La richesse de la mémoire ne se mesure pas à son contenu mais plutôt à la capacité de la personne à y repêcher les informations qu'elle aura pris soin de classer dans son cerveau.
Autrement dit, pour se souvenir d'une information, la matière doit être stockée de manière structurée et organisée.
Plusieurs systèmes cérébraux entrent en jeu dans le cadre de la mémoire.
Toute stimulation est d'abord captée par la mémoire sensorielle, c'est-à-dire par l'intermédiaire de la mémoire visuelle, auditive, kinesthésique, olfactive ou gustative. Dans le cadre des études, ce sont les trois premières qui interviennent essentiellement.
L'information est ensuite transmise à la mémoire à court terme (ou mémoire de travail), dont la capacité est limitée en termes de temps et d'espace de stockage. C'est elle qui permet d'effectuer des tâches quotidiennes (calculer, lire, écrire, dialoguer).
Tout l'enjeu pour les étudiant·e·s est de stocker les informations dans la mémoire à long terme pour que ces dernières soient durablement disponibles. Ce processus va dépendre très largement de la qualité du stockage de l'information et de la fréquence de répétition de la matière.