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Baccalauréat universitaire en Droit

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Présentation générale

L'enseignement dispensé dans le cadre du Baccalauréat universitaire en Droit a pour objectif de vous permettre:

  • d’acquérir de solides connaissances dans les principales disciplines du droit positif suisse : droit privé, droit public, droit pénal, droit social et procédures ;
  • de comprendre les interactions croissantes entre le droit suisse et le droit international et européen ainsi que d’analyser les législations étrangères dans une approche comparative (droit comparé) ;
  • de développer des capacités critiques et d’analyse, en mettant la science du droit en perspective: histoire du droit, philosophie du droit, méthodologie juridique, sociologie du droit, etc.

Informations utiles

Organisateur

Faculté de droit, des sciences criminelles et d'administration publique

Ecole de droit

Adresse

Faculté de droit, des sciences criminelles et d'administration publique
Université de Lausanne
Bâtiment Internef
1015 Lausanne

Contact

affaires-etudiantes.droit@unil.ch

Grade décerné

Baccalauréat universitaire en Droit
Bachelor of Law (BLaw)

Crédits ECTS

180

Durée

6 semestres

Langue d'enseignement

Français

Délai d'inscription

30 avril
Si vous devez obtenir un visa pour étudier en Suisse, vous devez déposer votre dossier d'ici au 28 février.

Structure des études

Masters possibles après le Bachelor

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Perspectives professionnelles

Les études de droit ouvrent les portes de toutes les professions juridiques, telles que: avocate et avocat, notaire, juriste d’entreprise, employée et employé d’administrations publiques, carrières auprès des tribunaux ainsi qu’au sein d’organisations et d’entreprises internationales.

Les perspectives professionnels dépendent en partie du Master choisi.

Secteurs professionnels

Barreau

La plupart des avocates et avocats restent des généralistes travaillant dans de petites structures et pratiquant le barreau. D’autres se spécialisent dans un domaine particulier du droit (droit commercial, droit fiscal, etc.) et conseillent essentiellement des entreprises. Les avocates et avocats commencent généralement leur carrière comme collaborateurs salariés dans une étude, avant de s’établir comme indépendants seuls ou en tant qu’associés.

Notariat

Les notaires conseillent et assistent leur clientèle de manière impartiale, notamment dans la rédaction des contrats lors d’une transaction immobilière, d’un mariage, d’une succession ou d’une création de société. En Suisse romande, les notaires travaillent obligatoirement de manière indépendante.

Magistrature

Une filière habituelle pour occuper un poste dans la magistrature consiste pour les juristes à travailler au greffe d’un tribunal (d’arrondissement, cantonal, des baux, des mineurs, etc.), puis à effectuer le cas échéant un passage au parquet de la procureure ou du procureur en tant que substitute ou subsitut, avant de briguer un poste de juge d’instruction, de procureure ou procureur, de présidente ou de président d’un tribunal d’arrondissement. D’autres passent par le brevet d’avocate ou d’avocat.

La Faculté offre aux juristes un Master en Droit en professions judiciaires particulièrement adapté à la formation de futur·e·s magistrat·e·s.

Entreprises privées et administrations publiques

En dehors de l’ordre judiciaire, de certains services de l’Etat et des assurances, les postes de juristes dont les titulaires ne font que du droit sont limités, chaque entreprise ne possédant pas obligatoirement de service juridique. Les juristes d’entreprise auront dès lors souvent à accomplir des tâches telles que: gestion financière et administrative, gestion du personnel, gestion commerciale, vente et se trouveront en concurrence avec des titulaires d’autres diplômes, notamment en sciences économiques. Les juristes devront donc faire valoir des compétences acquises à titre personnel : bagage linguistique et/ou commercial, connaissances informatiques, activités dans la vie associative.

Divers

Les syndicats, les partis politiques et certaines organisations non gouvernementales ou associations engagent des juristes. Par ailleurs, comme les autres titulaires d’un diplôme en sciences humaines, les juristes peuvent briguer un poste dans le domaine de la communication (journalisme, relations publiques), de la culture ou encore de la diplomatie. Dans ce cas comme dans le précédent, les compétences non-académiques jouent un rôle important.

Exemples de postes occupés

Quelques chiffres

L’Office fédéral de la statistique (OFS) réalise tous les deux ans une enquête sur la situation professionnelle des diplômé·e·s, un an après la fin de leurs études. Consultez en ligne les résultats concernant les diplômé·e·s en droit:

Lydia Voelke

Lydia Voelke

Étudiante, Bachelor en Droit

Et vous, comment avez-vous choisi vos études?

« La matière enseignée est très accessible, et le cliché selon lequel «il faut tout apprendre par cœur» n’est pas vrai: il faut beaucoup apprendre par cœur, mais il y a aussi beaucoup de compréhension, et tout est dans les textes. »

J’ai fait le collège en option latin, puis le gymnase en option grec: comme quoi on peut arriver de n’importe quelle option et avoir sa place en droit ! D’ailleurs beaucoup d’étudiant·e·s n’ont pas fait économie et droit au gymnase. Ce sont en réalité des études assez littéraires: il y a beaucoup de textes, il faut savoir analyser, écrire, etc.

J’ai toujours beaucoup travaillé donc je n’ai pas vraiment été heurtée par la charge de travail en arrivant ici. La première année de droit est réputée difficile, mais je pense que si on échoue, c’est parce qu’on n’a pas trouvé sa bonne méthode de travail. La matière enseignée est très accessible, et le cliché selon lequel «il faut tout apprendre par cœur» n’est pas vrai: il faut beaucoup apprendre par cœur, mais il y a aussi beaucoup de compréhension, et tout est dans les textes. Pour moi le défi de la transition du gymnase à l’Université était surtout d’apprendre comment prendre des notes. Le droit n’est pas forcément un cursus réputé pour laisser beaucoup de temps libre à côté, mais c’est faisable. Personnellement, je fais du violon au conservatoire, et j’ai dû laisser tomber la pratique intensive. En revanche, je fais toujours des projets d’orchestre à côté, des concerts, des répétitions, etc. Il n’y a pas besoin d’étudier intensivement en permanence, c’est plutôt par périodes : en général, environ un mois et demi avant les examens on passe nos journées à la bibliothèque. Le reste de l’année, tant qu’on se tient à jour au niveau des cours, il n’y a pas forcément besoin d’étudier autant. On peut tout à fait aller boire des verres aux bars étudiants, par exemple. L’ambiance estudiantine sur le campus est vraiment sympa !

Au tout départ, comme beaucoup d’étudiant·e·s, je voulais être avocate. Mais au fil des études, mon idée s’est un peu développée. Je me suis rendu compte que j’aimais beaucoup l’aspect humain du droit, ce qui aide vraiment les gens, comme par exemple la résolution de conflit. J’aimerais donc plutôt m’orienter dans un domaine plus tourné vers la médiation ou le conseil juridique que vers la plaidoirie.

Il ne faut pas se mettre la pression, si tu t’en donnes les moyens c’est vraiment accessible! En première année, il s’agit surtout de trouver sa méthode de travail et de comprendre comment prendre ses notes. La deuxième année est plus complexe au niveau des matières, mais à ce moment on a déjà l’habitude de travailler à l’université, ce qui aide beaucoup. Je conseillerais également de ne pas être impressionné·e par la distance avec les professeur·e·s par rapport au gymnase: si on a une question, il ne faut pas hésiter à aller la poser. Je me souviens que ce qui m’avait surprise lors des premiers examens oraux était que le professeur ne me connaissait pas, alors que moi si! N’hésite pas non plus à faire partie des associations, et pour les premières années à bénéficier d’un mentorat: il y a un système où les étudiant·e·s plus avancé·e·s dans leur cursus parrainent les premières années qui le souhaitent. Personnellement, ça m’a beaucoup aidée d’avoir une marraine.

Échanges et mobilité

Partir en échange universitaire est une expérience unique et très enrichissante, à condition de bien la préparer. La première chose à retenir est qu’il faut s’y prendre bien à l’avance pour débuter les démarches. Par exemple, si vous visez de partir en 3ème année de bachelor, il vous faut au plus tard commencer vos démarches au début de votre 2ème année.

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Sous réserve de modifications. Seuls les textes réglementaires font foi.
Dernière mise à jour: 7 août 2024