Noé Morel, agent de probation à la Fondation vaudoise de probation

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Parcours

Lorsque j’ai obtenu la maturité gymnasiale, j’avais divers intérêts, dont la sécurité (Police par exemple) et l’ingénierie du bois. Je me suis posé la question du choix entre une HES et l’université; j’ai finalement opté pour l’université en faisant un Bachelor en science politique. Suite au Bachelor, j’ai choisi de poursuivre avec un Master en criminologie et sécurité.

Durant mon dernier semestre d’étude, j’ai effectué un stage court dans un foyer pour adolescents. Il m’a fait prendre conscience que je voulais travailler dans un domaine social. Parallèlement, mon mémoire portait sur la communication de la Police dans ses vidéos de recrutement. J’ai réalisé plusieurs entretiens sur les métiers de la Police, ce qui a renforcé mon intérêt pour la fonction d’inspecteur.

En sortant des études, j’ai effectué un stage à la Police cantonale. Le stage à la Police était un prolongement de mon mémoire. Au terme de celui-ci, j’ai tenté de postuler à l’Académie. Je n’ai pas été retenu de justesse. J’étais déçu et un peu perdu. Cette courte période de recherche d’emploi était assez inattendue pour moi. J’ai pensé à perfectionner mes connaissances en allemand, pour étendre ma zone de recherche d’emploi à la Suisse allemande. Entre temps, j’ai postulé à la Fondation vaudoise de probation, et mon dossier a été retenu - non pas pour le poste qui était au concours, mais pour un autre ! J’ai passé deux entretiens et une demi-journée avec l’équipe pour mieux faire connaissance mutuellement. Procédure au terme de laquelle j’ai décroché le poste d’agent de probation.

Poste actuel

La Fondation vaudoise de probation compte quatre secteurs distincts: le carcéral, les mandats de probation, les peines en milieu ouvert et les ateliers. Elle travaille sur mandat du service pénitentiaire vaudois. La Fondation emploie une cinquantaine de personnes, dont 6 dans mon équipe. Les agents de probation sont diplômés de l’école sociale ou de l’université, avec une moyenne d’âge plutôt jeune.

Je travaille dans le secteur des peines en milieu ouvert. Ce qui me plaît et me motive est le travail relationnel avec les personnes que je suis. Il faut établir une relation de confiance, efficace avec des profils très différents. Dans mon quotidien, je m’occupe de la mise en place et de l’exécution de 2 types de peines: le travail d’intérêt général et la surveillance électronique. Ma prise en charge implique un bilan global (situation financière, professionnelle, familiale), un plan de mise en œuvre, puis des rencontres régulières avec la personne condamnée pour un suivi personnalisé de l’exécution de sa peine, avec son employeur cas échéant, et le réseau des autres intervenants.

J’apprécie particulièrement le dynamisme des activités, les déplacements au domicile, le travail de réseau. Il y a comme dans chaque emploi des aspects plus administratifs. Etant donné la nature du travail, la partie administrative est peut-être plus conséquente que dans d’autres secteurs. Il faut consigner des traces de ses actions, produire des statistiques, communiquer avec le service pénitentiaire.

 

Conseils pour la recherche d'emploi

Le fait que j’ai passé le concours pour l’école de Police m’a permis d’exercer l’entretien d’embauche à plusieurs reprises, c’est important de pouvoir pratiquer cet exercice particulier. Ne pas oublier non plus que dans la recherche d’emploi, on ne peut pas contrôler les opportunités qui se présentent, et se laisser surprendre par elles ! Enfin, un conseil en amont du choix d’études: considérer le choix d’une HES ou de l’université est très important. En Suisse, on peut avoir des parcours professionnels très intéressants dans les deux cas. J’ajouterais que la formation universitaire n’offre pas de débouchés directs, ou automatiques. L’effort pour imaginer son projet professionnel est plus grand, en plus du marché qui varie évidemment.

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noe_morel_ok.jpg (Noé Morel)

Liens utiles

Fondation vaudoise de probation - les peines en milieu ouvert

Sentier handicap nature, porté et financé par la Fondation vaudoise de probation

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