L'étape postdoctorale
Après le baptême du feu que représente le doctorat, on pourrait imaginer que les choses se calment. Que le métier de chercheur ou chercheuse titulaire de doctorat devient un long fleuve tranquille, débouchant sur un poste fixe permettant de développer sereinement sa recherche, sans pression de temps ou d'argent. Force est de constater que ce tableau est malheureusement très éloigné de la réalité. Les engagements sont souvent par le biais de contrats de durée déterminée, en général courts (6 mois à deux ans), et à temps partiel. L'obtention de fonds est très compétitive, tout comme les postes mis au concours. Les exigences pour la carrière obligent en général un séjour à l'étranger, ce qui peut être très complexe en situation de parentalité ou de carrières duales. Imaginer se réorienter après un ou plusieurs postdocs est également dur à conceptualiser.
D'énormes challenges, tant scientifiques qu'humains, font du postdoctorat une période stressante et difficile. Vous trouverez sur les pages suivantes des informations sur les offres et soutiens disponibles à l'UNIL ou ailleurs.
