Grégoire Grob, gradué, Baccalauréat universitaire en science politique
Grégoire Grob, gradué, Baccalauréat universitaire en science politique
Étant donné que je me suis politisé assez tôt, notamment au travers de vidéos ou encore des grèves gymnasiales du climat, quand j’ai découvert l’existence de la filière de science politique j’ai décidé de me lancer. Je suis aujourd’hui très content de ce choix ! Ce qui est vraiment bien avec cette formation, c’est qu’elle offre un bagage très large permettant de s’ouvrir à des horizons très divers. Personnellement, j’ai depuis longtemps un intérêt pour les questions d’addiction, et prévois de poursuivre ma formation avec un Master en droit en criminologie et sécurité. Cela donne une idée de la variété de choses que l’on peut faire en sortant de science politique !
On a la chance d’avoir plein d’espaces et d’opportunités pour faire des rencontres à l’Université. Personnellement, j’ai rencontré mon premier ami à Zelig (le bar étudiant du campus) ! C’était chouette, car il était déjà familier avec le monde académique et a donc pu m’aider pour la compréhension de Moodle, des inscriptions aux séminaires, etc. Je conseille aux nouveaux·elles étudiant·e·s de ne pas hésiter à solliciter des pairs plus avancé·e·s ou les associations étudiantes pour obtenir de l’aide. Avoir un groupe d’ami·e·s aide aussi beaucoup pour les examens: cela peut aider à se discipliner, et le fait d’échanger au sujet de la matière étudiée permet d’en avoir une compréhension plus fine. En revanche il faut faire attention à ne pas trop être distrait·e par toutes ces stimulations : il faut s’accrocher dès le début et être régulier·ère dans ses études.
Ce qui est particulier pour l’ambiance en science politique, c’est que la plupart des gens sont très politisés. En général, il est assez facile de comprendre qui est de quel côté (rires). Je pense qu’il est important d’être intéressé·e par la politique et les débats pour s’amuser dans ce cursus, ainsi que d’être ouvert·e d’esprit et non-jugeant·e. On a la chance d’avoir plein de séminaires avec des effectifs limités, ce qui permet d’échanger en groupes réduits. Tant que les arguments derrière les idées sont bien construits, les enseignant·e·s accueillent généralement très bien tous les débats qui peuvent émerger !
En science politique, il y a énormément de séminaires avec beaucoup de lectures, qu’il est important de faire. Dans l’idée, il faut environ une heure de travail à la maison pour une heure de cours. C’est un rythme à prendre ! On n’a pas de travail de Bachelor car on rédige déjà énormément durant tout le cursus. Il ne faut pas avoir trop peur des travaux écrits, car on va forcément toujours inclure au moins un élément juste. De plus, étant donné qu’on doit lire énormément, les capacités rédactionnelles se développent naturellement.
Je pense qu’il ne faut pas avoir une attente particulière en venant ici, car on y aborde de nombreux sujets dans plein de matières différentes (mais toujours sous un angle politique). On a la chance d’avoir des crédits libres en deuxième année, qui nous permettent de recentrer nos choix. Il n’y a pas de stage imposé, mais on peut faire valoir certains stages comme des crédits libres. Par exemple, j’ai travaillé dans un alpage et souhaitais me servir de cette expérience pour valider des crédits, mais je m’y suis malheureusement pris trop tard au niveau administratif. Je conseille vraiment de bien se renseigner sur toutes les questions admi-nistratives, car on peut vite passer à côté d’opportunités intéressantes.
L’Université est une expérience géniale, je pense vraiment que c’est un endroit où tu peux être toi-même !