Vincent Sonnay a étudié la biologie à l'UNIL, où il a obtenu un Master en comportement, évolution et conservation.
Il a présidé la Société vaudoise des sciences naturelles et est maintenant biologiste dans un bureau d'écologie appliquée.
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Vincent Sonnay a étudié la biologie à l'UNIL, où il a obtenu un Master en comportement, évolution et conservation.
Il a présidé la Société vaudoise des sciences naturelles et est maintenant biologiste dans un bureau d'écologie appliquée.
Je travaille sur des projets de gestion des milieux naturels et de la biodiversité au sein du bureau d’écologie appliquée n+p. Lorsqu’un mandat nous est confié, nous commençons généralement par évaluer les valeurs naturelles, par exemple en répertoriant les espèces végétales et animales présentes. Ce travail de terrain représente environ 15% de mes activités. Le reste se passe au bureau : je traite et analyse les données dans le but de formuler des recommandations concernant la manière de gérer les espaces pour préserver et développer la biodiversité.
Les projets dont je m’occupe, et mes interlocuteurs, sont très variés. Je travaille par exemple avec des militaires pour coordonner un programme de gestion de la biodiversité sur des places d’armes. Ou avec la Ville de Lausanne sur le tracé d’une nouvelle ligne de tram. La plus grande satisfaction est évidemment d’observer des améliorations concrètes obtenues suite à mes conseils.
J’ai terminé mon Master en comportement, évolution et conservation à l’UNIL début 2012. Mon travail de mémoire a été codirigé par mon patron actuel, Jérôme Pellet. À l’époque, il était employé dans un autre bureau d’études en environnement. J’ai pu le rejoindre pour un stage, puis j’ai été engagé. En 2015, Jérôme a créé sa propre entreprise et je l’ai suivi. Parallèlement, je me suis toujours investi dans le domaine de l’écologie. J’ai participé à des activités de Pro Natura liées à la conservation des amphibiens et j’ai été président de la Société vaudoise des sciences naturelles durant six ans, jusqu’en mars 2020. Ces expériences m’ont permis d’approfondir mes compétences naturalistes et de développer mon réseau dans le milieu de l’environnement en Suisse romande. Ce qui facilite évidemment les choses.
L’apprentissage de la démarche scientifique, et la rigueur qui va avec. Je me tiens informé des dernières avancées de la recherche pour être le plus pertinent possible dans les solutions que je propose à mes clients.
Interview publiée dans Échos du vivant n°11, une publication de la Faculté de biologie et de médecine de l'UNIL à l’intention des gymnases, lycées et collèges romands. Texte M. Affentranger.
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