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Date de début : 01.09.2024

Date de fin : 30.06.2025

Partenaire

Ville de Prilly, Service jeunesse, sport et cohésion sociale

Profil étudiant

Objectifs envisagés

Comprendre le rapport au lieu des habitant·es du quartier Nord de Prilly par la réalisation de cartographies sensibles

La ville de Prilly vit des développements urbains et démographiques d’envergure qui sont accompagnés d’enjeux sociaux importants. Comptant actuellement 12 500 habitant·es, Il est estimé que la Ville de Prilly va croitre de 5’000 nouveaux habitant-e-s d’ici 2030. En 2017 (données stat Vaud), la population de seniors (55+) représentait 2553 habitant-e-s et 29% de la population de Prilly. Les nombreux développements urbains en cours et futurs amèneront de nouveaux habitant·es, en diversifiant, certainement encore plus, la population actuelle. Ces changements démographiques, économiques et sociaux, qui marqueront les prochaines années, auront un impact sur le vivre-ensemble des différentes générations et, en particulier, sur la place des seniors dans la société.

Anticipant ces défis dans le cadre de sa politique de cohésion sociale, la Ville de Prilly met en œuvre le projet « Mon quartier Nord, ma voix ». Inspirée par la démarche « Cause Commune » impliaquant le centre LIVES. Les objectifs de cette démarche sont multiples :

  • Améliorer l’intégration sociale, la cohésion sociale et le pouvoir d’agir des habitant·es, avec des effets attendus très positifs sur le cadre de vie, le bien-être et la santé globale (selon tous ses déterminants) des habitant·es, notamment des seniors.

  • Adopter une approche partenariale « solide », intersectorielle et multipartite sur le plan local et cantonal.

  • Encourager une démarche inclusive, intergénérationnelle, intersectionnelle et interculturelle.

À cette fin, des collaborations enrichissantes ont été mises en place, notamment entre Prilly, l’Université de Lausanne (le centre LIVES, l’Institut de géographie et durabilité et le ColLaboratoire). 

Anticiper les transformations souhaitables demande de comprendre le rapport des habitant·es à leur quartier. Outil développé par la géographie urbaine, les promenades sensibles portent une approche transdisciplinaire mêlant géographie, sociologie et psychologie sociale. Elles permettent de révéler  les ressentis des habitant.e.s par rapport à leur environnement urbain, en fonction de l’âge, de l’utilisation des espaces et des lieux de sociabilité. Pour ce faire, les habitant·e.s parcourent leur quartier tout en partageant leurs impressions sur un support artistique (dessin, maquette, art visuel, fichier informatique…). Une ligne de temps retracera ensuite le parcours sur laquelle ils et elles pourront représenter leurs sentis et ressentis de manière libre. Il s’agit donc d’une démarche d’observation et d’interprétation. Ensuite, les données seront complétées par le moyen de courts entretiens et témoignages afin de pouvoir interpréter les résultats illustrés de la manière la plus fidèle possible. Le but étant de créer une carte assemblée de toutes les cartes reçues afin d’y déceler les différentes lignes, points, noeuds relevés par les habitant·e.s. La superposition de cartes individuelles permettra par la suite de dégager des tendances communes et des variations intergénérationnelles à travers des aspects affectifs et subjectifs des perceptions de l’espace.

Questions de départ :

  1. Comment les habitant·es de Prilly Nord perçoivent-ils leur quartier à travers les promenades sensibles ?

  2. Quelles sont les forces et fragilités du territoire, telles que vécues par les habitant·es ?

  3. Quelles sont les similitudes et disparités dans l’expérience du quartier selon les différentes tranches d’âge ?

Date de début : 01.10.2024

Date de fin : 30.06.25

Partenaire

AGROECOLOGY WORKS ! Réseau suisse pour l’agroécologie

Profil étudiant

Objectifs envisagés

Décrire les freins et les accélérateurs de l’implémentation de structures d’échange entre paysannes et paysans sur les pratiques agroécologiques.

Fondée en 2022, l’association « Agroecology works ! » se positionne comme réseau pour la promotion de l’agroécologie en Suisse. Avec plus de 30 structures membres, Agroecology works ! compte, parmi ses activités principales, l’organisation des journées de l’agroécologie pendant tout le mois d’octobre. De plus, des groupes thématiques traitent de questions liées à la politique agricole ou encore de la mise en place de projets de terrain, comme le projet de « Coaching de fermes » qui a donné lieu à la collaboration avec le programme Confluence et qui se trouve actuellement dans la phase de recherche de fonds.

La transformation durable du système agro-alimentaire en Suisse consistera – parmi d’autres aspects – en un profond changement des pratiques agricoles. Actuellement, il existe passablement de freins, de nature sociale, économique ou encore psychologique, qui s’opposent à une telle transformation que ce soit à court, moyen ou long-terme. De plus, les choix des paysan.nes sur les investissements à long-terme mènent à des « dépendances du sentier » de systèmes de production basés sur des énergies fossiles.

Un autre facteur se joue à un niveau plus micro : afin de mettre en place une transformation agroécologique à large échelle, les fermes ont également besoin du savoir-faire correspondant. En Suisse, nous disposons d’un certain nombre d’offres éducatives institutionnalisées, proposées par des centres de compétences comme Agridea. Pourtant, un nombre grandissant de recherches démontre les avantages d’une offre d’apprentissage « peer-to-peer » – de praticien.ne à praticien.ne – afin d’échanger sur les pratiques agricoles durables. Dans ce contexte, Colin R. Anderson parle d’« apprentissage transformateur de l’agroécologie ».

Il est important d’être conscient du fait que les différentes filières de production agricole peuvent faire face à des défis bien distincts ; les freins pour la transformation agroécologique ne sont donc pas forcément les mêmes. Ce mémoire se concentre sur deux domaines agricoles dans le canton de Lucerne, le Katzhof ainsi que le Hof Obermettlen, dont les filières de production ne sont pas identiques (vaches allaitantes et production maraîchère). Il s’agira donc aussi d’analyser les différences ou similarités de ces deux filières quant à l’approche d’apprentissage de paysan.ne à paysan.ne.

Questions de départ :

  1. • Quels sont les blocages sociaux / psychologiques / autres qui freinent la volonté de praticien.nes à passer à des pratiques plus durables ?
  2. • Quelles sont les caractéristiques nécessaires du design de projets d’apprentissage peer to peer afin d’agrandir son potentiel de succès ?
  3. • Comment peut-on intégrer au mieux des offres d’apprentissage peer to peer dans le paysage de l’éducation agronomique existant ?

Date de début : 01.04.2024

Date de fin : 30.06.25

Partenaire

Lycée général et technologique de la Versoie, Thonon-les-Bains

Profil étudiant

Objectifs envisagés

L’objectif est de dresser un compte-rendu de la mise en œuvre des politiques éducatives en faveur de l’égalité. Les résultats de cette investigation serviront de base en vue de formuler des recommandations et des actions visant à promouvoir un environnement plus équitable et inclusif au sein de l’établissement.

Le Lycée général et technologique de la Versoie, situé à Thonon-les-Bains, compte environ 1’700 étudiant·es regroupé·es en différents niveaux (seconde, première, terminale, ainsi que BTS I et II). L’établissement s’engage en faveur de l’égalité pour toustes et dispose d’un « pôle égalité » animé par deux responsables, dont l’objectif est de « développer à l’échelle de l’établissement des actions de prévention et d’éducation à l’égalité en direction des élèves ».

Le vêtement est, aujourd’hui encore, toujours sujet à de nombreux débats, en particulier au sein des établissements scolaires. L’interdiction du port de l’abaya, ou encore le « T-shirt de la honte », sont tant d’événements qui témoignent de ce phénomène et semblent illustrer un enjeu sociétal plus large qui touche tout particulièrement les jeunes filles. D’une part, ces événements mettent en lumière la complexité des discussions autour de la liberté vestimentaire et des expressions culturelles au sein de l’environnement éducatif, d’autre part, ils reflètent une forme de stigmatisation relative aux normes de décence et de jugements esthétiques imposées aux étudiantes. En somme, qu’ils soient jugés trop ou pas assez couvrants, les vêtements féminins ne cessent de susciter de nombreuses controverses. Ces incidents, loin d’être des cas isolés, nous renseignent sur la persistance de normes de genre rigides et parfois discriminatoires dans le milieu scolaire.

L’exploration de ces enjeux permettrait de mieux appréhender la manière dont les politiques vestimentaires contribuent à la perpétuation des stéréotypes de genre, qui tendent à la reproduction de schémas sociaux inégalitaires. En définitive, le débat lié à la tenue vestimentaire scolaire est bien plus qu’une simple question de tissu. C’est une fenêtre ouverte sur des enjeux plus larges relatifs à la liberté individuelle, à l’inclusion culturelle et à l’égalité des genres de manière générale.

Questions de départ :

  1. Dans quelle mesure les politiques vestimentaires reflètent-elles les normes de genre et les stéréotypes sociaux dominants ?
  2. Quels sont les potentiels impacts sur les élèves et la construction de leur identité genrée ?
  3. Comment ces impacts peuvent-ils être atténués pour favoriser un environnement éducatif plus égalitaire ?

Date de début : 01.04.2024

Date de fin : 31.01.25

Partenaire

Ville de Lausanne – Unité de durabilité et participation

Profil étudiant

Objectifs envisagés

Comprendre les enjeux liés à l’engagement de la population et de l’administration dans la plateforme Lausanne participe et favoriser les facteurs qui assurent le succès des initiatives d’eParticipation.

L’Unité durabilité et participation porte et pilote les stratégies de la Ville de Lausanne en matière de durabilité et de participation. Elle agit comme un pôle de compétences et ressources transversal auprès des services et de la population. Elle coordonne les démarches participatives de la Ville de Lausanne et gère notamment la plateforme Lausanne participe.

Les premiers canaux de participation numérique émergent au niveau cantonal et communal, soutenus financièrement par l’Administration numérique Suisse depuis 2020 afin de concrétiser la Stratégie suisse de cyberadministration. Bien que les initiatives de participation numérique présentent un potentiel significatif dans une société démocratique, leur niveau d’acceptation et d’adoption par la population reste largement sous-analysé. Pour explorer ce phénomène, cette étude se concentre sur un cas d’étude précis : la plateforme numérique Lausanne participe, lancée en 2021.

Avant l’introduction de cette plateforme, les initiatives participatives de la Ville utilisaient divers supports technologiques, créant une situation hétérogène avec des problèmes liés à l’identité visuelle, à l’ergonomie, à la gestion, à la sécurité informatique et à la visibilité des démarches participatives pour la population.

L’interface redéfinit les relations entre la Municipalité et la population, en encourageant les Lausannois·es à s’engager dans l’amélioration de leur qualité de vie. Basée sur le logiciel open source Decidim, elle complète les démarches en présentiel en offrant des espaces de participation personnalisables (initiatives, assemblées, processus, consultations). Ces espaces sont enrichis par diverses fonctionnalités, telles que des rencontres présentielles, des sondages, des propositions, des votes, le suivi des résultats et des commentaires.

L’évaluation formative visera, dans un but d’apprentissage, à mesurer les attentes, les besoins, les attitudes et la satisfaction de la population face à l’innovation. Elle permettra d’ajuster la solution numérique en temps opportun, en identifiant les problèmes et en réorientant le développement de la plateforme si nécessaire, afin de maintenir l’intérêt de la population pour l’eParticipation.

Une attention particulière sera accordée à la représentativité et à l’inclusion, la plateforme devant assurer une accessibilité universelle en tant que bien commun numérique d’intérêt public.

Questions de départ :

  1. Quelles sont les motivations et intentions de la population à s’engager ou à maintenir leur engagement dans une initiative d’eParticipation à Lausanne ?
  2. Quelle est la perception des utilisateur·trices et des non-utilisateur·trices, et quels sont leurs besoins et attentes vis-à-vis de l’eParticipation à Lausanne ?
  3. Quels sont les facteurs qui favorisent ou entravent l’engagement dans cette innovation ?

Objectifs envisagés

Analyser, à partir projet « Du marché à ma récré », le rôle de l’alimentation dans la prévention et la promotion de la santé en milieu scolaire de la petite enfance du Canton de Vaud.

Les apprentissages scolaires et sociaux sont favorisés par le bien-être des enfants ainsi que par l’instauration d’un climat de sécurité dans lequel ils évoluent à l’école. Dans le canton de Vaud, ces missions sont assumées par l’Unité de promotion de la santé et prévention en milieu scolaire : les équipes PSPS. Ces dernières regroupent divers·es professionnel·les tel·les que les infirmier·es scolaires, les médecins scolaires, les dentistes scolaires, les médiateur·rices scolaires et les délégué·es PSPS, œuvrant ensemble à la mise en place de démarches et de projets permettant de promouvoir la santé physique et sociale des jeunes par des activités de santé communautaire.

Au-delà de l’aspect purement nutritif, l’alimentation constitue un véritable lien social réunissant les individus entre eux et représente ainsi un projet de vivre-ensemble. De cette thématique à priori ordinaire et anodine se dégagent alors de nombreux concepts, principes et règles implicites intégrés de manière consciente ou non par chacun d’entre nous. Ces connaissances et apprentissages personnels renvoient à la notion de littératie alimentaire faisant l’objet d’un intérêt grandissant dans le monde de la recherche ces dernières années.

En s’intéressant à un dispositif de socialisation alimentaire en milieu scolaire, « Du marché à ma récré », visant à promouvoir une alimentation plus saine, locale et de saison lors des récréations des jeunes enfants, cette recherche aura comme objectif d’identifier les enjeux et les concepts importants pour les différents acteurs et actrices concernés. Une analyse descriptive accompagnée d’éclairages historiques et sociologiques ainsi que de récits d’expérience des divers protagonistes impliqués permettra une vision d’ensemble du projet ainsi qu’une meilleure perception des mécanismes intrinsèques à l’œuvre. Ce travail contribuera ainsi à la compréhension de la socialisation précoce à l’alimentation et à l’observation de sa mise en place dans la société.

Questions de départ :

  1. Quel est le rôle de l’alimentation dans la prévention et la promotion de la santé auprès des jeunes dans le milieu scolaire ?
  2. Comment la socialisation alimentaire est-elle problématisée en tant qu’enjeu de santé public dans le canton de Vaud ? Et qui sont les acteurs et actrices concerné·es ?
  3. Par quels moyens et à quel degré les structures étatiques peuvent-elle influencer les habitudes de consommation et les pratiques alimentaires des jeunes ?

Date de début : 01.09.2023

Date de fin : à convenir

Partenaire

Service de santé et promotion de la santé de la Chaux-de-Fonds

Profil étudiant

Objectifs envisagés

Construire et évaluer des interventions permettant d’aborder les éco-émotions des enfants et adolescent·es en milieu scolaire.

Ce projet est le fruit d’une collaboration entre Oriane Sarrasin, maîtresse d’enseignement et de recherche en psychologie sociale, le Centre de santé scolaire du Service de santé et promotion de la santé de la ville de la Chaux-de-Fonds, et le Laboratoire de la transition.

Les diverses problématiques environnementales (changement climatique, effondrement de la biodiversité, etc.) provoquent au sein d’une partie de la population de multiples émotions perçues comme « négatives », telles que la tristesse, la honte ou la colère. Parmi ces émotions, l’éco-anxiété réside sans conteste au centre de l’attention scientifique et médiatique. Les jeunes générations, car elles affronteront davantage la dégradation des conditions d’habitabilité de la terre et par leur moindre capacité d’agir (par ex., ne pas avoir encore le droit de vote), semblent plus touchées par les éco-émotions.

Alors que de très nombreuses sensibilisations aux questions climatiques et environnementales existent, les espaces permettant aux individus, de tout âge, d’exprimer leurs émotions face à ces problématiques ont rarement été évaluées scientifiquement. De plus, l’anxiété se caractérisant par des cognitions dédiées à la recherche de solutions à la menace détectée, avoir l’impression que son comportement participe à la lutte contre les atteintes climatiques et environnementales contribue certainement à ne pas tomber dans un sentiment d’impuissance. Sans engager des actes concrets, la peur peut paralyser, ou, au contraire, mener l’esprit, pour se protéger, à minimiser ou nier l’ampleur du problème1.

Sur la base de ces considérations, des interventions sont construites et évaluées dans des classes de la Chaux-de-Fonds (de 6P durant l’année scolaire 2023-2024, et de 8P durant l’année scolaire 2024-2025).

1Les deux premiers paragraphes ont été adaptés de https://www.reiso.org/articles/themes/soins/11811-l-eco-anxiete-une-reaction-saine

Questions de départ :

  1. Comment les représentations des enfants du climat et de l’environnement sont liées à des émotions sur le sujet chez les enfants ?
  2. Quels sont les liens entre éco-émotions et volonté d’action chez les enfants ?
  3. Quel est l’impact d’une intervention centrée sur les éco-émotions sur les émotions et la volonté de s’engager dans des comportements pour l’environnement chez les enfants ?

Date de début : 15.03.2024

Date de fin : 30.09.24

Partenaire

 Commune de Vevey

Profil étudiant

Objectifs envisagés

Etablir un diagnostic des interactions et problématiques actuelles dans la cour d’école, proposer un projet de réaménagement et évaluation des effets de celle-ci.

À l’instar d’autres villes romandes, la question de la réfection et du réaménagement des préaux scolaires est ouverte par la municipalité de Vevey. Des projets ont déjà été entrepris et la rénovation de certains espaces est déjà en cours ou planifiée. Pour l’aider dans les réflexions et appuyer les actions de la municipalité, le projet portera sur l’un des collèges de la Ville. Présentant un aménagement et une topographie particulière, les activités des enfants dans le préau  de cet établissement sont relativement pauvres et peu diversifiées. De plus, l’espace ne favorise que peu les activités des élèves.

L’enquête visera à établir un diagnostic des interactions des enfants dans la cour d’école et à analyser dans quelle mesure l’espace influence celles-ci. Cette étape diagnostique sera également élaborée de manière participative avec les élèves et les enseignant·es concerné·es, qui seront consulté·es sur l’utilisation de cet espace. À la lumière des résultats mis en évidence, l’étudiante proposera des pistes d’actions éducatives et matérielles pour répondre aux problématiques identifiées. En collaboration avec la Doyenne de l’établissement et les services de la Ville de Vevey, les réaménagements seront implémentés.

Le projet sera structuré en trois parties qui poursuivront des objectifs spécifiques :

  1. Étape diagnostique pré-intervention : quelles sont les interactions actuelles des enfants dans la cour d’école ? Quelles sont les problématiques rencontrées ? Comment l’espace conditionne-t-il les interactions des élèves ? Quels sont les souhaits / attentes des différent·e·s acteur·ice·s de l’école ?
  2. Étape d’intervention : Quelles sont les pistes d’amélioration et propositions d’aménagement à mettre en place pour répondre aux problématiques identifiées ?
  3. Étape diagnostique post-intervention : Comment cette intervention fait-elle évoluer les interactions dans la cour ? Comment cette intervention fait-elle évoluer l’utilisation de l’espace dans la cour ?

Date de début : 01.01.2024

Date de fin : 30.06.24

Partenaire

 Service de santé et promotion de la santé de la Chaux-de-Fonds

Profil étudiant

Objectifs envisagés

Rendre compte de l’expérience de l’endométriose et de son accompagnement thérapeutique, dans le but de saisir les impacts d’une prise en charge médicale sur le vécu de la maladie et ses divers effets.

Associée au service de Médecine de la fertilité et endocrinologie gynécologique du CHUV, l’équipe multidisciplinaire pour la prise en charge de l’endométriose du CHUV soutient une prise en charge individualisée, spécifique et adaptée aux attentes et besoins des patientes. Regroupant de multiples spécialisations, son objectif est la mise en place d’un suivi global et multimodal.

Centré sur la dimension expérientielle de l’endométriose et de l’accompagnement thérapeutique qui y est associé, ce travail a pour principale focale l’expérience, la place et les conséquences de la prise en charge médicale dans le vécu de la maladie et de ses effets. Ainsi, l’endométriose y est abordée au regard des parcours personnels et médicaux, en ce qu’elle modèle la vie quotidienne, sociale ou professionnelle. Explorée au prisme d’une perspective biopsychosociale, cette maladie est analysée en tant qu’enjeu biographique, thérapeutique et social.

Ainsi, par le biais d’une démarche socio-anthropologique, cette recherche tend à étudier :

  • Le vécu de l’endométriose depuis la perspective des patientes concernées, en ce que cette maladie gynécologique chronique et inflammatoire influence les multiples aspects du quotidien ;
  • L’expérience de la prise en charge médicale, considérant le rapport à l’institution hospitalière, les diverses modalités thérapeutiques et leurs effets sur les conséquences de la maladie ;
  • La manière dont la thématique de l’(in)fertilité s’inscrit dans les trajectoires biographiques et thérapeutiques des patientes.

Questions de départ :

  1. Comment l’endométriose et ses effets sont-ils vécus par les femmes qui en sont atteintes, dans leur vie quotidienne, personnelle, sociale et professionnelle ?
  2. De quelles manières l’accompagnement thérapeutique et la prise en charge médicale sont-ils perçus et expérimentés par les patientes et quels sont les effets de cet encadrement clinique dans le vécu de la maladie ?
  3. Comment la thématique de l’(in)fertilité s’articule-t-elle aux parcours personnels et thérapeutiques de ces femmes et que traduit-elle d’une perspective sociale et normative ?

Date de début : 01.09.24

Date de fin : 31.01.25

Partenaire

Service du territoire de la Ville de Nyon

Profil étudiant

Objectifs envisagés

Décrire et analyser les mécanismes de traductions des apports des démarches participatives vers la maîtrise d’œuvre et d’ouvrage des projets urbains. Proposer des pistes d’amélioration des mécanismes de traductions des résultats des démarches participatives.

Pour construire la ville de demain, la Municipalité de Nyon souhaite avancer en étroite collaboration avec la population. Les démarches participatives, qui peuvent prendre des formes diverses, sont autan l’occasion pour les usagères et usagers de la ville de donner vie à leurs idées qu’un véritable outil pour faire face à la crise climatique grâce à des réaménagements urbains encourageant les changements de comportement. Elles ont pour ambition d’imaginer une nouvelle façon de concevoir la ville, avec et pour la population. L’objectif de la Ville est à la fois de prendre des décisions au plus proche des usagères et usagers, mais aussi de leur permettre de prendre part aux aménagements qui vont modeler la ville sur le long terme.

Les projets urbains appuyés sur des démarches participatives se multiplient et trouvent un écho dans la population qui se saisit volontiers de la possibilité de contribuer aux projets d’aménagement de sa ville. Ces processus participatifs sont de mieux en mieux intégrés à l’action publique et, à mesure qu’ils se déploient, des questions de fond voient le jour. En effet, le degré d’intégration de la démarche participative peut fortement varier d’un projet à l’autre. Parfois simple consultation, ailleurs co-construction, l’intégration des résultats de la participation demande un travail de traduction auprès de différents acteurs, à commencer par les maîtres d’œuvre (les professionnel·les de l’aménagement ayant la compétence technique de réalisation) et les maîtres d’ouvrage (le mandant, la municipalité dans le cas des aménagements urbains). L’articulation des démarches participatives avec la maitrise d’œuvre et d’ouvrage ne va pas de soi.

Pour l’aider dans son action, le Service du territoire de la Ville de Nyon propose une analyse de ce processus de traduction des résultats de la participation en vue d’une amélioration des pratiques actuelles. Cette analyse visera à documenter la transposition, interprétation, traduction, métabolisation de la matière produite par les démarches participatives vers l’arène technique et politique. Un aspect important sera d’explorer la distance qui peut exister entre les livrables issus des démarches participatives, parfois denses, créatives et peu standardisées et les référentiels techniques et administratifs des professionnel·les de l’aménagement. Une attention particulière sera portée sur le rôle de facilitation et de mise en forme des contributions citoyennes. Une attention toute aussi importante sera accordée aux manières avec lesquelles les technicien·nes ou autres professionnel·les donnent sens aux résultats de la participation et arrivent à les traduire dans leurs pratiques, en composant notamment avec la technicité de l’action publique et de la mécanique administrative.

S’agissant d’un projet de recherche-action, l’analyse sera conduite dans le contexte décisionnel et visera une amélioration des conditions et processus existants. Appuyée sur une immersion dans des projets en cours dans la Ville de Nyon (Projet Nyon à rive du lac) et éventuellement d’autres villes comme celle de Lausanne par exemple, l’analyse devra proposer des recommandations pour améliorer la compréhension, la communication et l’intégration des résultats des démarches participatives dans la mise en œuvre des projets d’aménagement.

Questions de départ :

  1. Comment sont mises en forme les résultats de démarches participatives pour être transmises aux professionnel·les de l’aménagement ? 
  2. Comment ces professionnel·les opèrent pour traduire ces matériaux, parfois fixés sur une variété de supports (photo, témoignages, récits, plans non normalisés, ensemble de post-it, mindmap, etc.) et les restituer aux participantes et participants ?
  3. Comment traduire sous forme de projet, dans l’espace et dans différents horizons de réalisation, les apports des démarches participatives, restituer les options prises aux participant·es et préparer le bilan global de l’aménagement réalisé ?

Date de début : 01.10.2024

Date de fin : 30.06.2025

Partenaire

Croix-Rouge vaudoise

Profil étudiant

Objectifs envisagés

Étudier la population actuelle des apprenants et apprenantes du cours d’auxiliaire de santé de la Croix-Rouge vaudoise et analyser les obstacles à la valorisation du métier 

Depuis sa création en 1890, le fondement des activités de la Croix-Rouge vaudoise (CRV) repose sur trois axes principaux : Protéger la vie, Promouvoir la santé, Préserver la dignité humaine. Par les activités qu’elle mène en faveur de la santé, de la famille, de la formation, du social et du bénévolat, la Croix-Rouge vaudoise apporte soutien et réconfort à la population de notre canton et ceci grâce aux services qu’elle propose aux parents et à leurs enfants, aux jeunes ainsi qu’aux personnes malades, isolées, fragilisées par l’âge ou le handicap.

La formation d’auxiliaire de santé de la Croix-Rouge consiste en 120 heures de formation et douze à vingt jours de stage, en fonction des cantons, effectués en établissements médico-sociaux ou en institutions de soins à domicile. Elle enseigne les soins de base adaptés aux personnes âgées (toilette, habillage, mobilisation) ainsi que l’entretien ménager. Cette formation certifiante, exclue du système de formation suisse, est reconnue largement par les institutions de santé comme une formation permettant un accès à bas seuil dans le domaine de la santé. 

La Croix-Rouge vaudoise souhaiterait combler son déficit de connaissance sur les publics actuels de la formation d’auxiliaire de santé afin d’ajuster la communication et les contenus des cours au public cible. De plus, elle souligne également un enjeu de valorisation de sa formation afin de renouveler les filières de recrutement dans un contexte de pénurie de personnel soignant et d’arrivé de nouveaux métiers du soin reconnus.

Au travers une ethnographie des cours de la formation d’auxiliaire de santé de la Croix-Rouge vaudoise et d’entretiens avec les apprenants et les apprenantes, ce travail de recherche aura pour but d’explorer deux axes : premièrement, il étudiera le public de la formation d’auxiliaires de santé organisée par la Croix-Rouge vaudoise, en s’intéressant à son parcours de formation antérieur, son parcours professionnel, son éventuel parcours migratoire, ainsi que ses motivations à suivre la formation et ses aspirations professionnelles.
Ensuite, il s’intéressera aux obstacles à la valorisation de la profession, en s’intéressant notamment à l’enjeu de la qualification, à travers l’observation des contenus enseignés et des représentations souvent déqualifiantes du métier, qui associent les compétences nécessaires à un travail domestique et de care, essentialisé et assigné aux femmes.

Questions de départ :

  • Quel est le parcours socio-démographique des apprenants et apprenantes de la formation d’auxiliaires de santé de la Croix-Rouge vaudoise ?
  • Quels sont les obstacles à la valorisation et la professionnalisation du métier dans le contexte actuel ?
  • Comment le métier d’auxiliaire de santé est-il construit par la formation et comment les enseignant·es valorisent-ils et elles les compétences acquises lors de la formation ?

Date de début : 01.09.24

Date de fin : 30.06.25

Partenaire

Association Opre Rrom

Profil étudiant

Objectifs envisagés

Reconnaître et valoriser les compétences des migrant·es adultes analphabètes pour favoriser leur accès à l’emploi

Fondée en 2011, l’Association Lausannoise d’action et de solidarité avec les Roms, Opre Rrom (« Debout Rom »), organise son action dans deux directions complémentaires : d’une part, une aide directe de type humanitaire et, d’autre part, un travail d’information et de défense des droits et la lutte contre l’antitsiganisme.

Situation répandue dans les communautés de migrants n’ayant pas ou très peu suivi de parcours scolaire dans leur pays d’origine, l’analphabétisme touche de plein fouet les Roms européens. Pour autant, cette communauté particulièrement stigmatisée rêve elle aussi d’emploi et trouve sur ce chemin une barrière infranchissable : en Suisse, l’emploi est largement tributaire d’une qualification certifiée par des institutions scolaires ou parascolaires. Cette impasse empêche de valoriser les compétences et les savoirs-faires développés par des personnes qui ne disposent pas de ces certifications ni des compétences scolaires de base (lecture et écriture) pour entrer dans la trajectoire actuellement conçue par les dispositifs d’intégration. En effet, ceux-ci présupposent d’une séquence dans laquelle les Roms européens ne peuvent s’inscrire : suivre un cours de français puis une formation certifiante et, enfin, trouver un emploi. Les adultes analphabètes ne peuvent trouver pour seule réponse qu’ils et elles doivent apprendre à lire et écrire, qui plus est dans une nouvelle langue. Un adulte analphabète ne peut que marginalement rattraper un apprentissage complet de la langue et des systèmes de raisonnement accrochés. L’alphabétisation tardive est une véritable épreuve dont l’issue est plus qu’incertaine. Le paradigme de l’intégration montre ici des limites fortes qu’un travail sur l’employabilité des Roms analphabètes permettra d’éclairer sous un jour nouveau.

Ainsi, le projet explorera les pistes suivantes :

  1. Comment reconnaître et valoriser les compétences de populations analphabètes en dehors d’une marche forcée vers l’écrit ?
  2. Comment faire évoluer la conception des compétences en dehors des certifications habituelles ?
  3. Comment identifier les domaines professionnels dans lesquels les Roms européens pourraient s’inscrire ?

Date de début : 01.04.24

Date de fin : 30.06.25

Partenaire

 

Lycée général et technologique de la Versoie, Thonon-les-Bains

Profil étudiant

Objectifs envisagés

L’objectif du projet est d’étudier les actions menées en faveur de l’accueil et la diversité des genres et des sexualités, ainsi qu’à comprendre l’articulation entre cadre institutionnel visant à l’inclusivité et effet pratiques de ce dernier. Il s’agit de faire un diagnostic de la situation sur le terrain et offrir un retour, éventuellement des recommandations d’amélioration.

En France, la prise en compte de l’égalité est cause de débats publics depuis 2013, quand le programme éducatif « ABCD de l’égalité », axé sur l’égalité entre les filles et les garçons, a fait face à des contestations publiques violentes. Néanmoins, dans le cours des 10 dernières années, cette thématique a trouvé de plus en plus d’espaces dans le cadre institutionnel français et s’est élargi progressivement à la diversité des genres et des sexualités.

Le « Plan national d'actions pour l’égalité, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+ 2023-2026 » devrait être concrétisé au cours des prochaines années. La Circulaire du 29 septembre 2021 intitulée « Pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire » a également posé un cadre pour l’accueil des personnes transgenres à l’école. Le programme pHARe, qui concerne la prévention du harcèlement à destination des écoles, des collèges et des lycées fait aussi référence aux discriminations à destination des personnes appartenant à la communauté LGBTIQ+.

Le cadre institutionnel concernant la communauté LGBTIQ+ est donc récent et est en train de voir son actualisation dans les établissements. Pour cette raison, il serait intéressant de se confronter avec la réalité de terrain afin de comprendre comment le cadre institutionnel se reflète concrètement dans les pratiques et comment est-ce que ces dernières sont perçues par des différentes acteur·ice·x·s concernées par leur mise en place.

Questions de départ :

  • De quelle manière est-ce les initiatives d’accueil de la diversité d’identités de genre et d’orientations sexuelles sont menées au lycée de la Versoie ?
  • Comment est-ce les initiatives d’accueil de la diversité d’identités de genre et d’orientations sexuelles menées au lycée de la Versoie sont-elles perçues ?
  • Quels sont les acteur·ice·x·s concerné·e·x·s par les initiatives d’accueil de la diversité d’identités de genre et d’orientations sexuelles menées au lycée de la Versoie et quels sont leurs positionnements ?

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