À quelques rares exceptions près, tout séjour de mobilité dans le cadre d’un accord d’échange universitaire donne lieu au versement d’une bourse de mobilité dont le montant est indiqué dans la fiche de l’accord que vous trouverez dans la base de données des accords d’échange. Vous n’avez aucune démarche particulière à entreprendre pour demander cette bourse ; si vous êtes retenu·e pour un échange universitaire, vous avez droit automatiquement à la bourse de mobilité prévue pour la destination en question.
Pour quelques destinations toutefois, aucune bourse n’est versée mais l’université d’accueil prend en charge le logement et les repas.
Le SASME vous contactera en temps utile une fois que vous aurez été sélectionné·e et annoncé·e à l’université d’accueil pour régler les modalités pratiques liées au versement de cette bourse.
Si votre situation financière ne vous permet pas d’envisager un séjour à l’étranger ou constitue un frein à cette mobilité, pas de panique ! Le SASME peut octroyer des compléments de type social à la bourse de mobilité qui est prévue pour votre séjour.
Pour demander une telle aide financière, il vous faut vous adresser au SASME et compléter le formulaire de demande d’aide financière qui vous trouverez sur son site internet et y joindre les annexes demandées. En cas d’acceptation de votre demande, le montant accordé sera versé en même temps que votre bourse de mobilité.
Lorsque vous partez en mobilité pendant un ou deux semestres, vous bénéficiez du statut d’étudiant·e en mobilité, qui vous donne droit à une réduction des taxes d’inscription aux cours. Ainsi, vous ne paierez que CHF 180.- par semestre à l’UNIL au lieu de CHF 580.-. Par ailleurs, le fait d’étudier dans votre université d’accueil dans le cadre de l’accord conclu avec l’UNIL vous dispense des frais d’inscription au sein de l’université d’accueil. Il devient dès lors particulièrement avantageux d’étudier à l’étranger dans ces circonstances.
L’une des préoccupations majeures des étudiant·e·s qui s’apprêtent à partir en mobilité, c’est de trouver un logement dans leur ville d’accueil. En fonction de votre destination, il sera plus ou moins aisé de trouver un logement à un prix raisonnable. Certaines universités partenaires disposent d’un campus et peuvent vous y proposer un logement mais ce n’est de loin pas la majorité des cas.
Quoi qu’il en soit, il vaut la peine de bien se renseigner à l’avance sur l’état du marché du logement local et ses conditions. Suivez attentivement les conseils de votre université d’accueil et n’hésitez pas à solliciter son service compétent pour vous aider, une fois que l’université en question a confirmé votre inscription.
Pour vous aider dans vos recherches de logement, vous pouvez consulter le site internet student.com, qui propose plus d’un million de logements répartis dans 25 pays. Les logements proposés sont essentiellement situés dans des résidences pour étudiant·e·s gérées par des entités privées.
Nous vous recommandons enfin de participer à la soirée des ambassadeurs de l’UNIL qui a lieu chaque année au mois de mai, notamment pour obtenir les contacts d’ancien·ne·s étudiant·e·s partis en échange, qui pourront vous donner de précieux conseils pratiques tels que les zones de votre ville d'accueil à privilégier, le prix moyen d'un logement, une plateforme locale de recherche de logements, et bien plus encore.
La durée maximale d'un échange universitaire est de deux semestres consécutifs, en général au cours de la même année académique. Toutefois, les calendriers universitaires diffèrent passablement d’une région du monde à l’autre, voire d’un pays à l’autre, même en Europe. En Suisse, le calendrier académique est composé du premier semestre qui commence au mois d'août et termine en janvier et du second qui dure de février à juillet. D'autre part, dans l'hémisphère Sud, le calendrier académique est calqué sur l’année civile et commence en janvier. Il existe de nombreuses autres variantes, comme par exemple en Allemagne où le premier semestre s'étend d'octobre à mars alors que le second d'avril à septembre. Il vous incombe cependant de vous renseigner auprès de votre université d'accueil sur les dates du calendrier académique. Ces derniers sont en général accessibles sur les sites officiels des universités.
En raison des différences de calendriers académiques entre les pays, il peut arriver que si vous partez au cours du semestre de printemps selon le calendrier de l’UNIL, vous pourriez devoir partir déjà au mois de janvier selon un autre calendrier. Aussi, il faut vous organiser avec les responsables de votre faculté, section ou école pour ne pas devoir passer vos examens au mois de janvier. Il existe en effet différentes solutions vous permettant d'effectuer votre mobilité sans accroc, comme par exemple déplacer vos examens à la session du mois d'août.
Un échange universitaire peut durer entre un et deux semestres. Néanmoins, certains pays connaissent des années académiques scindées en trimestres (c’est le cas du Canada, par exemple) et il est donc important de bien communiquer avec l’université d’accueil pour définir précisément à quelle période vous comptez y étudier. Votre conseiller·ère mobilité vous renseignera volontiers sur ce point plus en détails.
Avant votre départ, il est essentiel de bien vous renseigner sur la manière dont vous serez couvert·e pendant votre séjour d’échange en termes d’assurances, principalement contre les risques de maladie et d’accident.
Votre assurance-maladie obligatoire en Suisse devrait vous couvrir contre le risque accident également, à moins que vous ayez une activité lucrative régulière et que votre employeur vous assure contre ce risque. En cas de résiliation des rapports de service avec votre employeur en prévision de votre séjour, il est impératif de demander à votre assureur LAMal de vous couvrir contre l’accident.
Ceci fait, il est indispensable de vous renseigner auprès des autorités locales compétentes dans votre pays d’accueil sur les exigences en matière d’assurance maladie et accident. Certains pays reconnaîtront votre assurance suisse (ce qui sera le cas au sein de l’Union européenne si vous avez une carte européenne d’assurance), d’autres exigeront que vous contractiez une assurance sur place.
Dans le premier cas, il vous faut vous renseigner auprès de votre assureur LAMal sur les limites de sa couverture pendant votre séjour à l’étranger et, cas échéant, contracter une assurance complémentaire qui vous couvrira de manière subsidiaire.
Dans le second cas, il n’est pas rare que l’université d’accueil vous oblige à contracter une assurance spécifique. Assurez-vous toutefois qu’elle vous couvre correctement pendant votre séjour.
Enfin, l'UNIL a conclu un partenariat avec la société d'assistance International SOS qui offre des prestations d'assistance à l'étranger en cas de nécessité. Vous trouverez les informations à ce sujet sous la section: Assistance et assurance à l'étranger.
Témoignages d'ancien·ne·s étudiant·e·s d'échange