Amélie Rywalski, étudiante, Baccalauréat universitaire ès Sciences en géosciences et environnement, orientation géographie
Amélie Rywalski, étudiante, Baccalauréat universitaire ès Sciences en géosciences et environnement, orientation géographie
Après avoir obtenu ma maturité, je suis partie faire une école d’actrice à Vancouver pendant un an, puis me suis inscrite en architecture à l’EPFL. J’ai vite compris que ce qui me plaisait était de créer des espaces dans lesquels les gens peuvent vivre, ce qui correspond plutôt au cursus de géographie de l’UNIL. De ce fait, j’ai fait une demande de transfert au bout de deux jours, et c’est ainsi que je suis arrivée dans la Faculté des géosciences et de l’environnement !
À la fin du premier semestre du Bachelor en géosciences et environnement, on doit choisir l’une des trois orientations : géographie, sciences de l’environnement ou géologie. Lors du deuxième semestre, celles et ceux qui ont opté pour la géographie choisissent entre géographie physique ou humaine. Personnellement, j’ai choisi la géographie humaine, que je définirais comme l’étude du lien entre les humains et leur environnement. On va par exemple y étudier les espaces de vie, mais cela touche aussi aux sciences sociales et politiques, à la migration et aux flux, à l’aménagement du territoire, etc. Un module comprend des maths, mais on peut très bien le réussir même si, comme moi, on n’est pas très doué·e dans les sciences dures! Il y a aussi beaucoup de crédits libres, ce qui permet d’explorer plein d’autres sujets qui nous intéressent, et ce même dans d’autres facultés. J’ai par exemple pris plusieurs cours de langues, que j’ai adoré suivre. En géographie humaine, on a également la chance de partir une semaine à Berlin dans le cadre d’un cours de dynamiques urbaines !
Ce qui est super dans la Faculté des géosciences et de l’environnement, c’est qu’on appartient à de petites sections qui sont mélangées pour certains cours. Cela permet de facilement se reconnaître et de se faire plein d’ami·e·s. On a beaucoup de travaux de groupe, ce qui nous apprend à travailler ensemble et nous forme ainsi bien pour nos futurs emplois. Cela contribue également à créer une bonne dynamique de groupe ! Il n’y a pas de compétition, au contraire l’ambiance est très collaborative.
Au fil du cursus, j’ai l’impression qu’il y a de moins en moins de cours mais de plus en plus de travail ! De plus, on doit également effectuer un travail de Bachelor. Toutefois beaucoup d’étudiant·e·s réussissent à avoir un petit job à côté, c’est donc faisable, bien qu’assez compliqué les deux premières années. Je conseille vivement de prendre le temps d’avoir une activité physique parallèlement aux études. Personnellement, j’ai rejoint le club universitaire de basketball! Il y a aussi de nombreux événements organisés par notre association étudiante, l’AEGE : les apéros « workchoppe », les « géobaignades » dans le lac, un week-end de ski, un tournoi de jass, etc.
Ce que j’aime avec cette formation, c’est qu’elle permet de comprendre en profondeur des problématiques actuelles, et d’y trouver des solutions afin d’éviter de les reproduire. On a parfois tendance à penser que les géosciences se limitent à l’étude des cailloux, mais en réalité c’est très humain! Ça vise la construction d’un monde meilleur, c’est vraiment hyper intéressant et on se sent utile. De plus, avec le monde actuel, je pense qu’on peut dire que c’est une formation d’avenir. Personnellement, je souhaite devenir diplomate !