Marc Abetel, étudiant, Baccalauréat universitaire ès Sciences en géosciences et environnement, orientation géologie
Marc Abetel, étudiant, Baccalauréat universitaire ès Sciences en géosciences et environnement, orientation géologie
J’ai toujours eu un intérêt pour l’ingénierie du bâtiment ainsi que la géologie. Ma curiosité pour ce domaine est née durant mon enfance, alors que j’accompagnais mon père archéologue dans les laboratoires des géologues avec lesquels il travaillait dans le même bâtiment. Après le gymnase, j’ai décidé d’aller à l’EPFL en génie civil. La charge de travail était très conséquente et m’a imposé de réduire drastiquement mes activités extra-académiques. À la fin de cette année compliquée, j’ai décidé de partir deux ans et demi à l’armée. Après cela, j’étais prêt à revenir dans le monde académique avec de nouvelles méthodes de travail, et ai choisi de rejoindre la Faculté des géosciences et de l’environnement à l’Université de Lausanne.
Ce qui est génial avec ce cursus, c’est qu’on va vraiment du général au spécifique. Le premier semestre est le même pour tout le monde, puis chaque étudiant·e peut choisir une orientation (géographie, sciences de l’environnement ou géologie). Il s’agit d’utiliser ce premier semestre pour comprendre ce que l’on attend de nous. Ensuite, plus le temps passe, et plus on va vraiment aller vers les disciplines qui s’approchent de l’orientation choisie, tout en gardant des branches comme la modélisation numérique ou la physique en deuxième année pour maintenir une variété de contenus étudiés. En géologie, chaque année est composée d’un premier semestre chargé en cours, suivi d’un deuxième où l’accent est mis sur les camps de terrain. C’est une chance énorme car cela permet d’avoir une compréhension exceptionnelle de la matière enseignée !
En géologie, il y a en général entre quinze et vingt étudiant·e·s, ce qui est vraiment cool pour l’ambiance ! Les présentations se font souvent en petits groupes, et dès le deuxième semestre, on a déjà des camps sur le terrain. Tout cela permet vraiment de créer des liens ! Il y a plusieurs camps de terrain durant le cursus, lors des deuxièmes semestres de chaque année : par exemple pour la 3e, on en aura un en Suisse où on va faire des relevés de géophysique, puis un de dix jours au Maroc, suivi de dix jours dans les Alpes en juin. Ces camps sont aussi pensés de manière à être financièrement accessibles et permettent également de développer un contact exceptionnel avec le corps enseignant. À la Faculté des géosciences et de l’environnement, leurs portes sont toujours ouvertes et les étudiant·e·s sont les bienvenu·e·s pour aller poser des questions.
Au début, je souhaitais faire de la paléontologie, mais je me suis assez vite rendu compte que les débouchés professionnels et académiques dans ce domaine sont assez limités en Suisse. Puis j’ai découvert le nouveau Master en sciences de la Terre que l’École Lémanique des Sciences de la Terre a mis en place, qui permet de se spécialiser dans l’une des quatre thématiques proposées. J’ai pour projet de suivre cette formation, en me spécialisant en analyse de risques ou en sédimentologie. Cette décision dépendra de ce que je souhaite faire plus tard, car l’analyse de risques me conduira directement vers une pratique en cabinet d’ingénierie, alors que la sédimentologie m’amènera plutôt à effectuer un doctorat. Je conseille aux futur·e·s étudiant·e·s de choisir des études qui leur plaisent, mais aussi de penser aux professions qu’elles leur permettront d’exercer par la suite. Cela dit, il y a des professions que l’on découvre au fil des études, donc il ne faut pas trop se faire de souci pour ça !