Dans le but d'aider les futur·e·s étudiant·e·s d'échanges à choisir un pays et une université d'accueil, d'ancien·ne·s étudiant·e·s d'échange ont accepté de répondre à quelques questions liées à leur propre expérience. Vous trouverez certains de ces témoignages ci-dessous classés par région.
Une très bonne première impression en arrivant à Montréal. J’ai tout d’abord été surprise par la population chaleureuse. Ici, quand tu rentres dans un magasin ou un resto, tu vas souvent entendre « Allô, tu vas bien ? », au début t’es un peu surpris mais tu t’y habitues et tu adoptes vite cette proximité. Ça change quand même pas mal de la Suisse… Au Québec de manière générale tu vas retrouver cette mentalité qui est quand même super agréable. Quant à l’Université d’accueil, c’est aussi un moment d’adaptation qui est nécessaire. J’ai la chance d’avoir mes cours au centre sportif qui dispose de beaucoup d’installations intéressantes quand on aime l’activité physique !
Université de MontréalJe vis dans une colocation dans un appartement. Je l’ai trouvé grâce aux différents groupes Facebook de logements à Montréal. J’avoue que c’était vraiment compliqué de trouver, il a fallu beaucoup persévérer parce que le marché du logement à Montréal est actuellement saturé. Mais j’ai trouvé la perle rare alors je suis super satisfaite.
C’est assez variable. Je dirais que pour le logement tu comptes entre CHF 400-500 si tu veux être en colocation, moins de CHF 300 pour la nourriture, pour avoir accès aux métros et bus pendant 4 mois, l’abonnement était de CHF 163 (pour les 4 mois). Donc je dirais environ CHF 1’000 par mois pour les besoins de premières nécessités. Ensuite ça dépend de la fréquence à laquelle tu vas au resto, faire du shopping ou voyager.
Le plus compliqué à l’arrivée pour moi, après avoir trouvé un logement, c’était probablement les différentes démarches administratives à effectuer dans l’Université d’accueil. Plusieurs documents à téléverser, comprendre le fonctionnement d’une nouvelle plateforme etc.
De ne pas perdre patience malgré toutes les démarches administratives à faire avant de partir et en arrivant, les efforts en valent la peine. Je recommanderais également de s’y prendre en avance pour trouver un logement (bien que le temps entre la décision de l’Unil et le début du semestre soit relativement court).
Je dirais qu’au Canada, tout est relativement grand ! Que ce soit les buildings, les villes, les distances, les supermarchés, et parfois les portions au restaurant :). Mais Montréal est vraiment une superbe ville avec beaucoup de diversité, pleins de petits quartiers différents et beaucoup d’activités ! Je me réjouis principalement d’une chose en rentrant, c’est de retrouver la Coop et la Migros parce qu’ici les supermarchés c’est vraiment pas pareil hahah, pas toujours facile de faire ses courses de la semaine et de trouver les produits qu’on cherche !
Génial ! Les gens sont super gentils, socials, courtois et agréables ! Les canadiens viennent facilement nous aborder et nous aider !
Dalhousie University - HalifaxJe vis dans un appartement en collocation. Le premier mois, j'ai vécu en logement étudiant (on campus dorm) mais c'était beaucoup trop cher, cantine obligatoire et super chère ! Mais de bonne solution sur facbook market place. Les logements sont cependant assez chère, je paye CHF 650 et j’ai un très bon plan.
Par mois, loyer $650 et nourriture + sorties $450 mais un peu short ! Il existe une food bank où les étudiants peuvent 1 fois toutes les 2 semaines aller et se fournir d’aliments gratuitement, génial !
Rien n’as vraiment été compliqué a mon arrivée ! Mais un peu déçue du fait qu’il n’existe pas d’associations pour les étudiants en échange au canada contrairement à l’Europe où les étudiants d’échange sont souvent ensemble et font des activités organisées par des assoc…
Les gens !! Très très sympa ici, tellement chaleureux !
Mon arrivée a été assez simple, tout est bien expliqué et guidé. Cependant, le manque d’information sur les chambres. Il n’y avait absolument rien de fourni dans ma suite (suite = 4 chambres, cuisine et salle de bain). Il m’a fallut tout acheter (ustensiles de cuisine, cousin duvet, etc..).
Une recommandation pour ceux qui voudraient partir en échange à London est de bien lire et suivre toutes les informations données dans les mails. Il y en aura énormément mais ils sont très importants : respectez les deadlines. Les cours sont beaucoup plus soutenus et exigeants qu’à Lausanne (note de participation, midterm, et rendus fréquents) mais le niveau n’est pas plus élevé, voire même en dessous que le niveau européen dans certaines facultés et la vie étudiante est beaucoup plus rythmée, mouvementée et sympathique qu’à Lausanne ; il y a toujours une soirée, une activité ou des clubs qui proposent quelques choses.
La plus grande différence entre Lausanne et Western est que la vie sociale est beaucoup plus mouvementée, l’université met beaucoup plus de choses en place pour assurer une vie étudiante diverse et non pas purement centrée sur les études. Je recommande cette université et les échanges en général; c’est une bonne opportunité de faire des rencontres, de voyager et d’étendre les sujets d’apprentissages car ils sont plus variés qu’à Lausanne !
Ma première impression de l’université et du campus était bonne. Le campus, comparé à celui de Lausanne, est beaucoup plus pratique, grand et auto-suffisant. D’un autre côté, la ville de London ne m’a pas laissé une première bonne impression. Au-delà de l’université, il n’y a rien à faire, la ville vit au rythme du campus donc lors des vacances ou de la semaine de lecture, la ville est comme morte. C’est une ville étudiante donc il est facile de sortir, et les week-ends sont mouvementés et les bars/clubs sont fait pour les jeunes (attention, l’âge légal est 19 ans au Canada).
Western University - LondonLe plus dur et le plus stressant lors de ma préparation pour ce voyage était sans doute la recherche de logement. L’université met en place un site internet, réservé aux étudiants et possède un organe spécial pour aider les étudiants internationaux dans leur recherche. Il est possible de déléguer des étudiants de cet organe pour la visite d’appartement ou de chambre. Pour ma part, j’ai fait des recherches et sollicité cet organe spécial durant 2 mois, sans succès. Il est possible pour les étudiants internationaux de postuler pour une chambre en résidence, durant le mois de juillet, après que toutes les premières années aient été placées dans une chambre. Cependant, il ne faut pas se contenter de cette option ; c’est risqué car c’est basé sur un système de premier arrivé, premier servi. Dès la réception du mail, il faut donner sa candidature via un site (toutes les informations seront données). Il se peut donc que vous vous y inscriviez trop tard et qu’aucune chambre soient disponibles. Le coût total était aux alentours de CHF 3100 pour un semestre et en ajoutant environ CHF 2’500, vous bénéficiez du meal plan (repas à la cafétéria inclus). Attention car cette option n’est pas forcément plus avantageuse car l’argent figure directement sur votre campus card et est déduit à chaque achat sur le campus (cafétéria, restaurant du campus). A la cafétéria, les prix sont fixés aux poids. Beaucoup d’étudiants finissent par dépenser de l’argent pour les snacks, petits déjeuner ou autre car les horaires des cafétaria sont peu flexibles.
Je n’ai pas de budget mensuel car ma chambre en résidence est déjà complètement payée et comprend le wifi, l’électricité, l’eau, etc... La seule dépense mensuelle fixe est pour l’alimentation. Les prix au Canada sont similaires aux prix suisse (voire plus pour certaines choses). Je compte donc 100 dollars canadien par semaine pour les courses. Il est possible de trouver, via instagram, des colloques qui postulent pour la résidence qui veulent partager le coût des courses et donc cela revient beaucoup moins cher.
J’étais émerveillée, l’université d’accueil est vraiment telle que celles que l’on voit dans les films (américains). Le Texas est une région super friendly. Cela a été surprenant au début, comme un choc culturel, car les étudiants sont très avenants. Il y a une organisation étudiante ici pour les étudiants internationaux et ils organisent beaucoup d’activités pour se rencontrer, cela en vaut vraiment la peine.
Sam Houston State UniversityJe vis dans une résidence off-campus. Mais techniquement, je suis même plus proche à pied que certains dortoirs on-campus. J’ai choisi cette résidence pour son rapport qualité/prix. En effet, pour $560 par mois, j’ai accès à une piscine, un fitness, un rooftop, un coffee bar et j’ai ma propre chambre et propre salle de bain. Je sais que l’hébergement sur le campus, à égale distance de l’université, correspond à environ $800 par mois pour une chambre partagée ou au mieux une salle de bain commune seulement. J’ai trouvé ce logement grâce à la liste de logement off-campus fournie par SHSU. J’ai comparé les prix, la distance de l’université et les avis sur internet. The Armory at Sam Houston m’a semblé être le meilleur hébergement et j’en suis satisfaite aujourd’hui.
Par mois, je compte environ $870 pour le logement, la facture téléphonique, les courses et l’électricité. J’ai la chance d’avoir 3 colocataires avec des voitures qui m’emmènent avec elles un peu partout alors je n’ai pas de frais de transport, mais les transports en commun manquent ici. Il faut donc compter un petit budget pour les taxis/ubers si personne ne peut vous conduire quelque part.
La vie académique est à mon avis plus facile qu’en Suisse, car nous avons de petits examens tout au long du semestre plutôt que des examens conséquents à la fin de chaque semestre. Je n’ai pas vraiment eu de complications à mon arrivée, nous sommes bien encadré-e-s par le personnel de l’OIP (office of international programs) et nous pouvons les solliciter à tout moment pour demander de l’aide.
Pour les futur-e-s étudiant-e-s en échange, je recommanderais d’assister à un maximum d’activités organisées par le staff de l’université ou les organisations étudiantes ! Il y a énormément à faire, beaucoup d’opportunités de gagner des t-shirts, de la nourriture gratuite, ou des tirages au sort pour de plus gros prix. Suivez les comptes Instagram de l’uni et vous aurez toutes les informations sur les évènements à venir. De plus, inscrivez-vous aux orientations pour étudiant-e-s internationaux et graduate students, ainsi qu’à l’international dinner. Ce sont des évènements à ne pas manquer, on y rencontre beaucoup de monde et on apprend beaucoup de choses !
La plus grande différence entre les campus suisses et les campus américains, ce sont les activités. Ici, ils trouvent toujours un moyen d’organiser une activité toutes les semaines. Beaucoup sont basées sur d’autres cultures, c’est vraiment très riche en découvertes. Le spectre des activités peut aller d’un show de drag queen à une maison hantée pour halloween, passant par des soirées bingo ou la cérémonie d’illumination du sapin de Noël.
J’avais déjà eu la chance de visiter la Californie avant d’effectuer ce voyage, donc la région ne m’était pas inconnue. Toutefois, je ne m’étais jamais rendue à Davis. Les premiers échanges que j’ai eu sur place avec l’Université était un repas de bienvenue. Ainsi, mes premières impressions étaient très positives. J’ai trouvé l’université très accueillante et concernée par le sort des étudiants étrangers. Les gens étaient/sont étalement très bienveillants et amicaux, que ce soit le personnel, les professeurs ou les autres étudiants. Ce qui était aussi extrêmement impressionnant est qu’aux Etats-Unis, le campus universitaire c’est une réelle "ville" dans la ville, tel que dans les films.
University of California DavisLa quête d’un logement fut très compliquée, car ici, rien n’est loué pour moins d’un an. Ainsi, après de nombreuses recherches j’ai eu la chance de tomber sur une annonce Facebook d’une fille qui sous-louait sa chambre car elle partait elle aussi en échange. Je vis donc en colocation avec quatre autres filles américaines dans une maison juste à l’extérieur du campus.
Le loyer est d’environ 900 dollars. S’agissant de la nourriture, c’est très similaire à la Suisse niveau prix. Les produits frais tels que les fruits et légumes sont encore plus chers. Il s’agit donc de compter environ 400 dollars par mois. À cela s’ajoute les frais de matériel scolaire qui sont conséquents mais qui ont été payés uniquement au début du séjour (chacun des cours requiert l’achat de livres qui peuvent avoisiner le prix de 300 dollars pour certains). Ensuite, il s’agit aussi de profiter de visiter la région et donc il faut rajouter un montant variable pour ces sorties. Il faut également penser à l’abonnement téléphonique qui est très cher aux Etats-Unis (80 dollars par mois). Je pense donc qu’il faut compter environ 2’000 dollars par mois comme budget en moyenne (ce qui revient à 2000 francs).
Ce qui a été le plus compliqué était surtout en amont du séjour, c’est-à-dire les démarches pour obtenir un visa, ainsi que pour trouver un logement. Sur place, l’université est extrêmement disponible pour vous aider et je n’ai pas connu de problème majeur.
Je leur recommanderais d’anticiper dans la recherche de logement et aussi d’anticiper les coûts que peuvent engendrer un tel séjour. En effet, il est extrêmement compliqué de travailler sur place en termes de visa, donc il est nécessaire d’avoir économiser en amont. En outre, je leur conseillerai aussi de bien examiner les calendriers académiques qui peuvent être très différents. À titre d’exemple, j’ai commencé début août mais mon semestre se termine mi-décembre.
La plus grande différence s’observe pour moi au niveau de l’enseignement. Il s’agit d’un enseignement extrêmement interactif, basé sur des lectures préalables ainsi qu’une stricte présence en classe (le professeur note à chaque cours qui est présent et une partie de ta moyenne finale est basée sur cette présence). Aussi, il y a beaucoup de travaux à rendre au cours du semestre. S’agissant de la vie ou de la culture, elle est relativement similaire à la Suisse. Une anecdote très sympathique ici est que les caissiers demandent toujours comment vous allez et sont toujours contents de discuter avec vous ! :)
La première impression que j’ai eu en arrivant (fin juillet) est qu’il faisait froid (eh oui, les saisons sont inversées) ! Il m’a fallu un petit temps d’adaptation. C’était dur ce changement brutal après un si bel été en Suisse. Sinon, j’ai tout de suite senti chez les gens énormément d’amabilité et de générosité, cela m’a beaucoup aidé à m’acclimater. De manière générale, l’ambiance ici est bien plus chaleureuse qu’en Suisse.
Universidad de Chile - Santiago de ChileJe vis dans une maison avec 8 autres personnes. Le semestre passé, une étudiante du même cursus que moi a fait son échange ici, elle a libéré sa chambre et j’en ai profité pour la lui reprendre directement.
Je vis très tranquillement avec environ 1’000.- par mois (le Chili est cher pour l’Amérique latine, mais comparé à la Suisse ça reste moins cher...)
Les démarches administratives (visa etc.) avec le gouvernement chilien c’est tout simplement un enfer... Une bureaucratie phénoménale et très peu efficace.
Osez aller jusqu’au bout de votre projet même si c’est compliqué, l’expérience en vaut tous les efforts ! Une fois sur place, n’ayez pas peur, parlez aux gens, c’est que comme ça qu’on peut se faire aider et s'intégrer.
La plus grande différence je dirais que c’est l’ordre, la ponctualité, la propreté qui sont des notions plus relatives ici. Selon moi, les dérangements occasionnés par ça sont largement compensés par le capital humain simplement exceptionnel qui règne ici.
Ma première impression était vraiment positive. Je trouvais le quartier vraiment joli (la commune de Providencia est un quartier plutôt riche et tranquille) et comme je suis arrivé en février il faisait chaud et les palmiers donnaient une impression de vacances. J’ai voyagé également dans le sud du pays où les paysages sont magnifiques.
Universidad de Chile - Santiago de ChileJ’ai trouvé mon logement à Providencia sur internet sur le site monappartementasantiago.com . C’est une maison entourée de 3 autres maisons d’étudiants avec un espace central pour les 25 étudiants qui y vivent. J’ai donc la chance de vivre dans un espace vert très agréable malgré la taille de la ville. Je vis avec 4 autres personnes, 1 autre suissesse, 2 française et une vénézuélienne. L’inconvénient est le manque de chauffage l’hiver (il faut s’acheter un petit chauffage externe) et les gérants qui sont parfois très absents pour faire les choses et prennent beaucoup de temps à faire les réparations bien que j’aie de la chance par rapport aux autres maisons (parfois pas d’eau chaude, toilette et douche qui ne fonctionnent pas, ...). Il faut être plus patient qu’en Suisse au niveau administratif. Un autre inconvénient est qu’il y a énormément de francophones dans ces maisons donc ce n’est pas facile de pratiquer l’espagnol où je vis.
Au niveau des coûts, j’économise énormément sur le logement par rapport à la Suisse (environ 300 francs et quelques par mois pour mon logement) mais la nourriture est assez chère au supermarché, presque les prix suisses. Je recommande donc d’aller un peu dans les marchés où la nourriture est meilleure marché et les légumes ont plus de saveurs. Je pense qu’il faut prévoir avec le logement environ 600 francs par mois sans compter les voyages.
Quant à l’université d’accueil, j’ai des cours dans 3 facultés différentes. Celle de sciences sociales et de géographie sont des bâtiments vieux et pas très confortables (pas de chauffage non plus) mais les cours y sont intéressants et pas trop difficiles. La faculté d’économie est moderne et confortable mais le cours que j’ai pris (histoire économique) est très difficile dû au prof qui parle très vite (comme tous les chiliens mais encore plus vite) et le manque de connaissance dans le domaine ainsi que nombreux textes à lire avec la précision demandée par le prof dans les réponses. Je ne conseille pas de prendre des cours à la FEN (facultad de economia y negocios) si c’est possible de les éviter. C’était également très compliqué au début à obtenir les cours que je voulais car ils limitent le nombre d’étudiants étrangers par classe.
Je recommande de loger dans les communes de Providencia (excepté Bellavista, très bruyant et peu sûr) ou Nuñoa pour être assez proche de l’université tout en étant dans des quartiers tranquilles et sûrs. Las Condes et Vitacura sont les quartiers les plus riches, bonnes options aussi mais un peu plus loin de l’université. Le centre-ville n’est pas très sûr la nuit et tous les quartiers plus à l’ouest et au sud de la ville ne sont pas recommandables.
Une grande différence avec la Suisse est qu’il faut toujours faire très attention aux vols. Je me suis fait voler mon sac en mangeant dans un centre commercial alors qu’il était juste sous mes pieds ! Les voleurs sont donc très astucieux. Il faut éviter de sortir son téléphone dans la rue, surtout au centre-ville et dans les quartiers plus pauvres où le vol à l’arraché est assuré. Sinon, les chiliens sont très gentils et ils aident volontiers. Ce qui est compliqué au début c’est de les comprendre comme ils parlent très vite et utilisent beaucoup de mots chiliens que personne ne comprend hors du pays mais souvent ils s’adaptent car même les autres étrangers d’Amérique latine ne les comprennent pas toujours.
Les premiers jours à Sao Paulo peuvent être très intimidants et inconfortables dû à la taille de la ville, et au sentiment d’insécurité, mais on s’y adapte vite. L’université est très moderne et les étudiants qui y sont viennent de milieu très privilégié. Cependant, ils nous ont accueilli les bras ouverts et ont été disponibles pour nous aider et régler tous nos problèmes. Pareil pour l’administration de Insper, toujours là pour trouver une solution.
Insper - São Paulo, BrésilLes premiers jours à Sao Paulo peuvent être très intimidants et inconfortables dû à la taille de la ville, et au sentiment d’insécurité, mais on s’y adapte vite. L’université est très moderne et les étudiants qui y sont viennent de milieu très privilégié. Cependant, ils nous ont accueilli les bras ouverts et ont été disponibles pour nous aider et régler tous nos problèmes. Pareil pour l’administration de Insper, toujours là pour trouver une solution.
J’habite dans un co-living, avec 4 brésiliens et une française proche de l’université. Je l’ai trouvé grâce au site Webquarto.
Entre 1250-1500CHF. Sao Paulo est plus cher que ce que l’on pourrait imaginer, que ce soit en termes de logements ou d’activités. J’ai beaucoup voyagé pour découvrir le pays ce qui fait augmenter le budget, sachant que mon loyer est plutôt bas pour le quartier (340CHF/mois)
Le sentiment d’insécurité, car les brésillien.ne.s essayant de nous mettre en garde nous ont raconté beaucoup d’histoires terrifiantes ne nous rassurant pas du tout. Au final on se rend compte que ce n’est pas si terrible que ça même s’il faut toujours bien rester vigilant.
D’arriver un peu avant le début du semestre pour s’acclimater (ce que je n’ai malheureusement pas pu faire). Faire des recherches d’appartement en amont et si possible de venir choisir son logement directement à Sao Paulo, donc prévoir plusieurs visites avant d’arriver et ensuite choisir. Apprendre le portuguais en avance ou directement prendre des cours en arrivant, car le temps passe vite sur place.
Le sentiment que la ville est très grande peut être étouffant parfois et il y a une impression de vivre dans une cage dorée. Les brésilien.ne.s sont les personnes les plus ouvertes et chaleureuse que vous allez rencontrer, on se sent très rapidement inclus comme si l’on faisait partie de la famille.
Très accueillant, facile de se déplacer (tout le monde parle anglais et est très serviable), ville à taille humaine ce qui la rend moins intimidante et plus cosy - possibilité de tout faire à pied/ à vélo/ en métro. La qualité de vie au Danemark est extrêmement similaire à celle de la Suisse. Les Danois ont une mentalité plus calme et centrée sur leur bien être, moins centrés sur la performance intense au travail etc… moins de compétition aussi. L’université est très grande, magnifiques bâtiments, tout est accessible en métro/à pied/à vélo extrêmement facilement, la mentalité est très décontractée et super inclusive.
Copenhagen Business School - DanemarkJe vis en colocation avec 4 autres personnes que je n’avais jamais rencontré. On s’entend super bien et c’était très rassurant de ne pas se retrouver seule dans une ville qu’on ne connaît pas encore. C’est un concept de co-living (LifeX - que je recommande vivement) que j’ai trouvé sur internet - en général réservé que pour des ‘young working professionals’, mais après une interview avec eux ils ont accepté de me faire un contrat. Ce qui est très pratique c’est qu’il n’y a pas de durée de contrat minimale - donc très pratique étant donné que je reste 5 mois et que la plupart des autres logements demandent un minimum de 6 mois.
Approximativement CHF 1300.
Tout était vraiment très simple et agréable. L’université nous guide à travers chaque étape des démarches administratives qu’il y a à faire - il y a de nombreux ‘guides’ sur leur site web pour nous aider. En revanche il faut s’habituer aux prix très élevés de Copenhague (loyer, restaurants, sorties, courses etc…), j’étais un peu surprise de cela à mon arrivée - surtout venant de Suisse.
Foncez ! C’est une expérience incroyable qu’on aura pas forcément l’occasion de revivre dans nos vies professionnelles. Pleins de rencontres et d’expériences inoubliables, on sort de sa zone de confort et ça fait du bien ! Et si vous vous occupez de démarches administratives, trouver un super logement etc.. bien à l’avance, lors de votre arrivée vous aurez juste à profiter à fond et pas vous soucier de cet aspect parfois stressant.
C’est une ville plus cosmopolite, magnifique architecture. Du lundi au dimanche il y a du monde dans les rues, beaucoup de vie mais elle reste très cosy - hygge, comme diraient les danois. C’est une ville très ‘fit’, on fait tout à vélo ou à pied et les activités sportives sont très accessibles - en revanche beaucoup moins d’espaces verts qu’à Lausanne. Copenhague est une ville extrêmement plate et venteuse - les pentes de Lausanne me manquent presque (et les montagnes aussi) !
Concernant le pays et plus particulièrement la ville de Cordoue, je ne m’attendais pas à découvrir une ville aussi belle. En partant de chez moi en Suisse, j’avais une certaine appréhension (est-ce que tout va bien se passer, comment se dérouleront les cours, est-ce que mon niveau d’espagnol sera suffisant, …). Mais au final j’ai rencontré mes co-locataires et je me suis très vite "mis dans le bain », c’est-à-dire que j’ai oublié toutes les questions que j’avais en tête pour laisser place à la découverte de la ville et du fonctionnement espagnol. Après 2 mois je me sens comme chez moi et c’est une ville que je recommande pour n’importe quel étudiant désirant partir en échange. Concernant l’université, j’ai un peu été déçu par les services administratifs espagnols… (ils prennent énormément de temps pour traiter des demandes importantes pour les étudiants). C’est pourquoi au début l’impression de fut pas bonne (il a fallu se débrouiller seul, dans une nouvelle langue pour s’enregistrer auprès de l’université et pouvoir suivre correctement les cours). Autrement, tout le reste est plutôt positif ; le système espagnol est assez différent du système lausannois, mais on s’y fait vite et on rencontre beaucoup de gens qui nous expliquent comment ça fonctionne etc. Donc au début plutôt pas terrible, et maintenant ça va parce que j’ai pris les devants et parce que je m’y suis habitué.
Universidad de Cordoba - EspagneJe vis en co-location dans une très grande maison au centre ville. Nous sommes 7 dans une maison de 2 étages avec en plus un rooftop où nous partageons pas mal de moments tous ensemble. J’ai trouvé le logement grâce à une organisation qui s’occupe des étudiants en Erasmus (erasmusfamily) ; ils avaient envoyé une annonce sur un groupe WhatsApp, je leur ai répondu et ils m’ont mis en contact avec le propriétaire. Il y a également plusieurs sites immobiliers qui permettent de trouver assez facilement des chambres d’étudiants.
Le logement coûte 300 euros (eau et chauffage inclus) et je dépense à peu près 200-250 euros par mois pour me nourrir. De plus, je consacre un petit budget pour mes sorties, mes activités et également les voyages organisés par erasmus family et ESN. Je dirais qu’en général je ne dépasse jamais les 1000 euros par mois. Pour une vie tranquille à Cordoue, je dirai qu’un budget de 700-800 euros est largement suffisant (sachant que les logement peuvent être beaucoup moins cher, vers les 150-200 euros).
Globalement l’administration espagnole est très compliquée… Ils ont pris 1 mois pour m’enregistrer dans l’université (ce qui veut dire que pendant 1 mois je n’avais pas accès aux cours ni aux horaires etc). J’ai du me débrouiller seul pour leur fournir tous les documents qu’il fallait mais nous ne savions pas vraiment ce qu’il fallait donner parce que ça changeait à chaque fois. Bref, globalement l’administration universitaire est compliquée pour les étudiants en Erasmus à Cordoue. Mais par la suite, dès qu’on a les accès etc, c’est beaucoup plus simple et tout passe par des groupes WhatsApp (les profs transmettent les informations aux délégués qui nous transmettent ces infos via WhatsApp). A part l’université, rien n’a vraiment été compliqué. Il est vrai que l’espagnol du sud est difficile à comprendre et à parler, mais partir en erasmus dans une destination étrangère est aussi fait pour apprendre une nouvelle langue donc on s’adapte. Mais autrement tout va tout seul et on s’y fait très vite.
Difficile d’y répondre autrement que par : PROFITEZ. Je vis actuellement la meilleure année de ma vie et on a le temps de faire énormément de choses en erasmus (rencontrer des gens, voyager, étudier, apprendre une nouvelle langue, …) et il faut y aller à fond. Partez en échange sans vous poser de questions, enregistrez-vous auprès de l’université et vivez l’expérience à fond. Pour moi, je ne revivrai pas une expérience pareille dans la suit de mes études, donc je me dis que je dois faire les choses les plus « folles » possibles dans le but de vivre une année incroyable et garder des souvenirs incroyables. Je suis parti dans le but de vivre quelque chose de totalement différent et pour l’instant je ne pouvais pas rêver d’une meilleure expérience Erasmus.
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C’est immense et les gens parlent vraiment l’anglais avec l’accent britannique !
King's College London - Royaume-UniPour le logement, j’ai eu beaucoup de peine à trouver, parce que je ne reste que trois mois et la majorité des rentes sont à l’année. En plus, il n’y avait déjà plus de place dans les résidences de mon université. Je vis dans une résidence étudiante que j’ai trouvée sur un site qui propose des short-term stays. J’ai ma propre salle de bains, mais la cuisine est partagée. Je n’aime pas du tout mon logement, parce qu’il est situé dans un quartier loin de mon uni et assez douteux. Mes colloques ont tendance à ne pas nettoyer la cuisine et à faire du bruit durant la nuit (mais ça je crois que c’est commun à toutes les résidences étudiantes).
Le plus compliqué à mon arrivée était d’acheter ce qui me manquait (services, produits de nettoyage, casserole...) pour des raisons de fermeture et parce que je ne savais pas où acheter quoi. Je pensais que l’équipement de cuisine de base était fourni alors que pas du tout. Je suis arrivée le 18 septembre la veille de l’enterrement de la Reine. Les magasins étaient bondés, puisqu’ils précédaient un jour férié. Le 19, je n’ai pas pu aller faire les courses comme tout était fermé et ma colloque a dû me prêter sa cuillère ! Sinon, ce n’était pas évident comprendre comment les billets, abonnements et rabais étudiants fonctionnent sur les transports publics.
Mes conseils sont les suivants: prenez-vous très en avance pour le logement et si possible, logez dans les résidences mises à disposition par votre université. Au moins, elles seront bien situées et c’est mieux pour rencontrer des gens. Ensuite, prenez un équipement de base avec vous (linges, ciseaux, services, couteau suisse et mouchoirs...). Finalement, effectuer les démarches administratives pour un échange est long et tortueux, mais ça vaut vraiment la peine. Étudier à l’étranger est une expérience incroyable.
Pour la grande différence entre Lausanne et Londres, je dirai la misère. Il y a tellement de gens qui sont sans-abri et vivent dans la rue, c’est très malheureux.
Singapour est un pays dans lequel j’avais déjà été auparavant, donc je savais plus ou moins à quoi m’attendre. C’est l’un des pays les plus développé en Asie donc c’est très intéressant de vivre ici et de pouvoir comparer l’économie, les lois, la société avec tous les autres pays asiatiques voisins. La sécurité ainsi que la propreté est l’une des premières choses que l’ont remarque en arrivant. C’est très agréable de vivre dans une ville aussi propre. Par contre, les nombreuses règles et rumeurs autour des punitions qui ont été infligées à certaines personnes peuvent parfois être effrayantes. Quelque chose qui est extrêmement agréable en Asie est que toutes les personnes sont vraiment accueillantes et toujours présentes pour vous aider (ce qui est différent de l’Europe). Concernant l’université, c’est une très belle université et la plupart des choses sont bien organisées pour les étudiants. Le mode d’enseignement est très différent de celui de système d’éducation en Suisse. C’est une expérience à vivre selon moi. Les classes sont beaucoup plus petites, on a plus de contact avec les professeurs. Dans un cours il y a plus de participation des étudiants ainsi que les travaux de groupes. On ressent aussi que les étudiants de NUS sont beaucoup plus compétitifs et stressés que les étudiants en échange. La majeure partie de mes amis sont des étudiants en échange qui viennent d’un peu partout dans le monde. Les conversations sont très intéressantes sachant que chacun à une culture, des habitudes, des coutumes différentes.
National University of Singapore (NUS) - SingapourJ’ai eu la chance d’avoir été pris sur le campus. Je suis dans une résidence étudiante, j’ai ma propre chambre et elle me convient parfaitement. Malheureusement, beaucoup des étudiants que je connais qui font un échange à NUS n’ont pas eu cette chance et donc le budget est plus conséquent.
Logement + nourriture (matin et soir) qui est incluse lorsque je paye le logement = CHF 1900 par semestre = environ 475-500 par mois. Ceux qui ne sont pas sur le campus payent aux alentours de CHF 1000 par mois juste pour le logement. Sachant que la nourriture ainsi que les transports ne sont pas chers en Asie, CHF 200-300 suffisent largement en plus de ce que je paye pour mon logement.
Les visas, certificats de vaccination COVID, test de santé, en résumé énormément d’administratif en amont et en arrivant. Étonnamment il est très facile de faire des rencontres et d’avoir beaucoup de groupes d’amis, tous les monde est très sociable.
De partir en échange, de ne pas douter ou de craindre trop l’inconnu. Une année ou un semestre est amplement suffisant, on apprend tellement de choses, découvre énormément sur les autres cultures et même sur soit même. C’est une expérience à vivre une fois dans sa vie je recommanderais de ne pas la laisser s’échapper.
La culture, les gens (en Asie les gens sont plus gentils, plus accueillants, moins de jugement), la nourriture, le mode d’éducation, la compétition en individu...
Ma première impression était simplement de la joie et du bonheur en arrivant à Séoul. En effet, depuis que j’ai commencé l’université, ça a toujours été un objectif, je pourrais même dire un rêve, de pouvoir partir en échange. Pensant avoir fait le plus dur pour partir en échange lors de ma troisième bachelor, mon échange au Canada s’est fait annuler un mois avant à cause du Covid. Donc oui, ma première impression était vraiment juste de la joie, la joie d’avoir pu atteindre mon objectif.
KAIST College of Business - Seoul - Corée du SudJe vis dans les dortoirs mis à disposition sur le campus. J’ai eu de la chance en obtenant une chambre simple, sans colocataire. Ici à Séoul, nous sommes automatiquement assignés aux dortoirs hormis si on demande à ne pas l’être donc cela a été facile de trouver. Également, c’était une excellente affaire en termes de budget. J’en parle ensuite.
Comme je l’ai dit plus haut, j’ai pu énormément économiser sur les logements. En effet, en vivant dans les dortoirs de KAIST, cela ne m’a coûté que 700 CHF pour les 4 mois passés en Corée du Sud... C’est magnifique. Ainsi, cela m’a permis de profiter un maximum de tout le reste. Le budget dépendra beaucoup de ce que la personne fait mais en mangeant tous les jours dehors (ce n’est pas cher comparé à la Suisse, je m’en sors à maximum 25 CHF/jour pour l’ensemble de mes trois repas), un peu de shopping, 3-4 grosses excursions par mois et quelques activités à Séoul, je finis le mois à 1500 CHF. J‘ai conscience que ce n’est pas non plus low-cost mais ayant rêvé de cet échange, j’ai travaillé durant mes derniers mois en Suisse pour avoir suffisamment d’épargne et ne pas me restreindre ici. Finalement, le taux de change ne faisait que déprécier lors de mon séjour donc mon pouvoir d’achat ne faisait qu’augmenter. (En août 2022, 1 CHF = 1290 Won. 1er novembre, 1 CHF = 1430 Won).
Le plus compliqué est la langue. J’avais oublié qu’ici, les personnes ont plus tendance à apprendre le chinois que l’anglais. Donc au final, très peu de personne parle anglais et il faut réussir à se débrouiller comme on peut. Les démarches administratives sont très faciles et rapides. Alors oui, la personne responsable des échanges à KAIST nous a énormément aidé mais j’ai été surpris par la rapidité des processus. La seule surprise a été le campus je dirais, je m’attendais à un grand campus ("à l’Américaine") comme on peut voir partout ailleurs dans la ville mais en fait, KAIST College of Business est une graduate school et donc très petit. Le campus principal cependant est énorme mais il se trouve à Daejeon, à 2 heures de route. Au final, je passe une bonne partie de mon temps en dehors du campus, à me promener dans les rues de Séoul ou dans le quartier où il se situe. Ayant une grande université à côté (Kyunghee University), le quartier est vraiment très vivant et avec tout ce qu’un étudiant peut rêver. Donc la taille n’est vraiment pas un problème.
De venir ! Séoul est une ville incroyable. Imaginez New York (car c’est approximativement le même nombre d’habitants, ~10 millions) mais avec la sécurité et le côté très bon marché. Le cliché que la Corée du Sud est un pays " Safe " n’est pas une blague. Je peux laisser mon ordinateur, téléphone et porte-monnaie sur une table dans un café au milieu de la ville et partir. En revenant, ils seront toujours là. La nourriture y est bonne et les gens de notre âge sont vraiment sympas (il faudra souvent faire le premier pas mais ça en vaut la peine). Je recommande vivement d’apprendre quelques bases de coréen avant de venir. A ne pas négliger !!! Je remarque que j’aurais pu apprendre et découvrir beaucoup plus si je connaissais la langue. Un petit regret pour moi.
La taille de la ville bien sûr, la langue et surtout le manque d’anglais, le civisme (attention, on vous remettra à l’ordre si vous levez trop la voix dans les transports public) et la météo très bonne (bon c’est peut-être un peu biaisé cette année vu qu’il fait beau et chaud partout).
Le choc culturel que représente l'arrivée au Japon est vraiment impressionnant, mais j'ai l'impression que tout le monde ici est gentil et prêt à aider.
Waseda University - Tokyo - JaponJe suis dans un dortoir où 90% des gens sont japonais. Je l'ai trouvé grâce à l'université.
Environ CHF 1800.
Clairement la bureaucratie.
Ne panique pas, prends les choses une par une et tout ira bien. Oh et fais une liste de choses à faire, sinon, tu seras submergé.
L'approche que les gens ont de la vie, c'est beaucoup moins libre et les régimes ici sont beaucoup plus stricts.
Kelsea - 21 ans
Bachelor en psychologie
1. Quelle a été ta première impression de ton pays / université d’accueil ?
Je me suis sentie très bien accueillie. La semaine d’intégration était super chouette et j’ai été surprise de voir à quel point ils faisaient la fête. Evidemment, les gens sont plus chaleureux qu’en Suisse.
2. Dans quel type de logement vis-tu et comment l’as-tu trouvé ?
J'ai vécu dans une « House » en colocation avec une vingtaine d’autres étudiants ! Ce genre de logement est luxueux (piscine, femme de ménage…) et coûte plus cher que le campus proposé par l’université. J’ai payé environ CHF 600 par mois.
3. Qu’est ce qui a été le plus compliqué à ton arrivée ? Vie pratique (démarches administratives), vie académique...
Un échange implique une lourde charge administrative. Il faut aussi se rendre compte que le mal du pays et le manque de ses proches n’est pas toujours facile à gérer.
4. Que recommanderais-tu à des futur·e·s étudiant·e·s d’échange ?
De se lancer dans cette folle aventure ! L’expérience qu’on acquis avec un tel voyage est précieuse, autant au niveau professionnel que personnel. Et je pense que l’Afrique du Sud est idéale pour un échange. Ce pays est très riche sur tous les plans (culture, tourisme, histoire, biodiversité…).
5. Quelle est la plus grande différence entre Lausanne et ton pays d’accueil ?
Sincèrement, les inégalités. L’Afrique du Sud fait partie des pays les plus inégalitaires au monde. En tant que suisse, cela m’a forcément marquée de vivre dans un pays avec autant de personnes dans le besoin…
Gaia - 22 ans
Bachelor en psychologie
1. Quelle a été ta première impression de ton pays / université d’accueil ?
Ma première impression a été très positive. Tout le monde était très ouvert et accueillant, ce qui m’a fait me sentir immédiatement à l’aise. Je me suis rapidement fait beaucoup d’amis dès les premiers jours. L’université organise également une semaine d’orientation très utile pour rencontrer les autres étudiants internationaux, qui sont nombreux.
2. Dans quel type de logement vis-tu et comment l’as-tu trouvé ?
Je vis dans une résidence de l’université de Cape Town. J’ai trouvé ce logement grâce à l’université, mais honnêtement, même s’il est bon marché, ce n’est pas la meilleure option. En effet, il est situé près de l’université, mais loin du centre-ville et des plages. Je recommanderais de prendre un appartement à Gardens, qui se trouve en centre-ville, à 15 minutes de l’université en Uber ou en utilisant les navettes de l’université. Il y a de meilleures résidences que celle où je me trouve actuellement.
3. Quel budget comptes-tu par mois ?
L’Afrique du Sud n’est pas du tout chère. Mes parents m’ont donné le même budget qu’en Suisse, et j’ai pu vivre une belle vie sans me priver de quoi que ce soit. Je pouvais faire tout ce que je voulais sans me préoccuper de l’argent.
4. Qu’est ce qui a été le plus compliqué à ton arrivée ? Vie pratique (démarches administratives), vie académique...
Je n’ai pas rencontré de complications particulières à mon arrivée. Tout s’est très bien déroulé. Une de mes recommandations serait de ne pas trop écouter les préjugés concernant l’Afrique du Sud. Avant de partir, les gens me mettaient en garde en me disant que c’était dangereux, mais personne ne m’avait dit que je m’apprêtais à partir vers l’une des destinations les plus magnifiques au monde.
5. Que recommanderais-tu à des futur·e·s étudiant·e·s d’échange ?
Je recommanderais aux futur·e·s étudiant·e·s en échange de ne pas hésiter à se lancer dans cette expérience en Afrique du Sud. C’est un pays incroyablement beau, et les mois que j’ai passés ici ont été les plus beaux de ma vie. Je leur conseillerais de profiter de chaque instant, de ne pas avoir peur des préjugés, et de s’immerger pleinement dans la vie étudiante et la culture sud-africaine.
6. Quelle est la plus grande différence entre Lausanne et ton pays d’accueil ?
La plus grande différence que j’ai constatée est qu’à l’université, il n’y a pas d’examens finaux (du moins pour moi, qui suis dans la faculté des sciences humaines), mais plutôt beaucoup de dissertations, de quiz et de présentations tout au long du semestre. La deuxième différence concerne le style de vie. On a l’impression d’être en vacances presque tout le temps, avec de nombreux restaurants, fêtes et activités. Une autre différence majeure est l’existence d’une grande disparité entre les riches et les pauvres, ainsi que de nombreux problèmes sociaux et politiques auxquels le pays fait face. De plus, il y a des périodes de loadshedding, c’est-à-dire des coupures d’électricité pendant certaines heures de la journée.
Je me suis sentie très bien accueillie. La semaine d’intégration était super chouette et j’ai été surprise de voir à quel point ils faisaient la fête. Evidemment, les gens sont plus chaleureux qu’en Suisse.
University of Stellenbosch - Afrique du SudJ'ai vécu dans une « House » en colocation avec une vingtaine d’autres étudiants ! Ce genre de logement est luxueux (piscine, femme de ménage…) et coûte plus cher que le campus proposé par l’université. J’ai payé environ CHF 600 par mois.
J'ai vécu dans une « House » en colocation avec une vingtaine d’autres étudiants ! Ce genre de logement est luxueux (piscine, femme de ménage…) et coûte plus cher que le campus proposé par l’université. J’ai payé environ CHF 600 par mois.
Un échange implique une lourde charge administrative. Il faut aussi se rendre compte que le mal du pays et le manque de ses proches n’est pas toujours facile à gérer.
De se lancer dans cette folle aventure ! L’expérience qu’on acquis avec un tel voyage est précieuse, autant au niveau professionnel que personnel. Et je pense que l’Afrique du Sud est idéale pour un échange. Ce pays est très riche sur tous les plans (culture, tourisme, histoire, biodiversité…).
Sincèrement, les inégalités. L’Afrique du Sud fait partie des pays les plus inégalitaires au monde. En tant que suisse, cela m’a forcément marquée de vivre dans un pays avec autant de personnes dans le besoin…
Ma première impression a été très positive. Tout le monde était très ouvert et accueillant, ce qui m’a fait me sentir immédiatement à l’aise. Je me suis rapidement fait beaucoup d’amis dès les premiers jours. L’université organise également une semaine d’orientation très utile pour rencontrer les autres étudiants internationaux, qui sont nombreux.
University of Cape Town - Afrique du SudJe vis dans une résidence de l’université de Cape Town. J’ai trouvé ce logement grâce à l’université, mais honnêtement, même s’il est bon marché, ce n’est pas la meilleure option. En effet, il est situé près de l’université, mais loin du centre-ville et des plages. Je recommanderais de prendre un appartement à Gardens, qui se trouve en centre-ville, à 15 minutes de l’université en Uber ou en utilisant les navettes de l’université. Il y a de meilleures résidences que celle où je me trouve actuellement.
L’Afrique du Sud n’est pas du tout chère. Mes parents m’ont donné le même budget qu’en Suisse, et j’ai pu vivre une belle vie sans me priver de quoi que ce soit. Je pouvais faire tout ce que je voulais sans me préoccuper de l’argent.
Je n’ai pas rencontré de complications particulières à mon arrivée. Tout s’est très bien déroulé. Une de mes recommandations serait de ne pas trop écouter les préjugés concernant l’Afrique du Sud. Avant de partir, les gens me mettaient en garde en me disant que c’était dangereux, mais personne ne m’avait dit que je m’apprêtais à partir vers l’une des destinations les plus magnifiques au monde.
Je recommanderais aux futur·e·s étudiant·e·s en échange de ne pas hésiter à se lancer dans cette expérience en Afrique du Sud. C’est un pays incroyablement beau, et les mois que j’ai passés ici ont été les plus beaux de ma vie. Je leur conseillerais de profiter de chaque instant, de ne pas avoir peur des préjugés, et de s’immerger pleinement dans la vie étudiante et la culture sud-africaine.
La plus grande différence que j’ai constatée est qu’à l’université, il n’y a pas d’examens finaux (du moins pour moi, qui suis dans la faculté des sciences humaines), mais plutôt beaucoup de dissertations, de quiz et de présentations tout au long du semestre. La deuxième différence concerne le style de vie. On a l’impression d’être en vacances presque tout le temps, avec de nombreux restaurants, fêtes et activités. Une autre différence majeure est l’existence d’une grande disparité entre les riches et les pauvres, ainsi que de nombreux problèmes sociaux et politiques auxquels le pays fait face. De plus, il y a des périodes de loadshedding, c’est-à-dire des coupures d’électricité pendant certaines heures de la journée.
Un pays très accueillant où les gens s’entraident. L’université est beaucoup plus grande que l’UNIL, située au centre de la ville, et tournée vers les nouvelles technologies. Beaucoup de changements, dans le sens positif du terme. On a aussi pu profiter d’une semaine entière d’intégration avec tous les jours des activités pour mieux connaître la ville, l’université et surtout faire des rencontres.
University of Technology of SydneyJe vis dans une résidence étudiante (une collocation de 4 personnes) que j’ai trouvé en ligne et que j’ai réservé avant de venir. Avec du recul je ne suis pas sûr que ça soit la meilleure solution. Comme j’avais signé un contrat, je dois rester ici pour toute la durée de mon échange, même si les lieux communs ne correspondent pas à mes attentes, et que je ne m’entends pas avec mes colocataires. Ce que je recommande (même si ça peut paraitre effrayant), c’est de réserver un logement peu cher pour les deux premières semaines (type auberge de jeunesse) et de chercher sur place un logement. Soit dans une résidence étudiant (car même si en ligne on ne peut plus réserver, on trouve toujours sur place), soit dans une collocation via des sites de mise en contact. De cette façon on peut s’assurer que le lieu est conforme à nos attentes. Beaucoup de mes amis ont utilisé cette technique et c’est sans doute la meilleure. Il faut aussi être conscient que le prix de l’immobilier est très élevé à Sydney et s’attendre à ce que les normes de construction ou d’hygiènes soient plus basses qu’en Suisse.
L’Australie n’est pas une destination bon marché. Il faut compter CHF 2500.- par mois (dont CHF 800.- de loyer dans une collocation de 4 personnes), hors voyage éventuel en dehors de Sydney. Il faut également ajouter à cela les billets d’avions (environs CHF 3500.- allé retour). Le coût de la vie est similaire à celui de la Suisse.
Mon logement qui ne me convenait pas. J’ai essayé durant 2 semaines de changer d’appartement en vain. La réception de ma résidence m’a un peu mené en bateau, et même les autres appartements que j’ai visité n’étaient pas à la hauteur de mes attentes. J’ai aussi du m’adapter rapidement aux conditions météorologiques puisque je passais de l’été à l’hiver.
De sociabiliser dès les premiers instants parce qu’avoir un bon réseau d’amis/connaissances va rendre leur expérience encore plus belle. Et de ne pas trop s’inquiéter avant le départ, car tout se met en marche naturellement une fois qu’on est sur place.
Les gens sont beaucoup plus tournés vers les autres et moins stressés. On ressent aussi la « jeunesse » du pays, qui n’a encore peu d’histoire comparé à tout le passé ancré dans notre façon de penser en Europe.
L’Université de St Gall est une université totalement différente de Lausanne. C'est une vraie fourmilière où tout le monde se croise et étudie ensemble sur un campus beaucoup plus petit que celui de l’UNIL. Il n’y a pas de distinction entre les facultés, car tout le monde partage à un moment ou un autre un cours ensemble.
Université de Saint-GallJe vis dans une résidence privée, dans un logement plus grand et aussi cher que mon logement à Lausanne. J’ai cherché mon logement bien avant d’avoir la confirmation que ma mobilité Suisse était validée et cela m’a semblé plus simple de trouver un logement à St Gall qu’à Lausanne. Il faut par contre parler un peu allemand, car les démarches se font souvent avec des interlocuteurs qui ne parlent pas ou peu l’anglais, en tout cas dans le privé.
Mon budget est le même qu’à Lausanne.
Je recommanderais à de futur·e·s étudiant·e·s de profiter du magnifique cadre d’étude qui est offert à l’Université de St Gall. C’est une université très compétitive et les professeurs sont souvent issus du monde entrepreneurial ce qui permet d’avoir des insights concrets. La mobilité suisse est une chance à saisir pour agrémenter son CV d’une belle expérience, changer son quotidien sur le temps d’un semestre ou de deux, faire de superbes rencontres et étendre son carnet d’adresse. Lancez-vous, vous ne serez pas déçu !
Même si je fais des études en science politique et que l’Université de St Gall est plutôt orientée HEC, j’ai su trouver ma place en rencontrant des personnes qui ont su me soutenir et me faire progresser. Les cours étaient "challenging", mais j’ai pu diversifier mes domaines de connaissances en y ajoutant des composantes plus business et entrepreuneuriales qui me serviront assurément dans la suite de mes études et de ma carrière professionnelle.