Robin Favre, gradué, Baccalauréat universitaire ès Sciences en sciences du mouvement et du sport
Robin Favre, gradué, Baccalauréat universitaire ès Sciences en sciences du mouvement et du sport
Après le gymnase, j’ai pris une année sabbatique durant laquelle j’ai fait l’armée ainsi que du sport à haut niveau. Je me suis ensuite inscrit en sciences du mouvement et du sport à l’UNIL. J’ai choisi cette formation car, connaissant déjà bien le sport, j’avais envie de découvrir tous les aspects de management et d’organisation qui y sont liés. Pouvoir le faire tout en restant actif et en faisant des liens avec mon activité sportive était très épanouissant pour moi. J’ai vraiment été comblé par ce Bachelor, et j’espère l’être autant par mon Master! Je me suis inscrit dans le Master en sciences du mouvement et du sport, orientation gestion du sport et des loisirs. Il s’agit d’une orientation plutôt axée marketing et gestion d’événements.
Il y a un examen d’entrée pour le Bachelor en sciences du mouvement et du sport de l’UNIL. Bien que difficile, il n’est vraiment pas insurmontable. Cet examen permet surtout de vérifier si tu as un niveau de base, et il est important de bien s’y préparer avant de s’y présenter, même si tu es sportif·ve. Je conseille de s’y prendre au moins deux ou trois mois à l’avance, et de bien se renseigner. Toutes les informations sont sur le site de l’Institut des sciences du sport et sur celui de l’association étudiante ESSUL. On est même en train de préparer une brochure sur les exercices à faire pour se préparer. Il s’agit d’un entraînement varié, car l’examen l’est tout autant : il y a une épreuve de course, des agrès, etc. Et même une chorégraphie!
En tant que sportif d’élite, je n’ai pas eu besoin de passer l’examen d’entrée. Je me fais charrier à ce sujet par mes ami·e·s, mais ça implique aussi le désavantage de ne pas être entraîné pour tous les sports qu’on commence à l’université et qu’il faut alors apprendre sur le tas!
Au niveau des études, ayant fait une année sabbatique, je suis un peu passé du rien au tout. Cela dit, j’ai eu la chance de commencer à mi-temps, ce qui m’a permis de m’adapter graduellement. Cette situation était due à ma pratique du biathlon au niveau élite à côté des études, que j’ai cessée dès la deuxième année afin d’être à plein temps à l’Université. On a la chance de voir une grande variété de sports durant les cours. Ce qui est génial, c’est que grâce aux cours pratiques, on développe vite des liens très forts avec les autres étudiant·e·s! Ce sont généralement des volées très soudées. Le rapport aux enseignant·e·s est aussi différent des autres facultés, par exemple on se met assez vite à les tutoyer lors des pratiques sportives. C’est une ambiance vraiment cool! Le seul désavantage de faire du sport dans la semaine pour valider des crédits, c’est que si tu te blesses, tu risques de perdre une année d’études car tu ne pourras plus que suivre les cours théoriques. Même si les cours pratiques semblent être la panacée, il ne faut pas oublier qu’ils ne représentent qu’une minorité des cours (24 crédits) et que le restant des cours est purement théorique, et sont loin d’être évidents. Après ça n’empêche pas d’aller au bout du Bachelor, puisqu’on a la possibilité de le faire en cinq ans au besoin!
Je pense que ce sont des études pour lesquelles il faut être polyvalent·e, dynamique et ouvert·e d’esprit. Selon qu’on soit plus habitué·e aux sports de balle ou d’esthétique par exemple, on n’aura pas les mêmes capacités de base et il faut être prêt·e à sortir de sa zone de confort. En fait on va se ridiculiser plein de fois, et c’est aussi ça qui est drôle!