Une étude de cohorte
Principe général
Afin de déterminer des taux sur la réussite universitaire, une étude de cohorte est nécessaire. Une cohorte est constituée d'étudiants débutant des études de bachelor pour la première fois à l'UNIL une année donnée. Cet ensemble d'étudiants est suivi année après année, à chaque rentrée académique. Le niveau (1ère partie BA, 2ème partie BA) et la branche d'études sont les variables essentielles sur lesquelles repose le calcul des indicateurs sur la réussite universitaire des étudiants en bachelor.
Sont exclus de la cohorte les étudiants en droit allemand (dont la présence sur le campus se limite à un ou deux semestres max.), en pharmacie (pour lesquels l'UNIL n'assume que la première partie du cursus), en EFLE (les études EFLE n'aboutissent pas à un bachelor) ainsi que ceux qui ont déjà obtenu un titre universitaire et effectuent un complément d'études. De même les étudiants qui se sont exmatriculés moins d'un mois après leur première rentrée académique et les étudiants qui n'ont pas payé leurs taxes d'inscription ne sont pas en compte dans la cohorte.
Une cohorte est constituée d'un nombre fixe d'individus. Les étudiants qui abandonnent leurs études ou se réorientent sont toujours comptabilisés dans les totaux qui servent de base aux indicateurs et ne sont pas retranchés d'une cohorte. De même, un individu ne peut pas passer d'une cohorte à une autre. En cas de réorientation après une année d'études par exemple, l'étudiant reste dans sa cohorte et figure au numérateur du taux de réorientation.
Il est important de noter que les étudiants qui ont changé de branche d'études et qui ont obtenu leur grade dans cette nouvelle branche ou réussi des examens intermédiaires sont comptabilisés dans les taux de réorientation (2.2 et 3.2) et non dans les taux de réussite ou de graduation (2.3 et 3.3). Un indicateur complémentaire a été défini et calculé afin de prendre en compte la réussite de ces étudiants.
Le système de session de rattrapage, les notions d'échec simple ou partiel, la diversité et parfois la complexité des règlements au sein d'une même cohorte, nous ont fait renoncer à calculer un taux d'échec. Nous avons préféré calculer un taux de redoublement qui comprend les étudiants qui ont échoué après une tentative (échec simple ou partiel) et qui doivent refaire leur année. Il est important de noter toutefois que les étudiants qui échouent en juin et réussissent en septembre (session de rattrapage) - bien qu'ils aient connu un échec - sont par conséquent classés dans la catégorie progression.