La statistique du personnel se heurte à plusieurs difficultés :
- La séparation administrative entre l'Université et les Hospices cantonaux fait que la statistique du personnel ne prend en compte pour la médecine clinique que les porteurs·ses d'un titre d'enseignement. Pourtant, un grand nombre d'autres personnes contribuent aux activités d'enseignement et de recherche dans les cliniques.
- De nombreux·ses enseignantes et enseignants ne sont pas rémunéré·e·s par l'Université, ni par le SPEV (Service du Personnel de l'Etat de Vaud), mais par les Service des Hospices cantonaux, des institutions associées telles que l'ISREC (Institut Suisse de Recherche sur le Cancer) ou l'Institut Ludwig, voire par d'autres tiers. L'UNIL ne gère de ce fait pas toutes les données de ces personnes.
- Jusqu'à la fin 2005, une partie du personnel de l'Université est rémunérée par le SPEV , l'autre directement par l'Université. Depuis le 1.1.2006, l'UNIL a repris la gestion et la paie des salariés antérieurement gérés par le SPEV.
- Une même personne a souvent plusieurs contrats, pour des fonctions différentes, assumées dans des unités d'enseignement et de recherche différentes, avec des financements parfois différents. De ce fait, la statistique détaillée ne peut être éditée qu'en nombre de contrats et EPT (équivalent plein-temps), mais pas en terme de nombre de personnes. Une base de données plus sommaire par personne est toutefois disponible.
À des fins statistiques, on attribue un taux d'activité aux fonctions non mensualisées (Privat-docent, chargés de cours) et aux personnes non rémunérées par l'UNIL qui tente de mesurer l'importance de la contribution de la personne aux activités de l'UNIL.
Pour les assistantes et assistants dont le traitement émarge au budget Etat de l'UNIL, une statistique est établie selon le nombre d'EPT moyen calculé sur l'année civile.
Disponibilités actuelles
Des bases de données avec l'effectif du personnel au 31 décembre et avec le nombre d'EPT sur l'année civile sont créées chaque année. Le personnel rémunéré par des sources de financement non cantonales n'a été pris en compte qu'à partir de 1995, mais de manière exhaustive qu'à partir de 1999. Les fonctions y sont regroupées en un nombre de catégories adéquat pour l'usage statistique. Ces bases de données sont enrichies par des relevés propres à la comptabilité analytique (taux d'activité par type de tâche). Les principaux attributs retenus sont: fonction, sexe, date de naissance, nationalité, source de financement du traitement.