Se concentrer, c’est ne penser qu’à une seule chose à la fois. La concentration permet de s’abstraire des perturbations extérieures et d’éliminer les pensées parasites.
Elle peut s’entraîner et est facilitée par des conditions spécifiques:
- Connaître son état d’activation physiologique. Pour la plupart des personnes, les meilleurs moments sont le matin et entre 17h et 21h. Les pires se situent après le repas de midi et au-delà de minuit.
- Pour des tâches requérant une bonne concentration, par exemple un travail de mémorisation, préférer les moments d'activation physiologique. Réserver des tâches demandant une concentration moins élevée pour les autres moments (ranger, classer, faire des résumés, compléter les notes, faire des exercices en groupe, etc.).
- Choisir un lieu ou des lieux propices à l’étude où vous ne serez pas dérangé. Terminer ce que l’on doit faire avant d’étudier (achats, courrier, etc.) pour éviter les pensées parasites.
- Utiliser un bloc-notes pour y consigner tout ce que vous devez faire à mesure que les idées arrivent pour éviter d’y penser constamment (voir notre sélection d'applications pour des propositions de gestionnaires de tâches sur smartphones).
- Créer un climat favorable en dégageant son bureau des objets de distraction (téléphone portable, photos, revues), tout en gardant sous la main des objets utiles à l’étude (crayon, gomme, ouvrage de référence, etc.).
- Etre régulier dans l’organisation de son travail (mêmes heures, mêmes lieux).
- Fixer des objectifs d’étude en notant le temps à consacrer à l’étude, les mini-objectifs de cette période de travail et les résultats obtenus. Par exemple, des tranches de 30 minutes avec un objectif à atteindre.
- Varier les activités en alternant les tâches faciles et difficiles, les tâches intéressantes et répétitives. Ou, de temps en temps, lire à voix haute. Prévoir des petites pauses ou des récompenses après chaque plage horaire ou objectif atteint.
- Minimiser verbalement une tâche déplaisante (par exemple, « ça ne prendra que »).
Les obstacles majeurs à la concentration sont liés à des préoccupations personnelles. L’émotionnel l’emporte sur le rationnel, l’affectif sur l’intellectuel ; cela signifie concrètement que si vos préoccupations ont une résonance émotionnelle importante, positive ou négative (deuil, séparation), elles auront tendance à perturber votre concentration.
Améliorer sa concentration
Pour vous aider à vous concentrer, préparez-vous mentalement. Fermez vos yeux et imaginez :
- une double rangée d’arbres de chaque côté d’une route. Regardez les arbres les plus proches de vous et suivez du regard ces 2 rangées jusqu’à ce qu’elles semblent se fondre en un seul point à l’infini.
- un enfant sur une balançoire. Suivez le mouvement de la balançoire qui devient de plus en plus lent jusqu’à l’arrêt complet.
- que vous écrivez sur un tableau noir le mot PARIS. Quand vous le voyez bien, effacez successivement le S, le I, le R, le A et le P.