : direction@unil.ch
Que faire dans un cas de harcèlement, discrimination ou violence ?
Vous devez réagir rapidement en cas de harcèlement psychologique ou sexuel, de discrimination ou de violence sur le lieu de travail ou d’études.
- Si vous êtes témoin des faits : intervenez et mettez un terme aux propos ou comportement importuns.
- Posture : prenez le problème au sérieux – si la personne victime de sexisme ou de harcèlement vient vous parler, écoutez-la de manière active, attentive et respectueuse ;
- Poser le cadre de l’échange : avertissez votre collaborateur·trice ou étudiant·e que vous avez l’obligation de signaler les situations potentiellement constitutives de harcèlement ou de discrimination à la Direction (via le formulaire interne). Indiquez-lui les personnes et instances qui pourront lui offrir du soutien ;
- Recueillir le témoignage : appuyez-vous sur le guide d’entretien à disposition sur le Référentiel métier, puis transmettez la situation au moyen du formulaire interne à disposition si vous souhaitez solliciter l'aide d'un service compétent.
- Prise en charge : sur la base du signalement, le service de la Direction compétent prend contact avec vous.
Ne banalisez pas la situation : c’est le ressenti de la personne s’estimant victime qui doit être pris en considération et non pas les intentions de la personne incriminée, que celles-ci soient de nuire ou non.
Gardez une approche strictement neutre – respectez le principe de la présomption d’innocence : la personne accusée a le droit d’être entendue, ne prenez donc pas parti.
*Niveaux de confidentialité
Toute personne employée par l’UNIL ou entité rattachée à celle-ci a le devoir d’informer la Direction de cas graves pouvant être qualifiés d’atteintes à la personnalité (tels que les cas de harcèlement sexuel) selon l’article 321a du Code des obligations, afin de permettre à la Direction d’agir : la Direction est en effet tenue de prendre des mesures en vertu de son obligation d’action en tant qu’employeuse et elle est la seule habilitée à le faire.
Seules les entités soumises au secret médical et au secret professionnel peuvent garantir la confidentialité.
Si vous souhaitez bénéficier d’une garantie de confidentialité dans un premier temps, vous pouvez contacter une personne de confiance.