- Autoévaluation et cas clinique sur le lymphome (S. Luther - FBM)
- Apprentissage par résolution de problèmes dans l'enseignement théorique forensique (C. Weyermann - FDSC)
- CrimeSim (O. Delémont - FDSC)
- éICAR | Etude Interdisciplinaire de Cas par Annotation de Rapport (A. Biedermann - FDSC)
- E-Bib-Alpin (S. Lane - FGSE)
- Serious games pour la gestion de projets (S. Missonier - HEC)
- Voyage d'études dans un marché émergent (M. Laperrouza - HEC)
- Cours-bloc hors semestre pour le complément de latin en Faculté des lettres et Cours de vacances en langues anciennes (F. Spaltenstein - Lettres)
- Textable (A. Xanthos - Lettres)
- UNImobiL: Autoévaluer son français en ligne pour optimiser son séjour de mobilité (A. Cernuschi, D. Cordonier, C. Reymond - Lettres)
- Tutorats de pairs dans la Faculté des sciences sociales et politiques (Association des étudiant-e-s en SSP)
- Autoévaluation et cas clinique sur le lymphome (S. Luther - FBM)
Le projet a pour ambition d’améliorer l’apprentissage des étudiant-e-s du cours Immunologie/Cancer (IC) du Master de Biologie Médicale (MScBM) selon deux axes.
Premier axe: Aider les étudiant-e-s à acquérir les connaissances de base nécessaires pour suivre le MSc.
Les éditions précédentes du MScBM ont montré que les étudiant-e-s intégrant la filière IC ont des niveaux de connaissance en immunologie et oncologie très hétérogènes car issus d’horizons différents. Ceci pose un problème pour l’enseignant-e qui n’a pas de vision globale des compétences de son groupe d’étudiant-e-s et doit donc consacrer une partie non négligeable de son enseignement à retravailler des notions déjà acquises par certains étudiant-e-s au niveau du Bachelor. Ceci diminue le temps à disposition de l’enseignant-e pour développer les connaissances et compétences plus avancées, qui figurent dans les objectifs d’apprentissage du Master. Le premier axe du projet vise donc à définir – avec les enseignant-e-s concerné-e-s - l’ensemble des connaissances prérequises, et à fournir aux étudiant-e-s des moyens de compléter leurs connaissances de façon autonome grâce à un questionnaire d’auto-évaluation en ligne, associé à des ressources d’apprentissage en ligne appropriées.Deuxième axe: préparer les étudiant-e-s à leur future intégration dans des groupes de recherche translationnelle ou clinique.
Le MScBM dispense un enseignement à l’interface entre la biologie fondamentale et la médecine sous forme de cours ex-cathedra et d’analyse d’articles scientifiques. L’enseignement en immunologie bénéficie également de plusieurs séances de travaux pratiques (TP). Il n’existe actuellement qu’une séance de TP d'histologie pour le cours d’oncologie. Le second axe du projet vise donc à valoriser davantage l’enseignement d’oncologie en offrant un complément à l'enseignement théorique sous forme d’un cas clinique interactif portant sur le lymphome. Le lymphome est particulièrement intéressant car il fait aussi le pont entre l’immunologie et l’oncologie.La plateforme institutionnelle Moodle sera l’outil de diffusion de toutes les ressources susmentionnées. Le corps estudiantin est familier avec cette plateforme où s'y trouvent déjà des informations relatives au cours, les pdf des cours et d’autres exercices.
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- Apprentissage par résolution de problèmes dans l'enseignement théorique forensique (C. Weyermann - FDSC)
Si l’on considère la récurrence des problématiques liées au temps en science forensique, une approche systématique ainsi qu’une meilleure compréhension fondamentale de ces notions sont nécessaires. C’est pourquoi un nouveau cours a été introduit récemment dans le cursus des étudiant-e-s de master en science forensique. Leur programme étant déjà suffisamment chargé, ce cours n’a pas pour but d’introduire de matière supplémentaire mais, en se basant sur les notions acquises précédemment, de permettre aux étudiant-e-s de considérer et intégrer les aspects temporels dans la résolution de cas pratiques. Le cours intègre donc une partie interactive importante afin de faciliter l’apprentissage des étudiant-e-s et de leur permettre de développer leurs compétences de réflexion dans les situations réelles qu’elles et ils retrouveront plus tard dans leur vie professionnelle. L’introduction de l’apprentissage par résolution de problèmes soulève plusieurs questions pédagogiques, notamment le fait de disposer d’un nombre de problèmes suffisants et de les adapter aux objectifs d’apprentissage. Il faut également considérer l’encadrement des groupes d’étudiant-e-s et la formation spécifique des personnes qui les encadrent. Ainsi cette nouvelle approche devrait permettre d’atteindre les objectifs suivants:
- Soumettre aux étudiant-e-s du matériel stimulant la discussion de problèmes importants dans le domaine
- Proposer des problèmes provenant de situations forensiques réelles
- Guider les étudiant-e-s dans une réflexion critique en leur fournissant peu de ressource afin de les amener à la résolution de problèmes par eux-mêmes
- Amener les étudiant-e-s à travailler en collaboration dans des petits groupes de 3-4 personnes
- Stimuler les étudiant-e-s à identifier leur besoin en apprentissage et ressource
- Amener les étudiant-e-s à utiliser les connaissances acquises dans la résolution de nouveaux problèmes et identifier de nouveaux problèmes
- Apprendre une nouvelle approche pédagogique à l’enseignant-e.
Ce projet a donc pour but d’introduire deux nouveautés dans un cours théorique forensique: un concept, la notion de temps, et une méthode d’enseignement, l’apprentissage par problèmes. Ceci devrait permettre aux étudiant-e-s d’atteindre les objectifs d’apprentissage de manière plus efficace tout en participant au processus d’enseignement de manière active.
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- CrimeSim (O. Delémont - FDSC)
La résolution de crimes ou délits fictifs par les apprenant-e-s tient une place prépondérante dans les études en police scientifique. Dans le cadre de plusieurs enseignements (Méthodes d’investigation sur les lieux, Identification forensique, Pratique Forensique, Cas Complexe, etc.), des scénarios fictifs sont imaginés et assignés aux apprenant-e-s qui doivent conduire des examens techniques et une évaluation de leurs résultats de manière individuelle ou, plus rarement en groupes. Ces activités pratiques de résolution de problème, essentielles à l’apprentissage de la matière, sont principalement centrées sur les techniques et le raisonnement lié à la valeur probante des résultats, autour du schéma: détection – révélation – acquisition - évaluation.
Cependant, de par leurs composantes très techniques et individuelles, ces simulations ne permettent pas d’ouvrir une discussion sur la manière d’aborder et de résoudre les cas en question. Ainsi, toutes les problématiques liées à la gestion d’une affaire sont peu abordées (identification des besoins, distinction des différents temps de l’affaire, gestion des ressources, établissement des priorités, ajustement de la séquence des examens, etc.). Outre des connaissances techniques, la recherche et l’exploitation de traces matérielles dans un contexte judiciaire font appel à une intégration d’informations sur les niveaux situationnel, criminel et organisationnel. Ces diverses dimensions ne peuvent que très superficiellement être intégrées par le biais des scénarios fictifs actuels.
Le projet consiste à développer une application web de simulation de gestion d’exploitation de traces matérielles dans des affaires judiciaires.Cette application permettra aux étudiant-e-s, réparti-e-s en groupes, de s’entraîner aux activités de gestion d’affaires judiciaires. D’un point de vue pédagogique, la simulation doit permettre le développement de compétences pratiques de gestion de cas, le développement de la capacité à aborder un problème multidisciplinaire complexe, ainsi que la capacité à travailler en équipe.
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- éICAR | Etude Interdisciplinaire de Cas par Annotation de Rapport (A. Biedermann - FDSC)
L’étude de casus (ou méthode des cas) est une méthode d’enseignement très répandue dans le domaine du droit. Cependant, ce type d’enseignement est actuellement très peu utilisé en sciences forensiques où l’apprentissage par résolution de problème (résolution de cas fictifs) prédomine largement.
Ainsi, durant leurs études à l’Ecole des Sciences Criminelles (Bachelor et Master), les apprenant-e-s sont amené-e-s à produire un certain nombre de "rapports d’expertise" écrits dans le cadre de ces activités de résolution de cas fictifs. Une version papier de ces rapports est évaluée et notée par l’encadrement et une version électronique est stockée sur un espace serveur dédié. Tous ces travaux, même s’ils représentent une très grande source potentielle d’exemples variés (différents types d’expertises: empreintes digitales, ADN, arme à feu, rapport d’état des lieux, etc.), écrits pour différents acteurs judiciaires: magistrats, pairs, polices), sont actuellement très peu réutilisés dans un contexte pédagogique défini.La volonté de ce projet est donc de mettre en place une ou plusieurs activités pédagogiques basées sur l’étude de casus en s’appuyant sur cette bibliothèque de rapports d’expertises. Ces activités reposeraient sur un outil informatique permettant une étude collaborative de ces documents. Cet outil offrirait à chaque participant-e la possibilité d’écrire et de stocker des annotations spécifiques sur le document étudié de manière individuelle ou collaborative. La capitalisation de ses annotations permettra, en fonction du scénario de l’activité proposée, une discussion en présentiel autour des problématiques identifiées.
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Les études de casus proposés dans ce projet à partir de ces "rapports d’expertise" peuvent porter sur différents aspects et ainsi avoir différents objectifs pédagogiques visant soit à l’amélioration de la qualité des rapports (par exemple en termes de communication des résultats), soit à l’amélioration du travail d’expertise proprement dit.
- E-Bib-Alpin (S. Lane - FGSE)
Une des principales difficultés rencontrées durant la première année d’un cursus "Bachelors" d’un enseignement de géosciences et de sciences de l’environnement ("géosciences") consiste dans l’impossibilité, au vu du nombre d’étudiant-e-s, d’utiliser le terrain pour enseigner. Or, l’étude des géosciences est fortement liée à l’étude du territoire et le terrain devrait faire partie intégrante de ce type d’études. Car non seulement la capacité de travailler sur le terrain est un important objectif de formation mais il est également, d’un point de vue pédagogique, un important moyen pour amener les étudiant-e-s à dépasser l’apparente simplicité des savoirs théoriques des manuels. Ainsi l’objectif est de passer d’un enseignement factuel à un enseignement problématisé auquel correspond un mode d’évaluation spécifique; nombreux étudiant-e-s de première année de Bachelor ont encore de la peine à répondre à ce type d’évaluation, tellement elles et ils semblent "formatés" par un enseignement de type factuel. Malheureusement, comme il est presque impossible d’organiser des travaux de terrain avec plus de 200 étudiant-e-s, nous perdons ainsi un très intéressant moyen pour motiver et amener les étudiant-e-s à développer leur compréhension de la complexité des objets naturels: par l’association du terrain à des lectures d’articles scientifiques dans lesquels, à la différences des manuels, les savoirs sont mis en perspective et critiqués. Ainsi, le terrain devient un moyen de développer auprès des étudiant-e-s de Bachelor la capacité de consulter la littérature scientifique, ce qui pour l’instant reste un objectif largement non atteint.
L’objectif de ce projet est de développer un nouveau type de "terrain virtuel" où, en utilisant les technologies de visualisation (surtout Google Earth) et de gestion des données, il est possible d’engager les étudiant-e-s dans un espace où se trouvent des données virtuelles (par exemple des cartes géomorphologiques), des liens à la littérature scientifique, ainsi que des méthodes permettant de rechercher ces données et des liens permettant de créer les ressources nécessaires pour traiter un thème ou une question proposée par l’enseignant-e.
Pour atteindre cet objectif: (1) nous allons constituer une base de données virtuelle pendant le printemps et l’été 2012; (2) nous consulterons des partenaires universitaires en Suisse et à l’étranger; (3) nous utiliserons la ressource dans le cadre du cursus Système Territoriaux 2, 2012-13; et (4), pour évaluer l’impact de ce projet, nous allons comparer les changements dans l’engagement des étudiant-es dans le même cursus en comparaison avec l’année précédente (2011-12). Finalement, la ressource sera disponible à l’externe afin d’augmenter la présence de l’UNIL à l’échelle internationale.
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