L’objectif de ce projet est la conception sur un support multimédia de six cas cliniques destinés à l’apprentissage de la Pathologie dans le cadre du module M1.2 (Master 1ère année, « Mère-enfant ») de l’Ecole de médecine. Ce projet s’inscrit dans l’évolution de l’enseignement de la pathologie à la FBM qui inclut, depuis 2004, l’utilisation de la salle Micropolis. A Micropolis, les étudiants travaillent en groupes de six, observent des spécimens macroscopiques et des coupes de tissus pathologiques, dans le contexte de cas cliniques présentés via un PC (la salle comporte vingt tables équipées chacune d’un microscope à deux têtes relié à un PC).
Ceci constitue la phase pilote d’un projet plus vaste. Les six cas de gynécopathologie doivent être la «première pierre» des cinquante cas constituant l’axe autour duquel a été conçu le programme de pathologie dans le cursus des études médicales pré-graduées. L’objectif est de concevoir une ressource pédagogique facilitant l’apprentissage et l’instruction et contribuant à la cohérence et la visibilité d’un enseignement intégré dans une dizaine de modules pluridisciplinaires. Les cas seront utilisés en classe, lors des enseignements du cursus pré-gradué programmés dans la salle Micropolis. Ils seront également accessibles depuis le service hospitalier pendant les stages, et depuis la bibliothèque ou la maison notamment lors de la préparation des examens.
Dans cette phase pilote, nous voulons veiller en particulier à la qualité didactique de ces cas. L’intégration des connaissances de pathologie fondamentale d’une part et d’organe d’autre part, dans un contexte clinique pertinent est au cœur de ce projet pédagogique. L’implication d’enseignants aux compétences complémentaires a pour but de favoriser cette intégration. L’évaluation de ces six premiers cas nous permettra de proposer aux futurs concepteurs de cas additionnels une maquette, ainsi que des propositions et des recommandations.
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L’apprentissage en milieu clinique est au cœur de l’éducation médicale. L’environnement clinique permet en effet d’acquérir les compétences médicales essentielles telles que prise d’anamnèse, examen physique, raisonnement clinique, empathie et professionnalisme. L’environnement clinique offre surtout l’opportunité d’intégrer ces différentes compétences à la prise en charge de cas réels.
Avec les médecins-cadre, les chefs de clinique jouent un rôle-clé dans l’enseignement clinique puisqu’ils supervisent les étudiants en médecine lors des modules d’enseignement au lit du malade, des cours-bloc ou des stages de l’année d’études à option.
Un enseignement clinique de qualité ne repose pas uniquement sur l’expérience et les connaissances médicales des formateurs : il nécessite également des connaissances pédagogiques. Ce projet a pour objectif d’offrir une formation en pédagogie médicale aux chefs de clinique de médecine. Il répond à un besoin réel puisque les chefs de clinique ne bénéficient actuellement que d’une formation limitée aux méthodes d’enseignement clinique. De plus, les chefs de clinique doivent s’adapter à de nouveaux formats ou outils pédagogiques. Ainsi, le cours-bloc de médecine a récemment vu l’introduction de nouvelles méthodes d’enseignement et de nouvelles techniques d’évaluation seront prochainement mises en place.
Le programme consiste en une série d’ateliers traitant des principaux thèmes de l’enseignement en milieu clinique. Les ateliers constituent une méthode reconnue dans le domaine de la formation des enseignants, formation aussi connue sous le nom de staff / faculty development.
Le programme sera développé en étroite collaboration avec l’unité de pédagogie (UP) et pourra s’articuler avec un projet de l’UP déjà soutenu par le FIP en 2009 : «Un site web d’appui à l’enseignement à la faculté de biologie et médecine et à l’UNIL».
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Les études scientifiques récentes ont montré que l’on trouvait plusieurs milliers de substances dans l’environnement. Dans ce contexte, les outils d’évaluation du risque des substances sont indispensables pour mettre en évidence les composés les plus problématiques.
La présentation des outils d’évaluation du risque est une partie importante du cours d’écotoxicologie. Cependant, pour réellement comprendre ces méthodes, il faut les exercer sur quelques cas particuliers. Ceci permet de mieux cerner les processus (acquisition de données, évaluation critique des données, etc.) qui entrent en jeu dans cette évaluation.
Dans cette optique, le but de ce projet est de mettre en place un environnement d’apprentissage permettant un meilleur développement des compétences dans le domaine de l’évaluation du risque des substances.
Le projet comprend plusieurs parties : (a) l’établissement d’un scénario pédagogique, (b) la production de vidéocasts expliquant l’évaluation du risque pour quelques groupes de substances, (c) la constitution d'une base de données de cas d'études dans laquelle les groupes d'étudiants choisiront un problème à étudier (d) la mise en ligne d’une plateforme sur laquelle seront placé les vidéocasts, la base de données de cas et où les étudiants pourront présenter leur travaux d’évaluation de risque.
Plus spécifiquement pour les points (b) et (d) les buts sont :
(b) de produire de petites séquences vidéo de cinq à dix minutes sur différents groupes de substances en approfondissant les connaissances sur le sujet et en présentant quelques exemples clé. Nous prévoyons de faire six vidéos sur les POPs, les pesticides, les biocides, les médicaments et hormones, les cosmétiques et les surfactants. Les étudiants pourront utiliser ces séquences pour compléter leurs connaissances. Elles pourront également être diffusées à un public plus large.
(d) la mise en ligne d’un site d’échange d’information sur les risques des substances. Les étudiants exposeront par groupe un résumé du risque d’une substance spécifique. D’année en année, le site sera étoffé et complété. En fonction de la qualité des exposés, une partie pourrait être utilisées pour une diffusion d’information au grand public.
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Le projet consiste à offrir aux étudiants la possibilité de créer un dossier «portfolio» personnalisé et disponible en ligne sur une plate-forme informatique.
Le «portfolio» a deux types de finalités :
a) il a pour but de permettre à l’étudiant de recenser l’ensemble des documents académiques et pédagogiques utilisés dans le cadre de l’enseignement, ainsi que toutes les formes de réflexions et de communication suscitées par l’enseignement, notamment les échanges entre les étudiants, ou entre l’étudiante et l’enseignant responsable. A ce titre, le «portfolio» fonctionne comme une sorte de «lieu» d’exposition des activités de l’étudiant pour lui-même : il permet de conserver les traces, par étapes, de la participation individuelle de l’étudiante à un enseignement, tout comme des relations plus larges de l’étudiante au groupe d’étudiants et à l’enseignant responsable.
b) au vu de ce qui précède concernant les réalisations académiques, le «portfolio» a aussi pour but de permettre l’organisation et la préparation de documents biographiques. Ainsi, on peut concevoir le portfolio comme une sorte de «lieu» d’exposition des activités de l’étudiant non plus pour lui-même mais pour les autres : sorte de «Curriculum Vitae» destiné à contribuer à la visibilité des compétences de l’étudiante, le « portfolio » en ligne prépare ainsi à un ancrage post-académique, par exemple le début d’une recherche doctorale ou un positionnement souhaité sur le marché du travail.
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Ce projet, réalisé en partenariat avec l’Université de Fribourg et les Professeurs Alain Clavien et Claude Hauser, vise un double objectif, pédagogique et scientifique. Par le biais d’une plateforme web, il s’agit d’offrir aux étudiants la possibilité de participer à une forme de work in progress ayant pour objectif la réalisation d’un «Dictionnaire en ligne des revues culturelles suisses ». Réalisé sous l’égide du Groupe de recherche en histoire intellectuelle contemporaine (GRHIC), une première version de celui-ci est consultable en cliquant sur le lien ci-dessus. Plus globalement, cette démarche doit servir à l’apprentissage de compétences de base propres au travail historique : travail en archives, repérage des acteurs prépondérants et des thématiques centrales, apprentissage d’une systématique quant à la prise de notes et à l’organisation des informations, mise en perspective par le recours à la littérature secondaire, rédaction de textes analytiques.
Le versant pédagogique sera constitué par un séminaire de Master centré sur la problématique des revues culturelles en Suisse. Après une introduction au thème et à la plateforme informatique utilisée, chaque étudiant ou groupe d’étudiants choisit dans une liste proposée par les enseignants le titre de la revue sur laquelle il va travailler. Il s’agira dans un premier temps de remplir une fiche détaillée pour chaque revue de façon à pouvoir les mettre en réseau. Cette étape est collective, dans la mesure où chaque fiche, rédigée en priorité par un groupe, peut-être complétée par d’autres groupes au gré de correspondances ou de dépouillements qui se croisent. L’échange d’informations est possible grâce à la plateforme collaborative qui doit être mise en place. Dans un deuxième temps, en tenant compte des informations acquises par la mise en réseau, chaque groupe rédige la notice développée de «sa» revue, selon le modèle contraignant donné sur le site du «Dictionnaire en ligne des revues culturelles suisses». Dans un troisième temps, chaque notice est critiquée et discutée en séance plénière. Les textes revus sont ensuite mis en ligne dans la partie du dictionnaire ouverte au public.
Cette participation active au dictionnaire en ligne constitue la réalisation scientifique durable du projet, puisque l’expérience pédagogique et technique acquise durant ce séminaire pourra servir de base à d’autres séminaires de même type qui continueront à enrichir le dictionnaire.
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Le projet a pour but de mettre sur pied un programme de cours de grec à distance qui vienne à l'appui du cours traditionnel. Ce dernier se donnerait sous forme de préparation propédeutique avant le début officiel des cours universitaires et l'enseignement se poursuivrait à l'aide du cours à distance avec l'appui du programme Moodle entre l'enseignant et les étudiants de première année inscrits en faculté de théologie et de sciences des religions, en faculté des lettres ou de SSP. Il serait composé de travail en autonomie sur base d’un manuel existant et de quatre vidéo-conférences par semestre secondés par des échanges et des dialogues interactifs entre enseignant et étudiants.
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La spécialité "Traditions religieuses marginalisées et transversales" porte sur les formes magico-religieuses des subcultures européennes et des civilisations extra-européennes traditionnelles, ainsi que sur les courants ésotériques occidentaux modernes. Elle a pour objet d’étudier des conceptions, institutions et pratiques ne relevant pas directement des grandes religions instituées. Elle implique donc l’adoption d’une approche spécifique - en particulier, pour trois raisons : 1) oralité et pratique directe des savoirs et savoir-faire marginalisés; 2) nature "sensible" et non verbale des codes expressifs; 3) risques liés aux réactions défensives.
Le recours à une pédagogie faisant appel à l’outil audiovisuel permet d’amplifier l’efficacité de la transmission de contenus relatifs à l’approche méthodologique et épistémologique développée dans cet enseignement tout en contournant les difficultés évoquées ci-dessus.
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